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  • : Démocratie? Ou Ploutocratie?
  • : Pas d'issue aux grands défis de l'humanité (pétrole, eau, famines, biodiversité, érosion, climat...) sans changement de paradigme et TOTALE remise en question tant au niveau individuel que pluriel (mode de vie, économie, progrès…)
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Tonnes CO2/personnes/an

2 = capacité d'absorption de la terre
4 = moyenne mondiale (2 fois trop)
8 = émission moyenne d'un Européen (4 fois trop)
20 = émission moyenne d'un Américain (10 fois trop)
0,09 = émission moyenne d'un Burkinabé
0,06 = émission moyenne d'un Ethiopien

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Bon à savoir

- La production d'un kilo de bœuf nécessite autant d'eau qu'une douche (débit de 18 litres par minute) quotidienne de 5 minutes pendant 2 ans.


- En Europe, chaque tête de bétail est subsidiée à plus de 2 euros par jour, soit un peu plus que le revenu journalier des 2/3 de la population mondiale.

 

- Le total des actifs financiers (crédits et spéculations) atteint 6,7 fois le PIB mondial!

 

- Dans le Pacifique Nord, les courants océaniques charrient des millions de tonnes de plastique. Leur accumulation couvre désormais une zone grande comme 6 fois la France.


- Seuls 1,6% des dépenses militaires ou 4,3% des subventions agricoles sont nécessaires pour assainir les besoins en eau de 80% des Africains.


- La fortune des 3 individus les plus riches de la planète est supérieure au PIB des 48 pays les plus pauvres (600 millions de personnes).


- Les pays en développement, qui subissent durement les dérèglements climatiques, ont produit moins de 20% des 350Gt (giga tonne) de CO2 accumulé dans l’atmosphère depuis 1850, alors qu’ils représentent 80% des terriens.


- Pour la banque mondiale, de 2006 à 2008, les prix alimentaires ont augmenté de 85%. Dans les pays pauvres, les dépenses alimentaires représentent 60 à 90% des budgets des ménages…


- Un plein de 50 litres de bioéthanol correspond à  250 kg de maïs, de quoi nourrir une personne pendant une année.


- Par an, les avions commerciaux émettent autant de CO2 que toute l'Afrique.


- L'élevage industriel consomme autant de céréales qu'Indiens et Chinois réunis (moitié de la population mondiale).

- La production, le stockage, le transport et le conditionnement d'une calorie alimentaire issue de l'agriculture conventionnelle nécessite 40 calories fossiles!


- D'autres chiffres ici

 

Citations & Livres

Aucun être humain ne vient au monde pour éviter à ses frères la peur de mourir en niant le corps par le travail et l'intellectualisation du monde. [Raoul VANHEIGEM] Adresse aux vivants sur la mort qui les gouverne et l'opportunité de s'en défaire

 

Ce que fait actuellement la logique de marché, c'est jouer sur la méfiance radicale de l'être humain à l'égard du détachement, ancrée dans l'énergie angoissée du besoin, pour pouvoir inverser l'énergie renonçante du Désir en énergie compulsive de l'envie. [Christian ARNSPERGER] Ethique de l'existence post-capitaliste

 

Le discours économique a une fonction terroriste, celui d'évincer le citoyen du débat [cité par Marie Martin-Pêcheu] Bio-économie

 

La monnaie et l’économie existent parce que l’homme n’a pas confiance en son prochain, qu'il suppose – souvent à raison - vouloir obtenir un échange gagnant. Il veut des garanties. Mais les garanties ne tiennent pas leurs promesses et se révèlent incapables d’empêcher l’injustice. [Didier LACAPELLE] Manuel d'anti-économie

 

Pour ceux qui connaissent le sens profond des choses, les paroles brèves sont des commentaires ; Pour ceux qui se fient aux apparences, les vastes discours ne sont que des abrégés imprécis. [Mawlânâ Djalâl Od-Dîn Rûmî] La geste de Taliesin

 

Notre époque a besoin d’une grande bouffée d’air frais, qui la revivifie. Vienne le temps où chaque individu, rejetant l’apathie dont tire sa force le pouvoir léthargique qui l’opprime, se change en guerrier sans armure et sans autre arme qu’une invisible force de vie. Qu’il combatte sans relâche pour ce qu’il a d’unique et de plus cher au monde, sa propre existence, vrai champ de bataille où nerfs, muscles, sensations, pensées répondent à la sollicitation de désirs obnubilés par la passion de jouir et que contrarient, refoulent, mutilent et nient les mécanismes d’une économie qui exploite le corps à l’égal de la terre. [Raoul VANEIGEM] Nous qui désirons sans fin


A travers le voile de notre vision rationnelle, la lumière du Réel se brise, et la transforme en une autre vision, comme la lumière du soleil dans la pluie donne l'arc-en-ciel. L'homme, devenu conscient du soleil, comprendra l'arc-en-ciel d'une facon différente. Mais celui qui aura le courrage de tourner le dos à ce qui n'est que l'arc-en-ciel, verra le soleil lui-même. L'homme ressent en lui-même et en son monde, la promesse d'une Réalité qui, à l'origine de son développement rationnel, se cache. [Karlfried GRAF DÜRCKHEIM] 
La percée de l'être ou les étapes de la maturité


L'écologie extérieure sans écologie intérieure n'est qu'illusion. Si intérieurement, l'esprit est mu par des violences passionnelles, cela se traduira inévitablement en comportements extérieurs. Intérieur et extérieur sont interdépendants. Sans un changement intérieur de mentalité et de relation, vouloir un changement à l'extérieur est illusoire. [Denys RINPOCHE]


L'économie politique a placé sur un podium quelques-unes de nos dispositions naturelles les plus vilaines : le matérialisme, l'esprit de compétition, la gloutonnerie, la vanité, l'égoïsme, la myopie intellectuelle et la toute bête cupidité. [Hazel HENDERSON] cité par Fritjof Capra dans Sagesse des sages

Si la logique en place est si tenace, c'est peut-être que quelque chose au fond de nous même y collabore - quelque chose qui participe de l'angoisse et du déni de notre condition d'humains. Les voies de sorties, les plus pertinentes de l'économie capitaliste ne sont donc pas économiques. Elles sont existentielles. [Christian ARNSPERGER] Critique de l'existence capitaliste, Pour une étique existentielle de l'économie

Notre siècle de rationalité matérialiste, de pesanteur minérale, de substances toxiques largement répandues, d'une science presque totalement asservie au profit, a porté atteinte au monde sensible qui constitue l'enveloppe vivante et vitale de notre planète. Il semble que ce ne soit qu'à l'aune du sacré que nous pourrions mesurer l'ampleur de notre responsabilité. "J'entends par sacré ce sentiment humble où la gratitude, la connaissance, l'émerveillement, le respect et le mystère s'allient pour inspirer nos actes, les éclairer et faire de nous des être très présents au monde, mais affranchis des vanités et des arrogances qui révèlent bien davantage nos angoisses et nos faiblesses que notre force." [Pierre RABHI] Conscience et environnement

Comme une rivière crée les berges qui la contiennent, l'énergie en quête de vérité crée sa propre discipline sans aucune forme de contrainte; et comme la rivière trouve la mer, l'énergie trouve sa propre liberté.
[Jiddu KRISHNAMURTI]
Le sens du bonheur

Vous devez être le changement que vous voulez voir dans ce monde.

[GHANDI]

Richesse c'est pouvoir. C'est le pouvoir d'acheter; c'est un droit de commandement sur tout le travail d'autrui.
[HOBBES]


Science sans conscience, n'est que ruine de l'âme
[RABELAIS]


Rien n'est si dangereux qu'un ignorant ami; Mieux vaudrait un sage ennemi
[Jean de la FONTAINE]

Chaque fois que l'humanité est amputée d'une de ses langues, une de ses cultures, un de ses peuples, ce sont ses propres enfants qui deviennent orphelins d'une partie d'elle même.
[Patrick BERNARD] www.icrainternational.org

Les paradis fiscaux ne sont pas qu'un phénomène marginal réservé à quelques milliardaires, quelques affairistes et beaucoup de mafieux. C'est, au contraire, « une infrastructure essentielle de la finance internationale ». Christian Chavagneux & Ronen Palan


La richesse se mesure au nombre de choses que nous pouvons laisser intactes
[THOREAU]

 

10 janvier 2008 4 10 /01 /janvier /2008 10:14
Le commerce équitable, le commerce de gaz à effets de serre ou le microcrédit (prêts aux pauvres) ne sont qu'une autre forme de néocolonialisme, à savoir, qu'avant de vouloir "faire le bien", il faut d'abord se demander comment "ne pas nuire". Nous continuons, avec les 10 % les plus riches de la planète, à prendre l'avion ou bien encore à aller aux sports d'hiver, sans se poser sérieusement de question sur les conséquences qu'impliquent notre mode de vie.

Le microcrédit pour les femmes pauvres - Solution miracle ou cheval de Troie de la mondialisation ? (lire page 5) Comment expliquer que Monsanto soit un des principaux donateurs du microcrédit?

10 objections majeures au "commerce équitable" .
Comment expliquer certains partenariats de Max Havelard avec McDonald's, Dagris ou Accor?  

Fraude et colonialisme: le nouveau commerce des gaz à effets de serre 
Comment expliquer un tel engouement des plus grands pollueurs pour ce commerce? 

Ceci c'est pour le côté foncièrement individualiste et égoïste de la nature humaine qui se traduit par notre intouchable dogme économique. Mais il en est un autre, tout aussi sournois et implacable, car trop facilement occulté par la majorité, c'est le côté terriblement présomptueux et mégalomane de la nature humaine qui se traduit par notre condescendance technocratique.

Tant que nous ne changerons pas nos modes de vie et notre approche paternaliste, toutes nos initiatives restent bancales, voire même sordidement hypocrites.
  "Le mode pensée qui a généré un problème ne peut être celui qui va le résoudre" A. Einstein.

Notre condescendance technocratique nous entraine dans une interminable fuite en avant, la démesure et une vie d'automate. Voici quelques exemples ci-dessous:

1) Fuite en avant
Ainsi, l’agriculteur a-t-il besoin d’un insecticide pour éliminer un ravageur parce que les mauvaises herbes dont il se nourrissait ont été éliminées par les herbicides, lesquels ont été introduits pour supprimer le sarclage mécanique, lequel n’est plus possible du fait de l’augmentation de la densité de plantation, laquelle a été accrue parce que les plantes ont été sélectionnées pour leur productivité à haute densité, laquelle permet de tirer partie de l’utilisation massive d’engrais à bas prix, laquelle rend les plantes encore plus appétissantes aux ravageurs, et ainsi de suite. A chaque pas, la recherche, prisonnière de son pragmatisme à court terme, intervient, soulageant l’agriculteur de la contradiction immédiate qui le ligote; chaque apaisement provisoire ouvrant de nouveaux marchés pour les semences, les engrais, les machines, les pesticides, le matériel d’irrigation, etc. De même que dans un roman connu, la main greffée étranglait son receveur parce qu’elle obéissait à son ancien possesseur, la main invisible du marché s’agrippe à la gorge du paysan qui, à chaque spasme, en resserre encore l’étreinte.
Extrait du texte Du passé à l'avenir, des "Ogm" à l'agroécologie

2) Démesure:
Le 28 juin 2005, les grandes puissances (Union Européenne, Etats-Unis, Japon, Corée du Sud, Fédération de Russie, Chine, Inde) décidaient officiellement l'implantation d'ITER à Cadarache. Ce projet pharaonique issu d'années de recherche vise à créer la fusion nucléaire. Il s'étalera sur vingt ans (10 ans de construction et 10 ans d'expérience) et coûtera au moins 10 milliards d'euros. Mieux que le barrage des 3 gorges sur le Yang Tse Kiang, ITER est certainement la plus belle démonstration de la mégalomanie humaine.

L'histoire se répète et c'est en ce début de 21ème siècle que nous assistons aux fondations d'une nouvelle tour de Babell. Non content de manipuler ou de s'approprier le vivant, il nous faut maintenant maitriser la matière. Nous voilà prêt à braver les principes de base de la thermodynamique en prétendant, une fois encore, au mouvement perpétuel.
 

Avec ce projet démiurgique, nos ingénieurs et chefs d'états cherchent la pierre philosophale de la Physique : transmuer la vile matière en pure Energie. On a vu avec quelles conséquences pour la fission. Avec la fusion, il s'agit rien de moins que de faire descendre sur Terre les conditions qui engendrent les réactions nucléaires dans le Soleil. Pour cela il faut des champs magnétiques intenses pour maintenir le plasma, c'est-à-dire le tritium porté à des températures extrêmes, sous haute pression mais en même temps dans le vide. Les aimants surpuissants qui engendrent ce confinement magnétique doivent eux-mêmes être refroidis par des fluides proches du zéro absolu. Maintenir ensemble des conditions extrêmes et opposées de température, de pression et de polarisation électrique le tout sous une pluie de neutrons, demande assurément beaucoup d'énergie. Ce condensé de contradictions fait penser à la recherche de la quadrature du cercle…
Extrait du texte ITER ou la fabrique d'absolu.

Dans un autre style, comme illustration de notre démesure, il y a aussi la
Géo-ingénierie. Les nanotechnologies sont aussi à surveiller de près, cfr. document Impact du développement futur des nanotechnologies sur l'économie, la société, la culture et les conditions de la paix mondiale.

3) Automate:
Notre approche technico-industrielle réduite à sa composante productiviste nous entraine dans une forme d'automatismes déresponsabilisant. Notre système peut être qualifiée d’Automate au sens premier donné par le dictionnaire : "une machine qui se meut d’elle-même, qui porte en elle le principe ou le moteur à l’origine de son propre mouvement". Je ne veux pas dire par là que la machinerie économique et technique du capitalisme fonctionne toute seule. Il y a bien sûr des hommes derrière chaque machine. Mais quels hommes ? La démesure et la spécialisation qu’elle engendre nécessairement font qu’il est impossible à une personne de connaître les tenants et aboutissants de l’activité à laquelle elle participe. Et quand bien même les connaîtrait-elle, comment pourrait- elle agir sur le système autrement que pour le perfectionner et donc étendre encore son emprise et sa puissance avec à la clef des "problèmes", des "dysfonctionnements" et des désastres toujours plus monstrueux ? L’homme, dans un tel système, en est réduit à se comporter comme un automate, selon le deuxième sens de ce mot : "personne qui agit comme une machine, sans liberté". L’Automate que constitue la société industrielle en son ensemble est donc le produit de toutes les actions des automates (machines et hommes) qui le composent. L’autonomie du développement technologique, son caractère en apparence automatique et inéluctable, n’a d’autres ressorts que cette réduction et soumission de toute la vie sociale au rythme des machines.

Extrait du texte Quelques éléments d'une critique de la société industrielle

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4 janvier 2008 5 04 /01 /janvier /2008 10:32

En Belgique, 2 250 000 paquets contenant deux annuaires (pages blanches et pages jaunes) sont distribués chaque année dans les foyers

Soit, 5 625 000 kg de papier (1 tonne =  500 kg de CO2. )
 
Vous n'avez pas l'usage de ces deux briques de papier ?

C'est très simple, signalez à l'éditeur que vous ne voulez plus recevoir les annuaires, en surfant sur son site web, c'est réglé en 1 min.

http://www.1307.be/fr/jsp/1x07be_opt_out.jsp
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25 décembre 2007 2 25 /12 /décembre /2007 11:24

Allocution de Victor Hugo lors d’un banquet commémoratif de l’abolition de l’esclavage.

 

Cité par G. Rist, dans Le Développement, histoire d’une croyance occidentale, Presses de Science-Po.

 

« La destinée des hommes est au Sud [...]. Le moment est venu de faire remarquer à l’Europe qu’elle a, à côté d’elle, l’Afrique [...]. Au XIXe siècle, le Blanc a fait du Noir un homme ; au XXe siècle, l’Europe fera de l’Afrique un monde. Refaire une Afrique nouvelle, rendre la vieille Afrique maniable à la civilisation, tel est le problème ; l’Europe le résoudra. Allez, peuples ! Emparez-vous de cette terre ! Prenez-là ! A qui ? A personne. Prenez cette terre à Dieu ! Dieu donne la terre aux hommes. Dieu offre l’Afrique à l’Europe. Prenez-là ! Où les rois apportaient la guerre, apportez la concorde ! Prenez-la non pour le canon, mais pour la charrue ! Non pour le sabre, mais pour le commerce ! Non pour la bataille, mais pour l’industrie ! Non pour la conquête, mais pour la fraternité ! Versez votre trop-plein dans cette Afrique, et du même coup résolvez vos questions sociales ! Changez vos prolétaires en propriétaires ! Allez, faites ! Faites des routes, faites des ports, faites des villes ! Croissez, cultivez, colonisez, multipliez ! Et que sur cette terre, de plus en plus dégagée des prêtres et des princes, l’esprit divin s’affirme par la paix et l’esprit humain par la liberté ! »

 

Voici donc ci-dessus et sous la plume de Victor Hugo, la synthèse remarquable et ordinaire d’une justification philanthropique de la colonisation et plus encore de l’occidentalisation du monde dont les quatre piliers sont ici clairement affirmés : l’économicisation des relations sociales et du rapport à la nature, le culte du progrès techno-scientifique, l’universalisme de « l’humanisme de la marchandise » (R. Vaneigem) et l’uniformisation culturelle planétaire.

 

[Clément HOMS] 

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14 juin 2007 4 14 /06 /juin /2007 23:59
Plus un pays est riche plus il consomme de la viande et du poisson. Pourquoi?
Alors que la consommation nécessaire de protéines par jour et par personne est de 60g, les occidentaux en consomment en moyenne 220g. Soit 4 fois trop!
 
Qu'un pays riche consomme plus d'énergie fossile est compréhensible, encore que, s'il est riche, il pourrait investir dans le durable et le renouvelable.
 
1.       Le bétail des pays riches consomme plus de la moitié des ressources céréalières mondiales.
2.       Le bétail des pays riches consomme plus de la moitié des ressources d'eau mondiales.
3.       Le bétail des pays riches absorbe plus de la moitié de la production mondiale des antibiotiques.
4.       Le bétail des pays riches émet le quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
5.       La production de viande est 10 fois plus énergivore que la production végétale
 
Et les protéines? Céréales et légumineuses en contiennent aussi!
Ok, mais céréales et légumineuses doivent aussi pousser et monopoliser des terres.
En effet, mais à surface équivalente
 
1.       ils consomment 10 à 100 fois moins d'eau!
2.       ils n'émettent pas de méthane (puissant gaz à effet de serre)
3.       ils n'ont pas de déjections riches en azote qui polluent l'atmosphère et les nappes phréatiques
4.       ils enrichissent, préservent et valorisent le sol
5.       ils demandent moins de soins et d'infrastructures
6.       Ils ne posent pas de problème éthique (élevage en batterie, abattage)
7.       leurs résidus de production peuvent être valorisés (compost, isolation)
 
Se passer de viande? J'en serai incapable, j'adore la viande! D'accord, mais il est pourtant grand temps d'admettre que notre consommation de viande est exagérée et n'est certainement pas viable dans le long terme.
 
Changement climatique, réduction de consommation fossile, promotion des énergies renouvelables, sont des sujets plus que d'actualité. Et pourtant, notre consommation de viande reste inchangée?! Ca n'a pas de sens. Réfléchissez. Informez-vous.
Pour vos enfants, pour les autres, pour votre santé, pour la planète, mangez moins de viande… C'est important, c'est existentiel…
 
Changez nos habitudes alimentaires n'est pas si compliqué que ça. Certainement moins coûteux et moins compliqué qu'installer des panneaux solaires ou se déplacer en vélo.
Des recettes? Des idées?
 
Attention, outre cette nécessité de changer nos habitudes, il faut aussi changer nos techniques de productions pour avoir des productions:
 
1.       locales et de saisons
2.       sans intrants (engrais, pesticides, fongicides)
3.       sans travail mécanique exagéré (labour en profondeur, drainage)
4.       sans artifice biotechnologique (modifications génétiques, semences non fertiles)
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2 juin 2007 6 02 /06 /juin /2007 10:41
Les forêts tropicales ne couvrent plus que 3% de la surface du globe terrestre et abritent la moitié des espèces animales et végétales du globe. Des milliers d'espèces animales et végétales, une diversité et une beauté sans pareille. Une utilité bien réelle dans l'équilibre planétaire. Autant de substances et de molécules inconnues sur une si petite surface. Autant de molécules qui pourraient nous être utile, autant de Vie et de véritable richesse. Bref, des sanctuaires de beauté et de biodiversité.
 
Et que fait-on???
 
On applaudi l’Indonésie qui annonce, juste avant la conférence de Bali, la plantation de soixante-dix-neuf millions d’arbres de seulement deux espèces (l’eucalyptus et le teck) alors que, pendant la même journée, dans le même pays, ce sont près de 7.000 hectares de ces sanctuaires qui sont détruits.
 
Comme pour l'élevage (viande ou lait) ou pour les agro-carburants, l'hypocrisie et l'opportunisme est patent. Nous avons affaire à un homme occidental borné dont le mode de vie n'est PAS négociable et qui ne répond qu'a une logique de croissance économique. Toujours cette même fuite en avant sans jamais se remettre en question. Dieu que j'ai honte de faire partie de ce groupe d'humain.
 
De quel droit réquisitionne-t-on la terre dans les pays du Sud pour planter des arbres et absorber les émissions excessives des pays du Nord ?
 
La décision de planter des arbres n’est que rarement prise par les populations locales, au mieux, elles sont consultées pour approbation.
 
Rares sont les pays du sud qui ont planifié des politiques de boisement et reboisement et, pourtant, nombreux sont ceux qui voient arriver les planteurs d’arbres qui veulent sauver la planète.
 
Chaque année, en Amérique latine, une journée internationale d’arrachage d’arbres est désormais organisée pour protester contre les plantations massives d’eucalyptus
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15 mai 2007 2 15 /05 /mai /2007 01:57

par Michael Parenti. Countercurrents.org, 26 mai 2007. 

L’objectif des grands groupes transnationaux est de réellement devenir transnationaux, c’est à dire de se positionner au-dessus du pouvoir souverain d’une nation, tout en étant servis par les pouvoirs souverains de tous les pays. (...)

Ces commissions - dont l’OMC en est un exemple typique - regroupent un panel de "spécialistes du commerce" qui s’érigent en juges des questions économiques, et qui se placent au-dessus du pouvoir et du contrôle populaire de tous les pays, s’assurant par là même la suprématie du capital financier international. Ce fonctionnement, appelé mondialisation, est considéré comme l’inévitable vecteur de croissance naturel profitable à tous. C’est en fait, un coup d’état mondial orchestré par les intérêts économiques du big business mondial. (...)

Agissant comme juge suprême au niveau mondial, l’OMC a rejeté des lois qui constituaient, selon elle, "un obstacle au libre-échange".

Elle a imposé au Japon des teneurs plus élevées en résidus de pesticides dans les produits alimentaires importés.

Elle a empêché le Guatemala de légiférer contre une publicité mensongère pour des aliments pour bébés.

Elle a fait lever dans divers pays l’interdiction de l’amiante, et fait changer la réglementation sur les économies de carburants et sur les normes d’émissions de polluants atmosphériques pour les véhicules à moteur. Elle s’est prononcée également contre les lois de protection de la vie aquatique et contre l’interdiction de fabrication de produits à partir d’espèces menacées.

L’interdiction dans l’Union Européenne de l’importation de bœuf américain bourré d’hormones, était massivement approuvé par les populations dans toute l’Europe, mais un panel de l’OMC composé de 3 membres a décidé que cette interdiction était contraire aux lois sur la liberté du commerce. (...)

L’OMC a rejeté la partie de la loi sur l’Air Pur aux US qui interdisait certains additifs dans l’essence parce cette mesure empêchait les importations en provenance de raffineries à l’étranger.

L’OMC a rejeté également la partie de la loi sur les Espèces en Voie de Disparition qui interdisait l’importation de crevettes capturées avec des filets sans dispositif de protection pour les tortues de mer.

Le libre échange, ce n’est pas le commerce équitable ; il profite à des pays puissants au détriment des faibles, et il sert les intérêts des riches au détriment de nous tous. La mondialisation, c’est revenir sur beaucoup de réformes du XX° siècle : pas de liberté de boycotter des produits, pas d’interdiction contre le travail des enfants, pas de salaire minimum vital ou d’avantages sociaux, pas de services publics qui puissent entrer en compétition avec les services privés, pas de protections sociales qui viennent réduire la marge des entreprises. (...)

Dans la même veine, l’OMC a décidé que le groupe américain RiceTec détiendrait les droits de propriété intellectuelle de toutes les nombreuses variétés de riz basmati, cultivé par les agriculteurs indiens depuis des siècles. Elle a également accordé à un groupe japonais les droits exclusifs au niveau mondial de la production de la poudre de curry. (...)

Ce qui est réduit à néant ici, c’est non seulement un certain nombre de bonnes lois qui traitent de l’environnement, des services publics, du droit du travail, et de la protection du consommateur, mais également le droit même de les promulguer. La souveraineté du peuple elle-même est cédée au profit d’une organisation du commerce ploutocrate et secrète qui prétend exercer un pouvoir plus important que celui du peuple, de ses tribunaux et de sa législation. Nous avons affaire ici à un coup d’état mondial perpétré par le grand capital sur les nations du monde. (...)

La lutte contre le libre échange c’est donc la lutte pour le droit à la démocratie politico-économique, aux services publics, et à un revenu social - c’est à dire le droit de ne pas être pieds et poings liés au grand capital.(...)

Incarnée par les accords de libre-échange, la mondialisation n’a pas grand-chose à voir avec le commerce et est tout sauf libre. Elle profite aux pays riches au détriment des pays pauvres, et aux classes riches d’un pays au détriment des citoyens ordinaires. C’est le nouveau spectre qui hante le même vieux monde.

Source:
Mondialisation et démocratie : quelques notions de base

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7 mai 2007 1 07 /05 /mai /2007 01:06

A l'heure actuelle on parle beaucoup de décroissance ou d'optimisation énergétique. On en parle surtout pour les énergies fossiles mais beaucoup moins pour l'agriculture ou l'élevage intensif. Comme par hasard, comme pour le trafic aérien personne n'en parle. Pourtant, la somme de ses effets néfastes est tantôt plus importante que la pollution industrielle ou automobile.

 

Dans l'industrie, l'habitat ou les transports on parle d'une réduction ou d'une optimisation d'un facteur quatre. Pour la viande, il nous suffirait de réduire notre consommation de 10% pour fortement réduire voire annuler la faim dans le monde. Face à un tel enjeu, pourquoi les végétariens font-ils doucement sourire? Ils devraient en réalité être portés en exemple au même titre que ceux qui proposent des alternatives viables à la démesure du système actuel. Nous nous attaquons au Goliath des énergies fossiles alors qu'en tant que consommateur final il serait bien plus simple de renoncer de façon unanime et solidaire à notre morceau de steak une fois de temps en temps pour constater un changement positif radical. Il n'y aurait plus de famines, moins de problèmes environnementaux, moins d'ennuis de santé et moins de gouffres financiers. Pas convaincus? Abordons donc le sujet selon différents points de vue.

 

Rentabilité
Dans notre monde mercantile et monétaire qui cherche à toujours maximiser le profit, l'élevage représente un réel paradoxe. Pour une même surface il est possible de produire 16 fois plus d'aliments végétaux que d'aliments animaux. En quoi le profit est-il maximisé en produisant moins avec des facteurs de production équivalents? En terme de calories, le rapport végétal animal est de 7. En terme de kilos de protéines, le rapport est de 9. Enfin, il faut 100 fois plus d'eau pour produire 500 grammes de bœuf que pour produire 500 grammes de tomates. Alors pourquoi cet acharnement? Parce que l'économie répond à la loi de l'offre et de la demande. Homo-mandibulus est demandeur, il a le pouvoir d'achat et donc peu importe les moyens ou les conséquences, dans son monde libéral à sens unique il aura toujours satisfaction.

 

Equitable
La production de viande - et agricole pour une bonne part - ne se maintient en Europe ou aux USA que grâce aux subsides, aides directes ou autres. Ces aides induisent des distorsions de marchés aux conséquences structurelles et humanitaires désastreuses. Désertion des campagnes, prix mondiaux au rabais, culture d'exportations privilégiées au détriment de cultures vivrières, anéantissement de l'agriculture paysanne, destruction du milieu et du paysage, sont autant d'élément qui gangrènent et stigmatisent l'inébranlable polarité riche pauvre. Pour fixer les idées, on estime actuellement à plus de 2 euros les subsides accordés en Europe par tête de bétail et par jour. Soit un peu plus que le revenu journalier des 2/3 de la population mondiale. Autre comparaison intéressante, le budget de la politique agricole protectionniste de l'Europe (PAC) est à peu près deux fois supérieur au montant annuel des exportations agricoles africaines (références 1 & 2).

 

Alimentaire
La plupart des peuples, depuis des millénaires, associent pour le plus grand bien de leur santé céréale et légumineuse: en Inde, riz et lentilles ; en Afrique du Nord, couscous et pois chiches ; au Mexique, maïs et haricots ; en Chine, riz et soja, etc., la viande n'étant utilisée que comme complément. Seuls les occidentaux utilisent la viande comme plat de résistance quotidien ou biquotidien(3). Le bétail des pays riches mange autant de céréales que les indiens et les chinois réunis (moitié de la population mondiale). A côté de cela, dans le monde, une personne meurt de faim toutes les 2 à 3 secondes.

 

Environnemental
L'eau et les sols sont contaminés par tous nos intrants agricoles qu'ils soient d'origine animale (lisier) ou chimique (engrais et produits phytosanitaires). Nos fleuves et nappes phréatiques sont devenus de vastes poubelles emplies de substances toxiques. Le taux de nitrates dans l'eau qui devrait rester inférieur à 50 milligrammes par litre est largement dépassé dans toutes les régions de l'industrie agro-alimentaire. La pollution par les nitrates est causée par les déjections animales et l'épandage d'engrais azotés qui rendent nos campagnes puantes et irrespirables.

Il y a pollution de l'atmosphère également puisque le cheptel bovin qui compte à lui seul 1 milliard 300 millions de têtes rejette chaque année 100.000 tonnes de méthane (CH4) dans l'atmosphère, molécule 23 fois plus puissante que le CO2 pour l'effet de serre. A ce propos, les engrais sont aussi responsables d'émissions de protoxyde d'azote (N2O), gaz 300 fois plus puissant que le CO2. L'agriculture et l'élevage industriel contribuent pour 1/4 à l'effet de serre (même proportion que pour l'automobile).

 

Partout dans le monde on sacrifie des forêts millénaires aux pâturages. Depuis 1960, on a coupé et brûlé 25% des forêts d'Amérique centrale afin de créer des pâturages pour le bétail. D'après une estimation, 100 grammes de hamburger provenant du bétail de ces bois, détruit 16,5 m2 de forêt tropicale. Quand on sait qu'un Mac Donald produit 25 millions d'hamburger par jour, cela fait 125 km2 de forêt humide en moins par jour. A ces sanctuaires de beauté et de biodiversité succèdent des espaces vert certes mais combien plus pauvres et tristes?

 

Ethique
L'élevage avec l'inhérent objectif de productivité et de rentabilité est devenu intensif. Ce qui implique que les animaux sont "élevés" ou plutôt entassés et gonflés dans de véritables mouroirs. L'espace alloué à chaque animal est proportionnel à la taille de son corps. Les mouvements les plus dérisoires et les plus indispensables comme se tourner, se coucher, se gratter, deviennent impossibles et ceci pendant des mois, pendant une vie! L'élevage en batterie nie l'existence de l'animal en tant qu'être sensible et ne respecte pas les besoins physiologiques élémentaires de centaines de millions d'êtres vivants. Les animaux vivent dans l'obscurité. Ils sont mutilés à vif on coupe les cornes des vaches, les canines des porcelets, les becs des volatiles, on castre tous les mâles. Tout cela pour éviter tout débordement ou cannibalisme. Du début à la fin de la chaine de production (élevage, transport, attente, abattage) l'animal est torturé, mutilé et souffre de manière inexprimable. Pourquoi s'offusquer puisque notre seul but est de produire de la viande?

 

Il faut savoir qu'actuellement, 9 porcs sur 10 sont élevés industriellement, 9 veaux sur 10 proviennent du secteur intensif et sur 100 oeufs consommés, 95 sont pondus en batterie. Si vous n'êtes pas convaincus, je vous suggère de visionner cette vidéo:
http://video.google.fr/videoplay?docid=4093730216074063220

 

Sanitaire
Aujourd'hui on sait enfin que l'élevage intensif a aussi pour revers de médaille l'aspect sanitaire. Dans ce type d'élevage, toutes les conditions son réunies pour permettre tant la propagation que l'émergence de souches à mutation rapide. Les possibilités de multiplications sur un grand nombre d'animaux, concentrés et immunodéprimés par leur conditions d'élevages sont en effet optimales(4).

Outre cet aspect, les techniques d'élevage - et d'agriculture - moderne ne vont pas sans la panoplie classique de l'agro-industrie et des biotechnologies. Pesticides, herbicides, engrais et manipulation génétiques en amont pour traiter et booster la croissance des plantes fourragères. Antibiotiques, hormones de croissance et anabolisant en aval pour traiter et booster la croissance de la viande. Les hormones peuvent augmenter la masse corporelle d'un animal d'un peu plus d'un tiers. C'est bien évidemment dans ce cadre que notre économie capitaliste s'y retrouve. La production et la commercialisation de toutes ces substances engendrent un négoce juteux faisant parfois l'objet d'un véritable trafic mafieux. Les experts scientifiques protégeant l'élevage aux hormones ont souvent des intérêts financiers dans les laboratoires produisant des anabolisants. Ce cas de figure se retrouve aussi pour les antibiotiques avec les firmes pharmaceutiques et pour les engrais, fertilisants ou produits phytosanitaires avec les firmes de l'agro-industrie.

 

Pour terminer, cerise sur le gâteau, nous n'avons rien trouvé de mieux que de nourrir des herbivores ou granivores comme des carnivores, pire, comme des charognards. L'alimentation pour l'élevage en batterie est en effet composées de cadavres pulvérisés (poussins broyés, animaux de ferme malades, chats et chiens euthanasiés, animaux de laboratoire, etc.). Ces farines animales reconnues responsables de la maladie de la vache folle (encéphalopathie spongiforme bovine) ont été interdites pour les ruminants mais elles sont toujours utilisées pour les porcs, les volailles et les poissons d'élevage.

 

En fin de compte, à la fin de la chaîne alimentaire, l'homme ingère, digère et assimile toutes les hormones, antibiotiques et substances qu'il a pu administrer au bétail ou à la volaille. Il ingère aussi toutes les toxines associées au stress, à la douleur, la peur et la détresse de ces animaux élevés et abattus dans des conditions pitoyables. En Europe, 70% des antibiotiques mis sur le marché sont donnés aux animaux industriels. L'Institut National Agronomique a calculé il y a quelques années qu'un français absorbait en moyenne par an mille cinq cents grammes de produits chimiques divers. Des expériences ont montré que l'angoisse suscitée chez un porc par l'audition des cris de ses congénères menés à l'abattoir, provoque le passage des colibacilles de l'intestin dans le sang et les muscles, rendant la viande impropre à la consommation.

 

En un mot comme en cent, quelque soit le point de vue sous lequel on l'aborde, rentable, équitable, alimentaire, environnemental, éthique ou sanitaire, manger de la viande en grande quantité, avec pour corollaire l'élevage industriel du mode vie occidental, est criminel et contribue activement aux problèmes économiques, sociaux et écologiques de notre planète. La consommation de viande telle que nous la connaissons est une abomination sans nom dont nous n'avons pas fini de mesurer les conséquences.

 

Qu'on ne s'y trompe pas, il n'a point été question ici du procès des éleveurs ou de nos pauvres ruminants ou volatiles mais bien des pratiques de notre société de consommation industrialisé à l'excès. Car si nous devons apprendre à consommer moins d'eau, d'électricité ou de produits en tout genre, nous devons aussi apprendre à consommer moins de viande. Apprendre à respecter la vie et à privilégier les petits producteurs responsables, proche de la terre et de leurs bêtes.

 

Références
(1)http://www.cidse.org/docs/200505230942364749.pdf?&username=guest@cidse.org&password=9999&workgroup=&pub_niv=&lang=&username=guest@cidse.org&password=9999
(2)http://citim.info/article.php3?id_article=209&astm_lang=fr

(3)http://terresacree.org/viande2.htm
(4)www.grappebelgique.be/article_pdf.php3?id_article=177

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6 avril 2007 5 06 /04 /avril /2007 23:48

La mobilisation face à l’expansion des aéroports et de leurs trafics est de plus en plus fréquente(1). Evidement ce n’est pas pour des raisons planétaires mais plutôt pour des raisons locales comme les expropriations et les désagréments sonores.

 

Récemment, le magazine Guardian à reçu un exemplaire de traité entre l’Union Européenne et les Etats-Unis qui nous empêcheraient de prendre une quelconque mesure pour réduire l’impact environnemental de ce trafic sans l’accord du gouvernement US (2). Ceci n’est pas le premier accord de ce genre. La convention de Chicago de 1944, soutenue maintenant par 4000 traités bilatéraux(3), impose qu’aucun gouvernement ne puisse taxer le fuel aérien. Les compagnies aériennes ont été nourries au biberon tout au long de leur vie.

 

Le développement d’aéroports est un domaine dans lequel « les règlementations peuvent se faire indépendamment des autres pays »(4). Il est donc tout à fait envisageable de maintenir ou réduire l’accroissement des vols par une restriction des capacités aéroportuaires. Evidement c’est exactement l’inverse qui se produit. Une troisième piste est en cours de construction à Heathrow, et des extensions similaires sont en cours à Stansted, Birmingham, Edinburgh et Glasgow(5). Douze autres aéroports ont déjà annoncé des plans d’extension(6). Selon « the House of the Commons Environmental Audit Committee », l’accroissement prévu par le gouvernement nécessitera « l’équivalent d’un nouvel Heathrow tous les 5 ans »(7).

 

Un tiers du transport international de passager transite par l’Angleterre. Le nombre de passager a été multiplié par cinq au cours des 30 dernières années(9). Le gouvernement prévoit qu’il aura plus que doublé pour 2030 pour arriver à 476 million de passagers par an(10). Le mot « prévoir » est probablement mal choisi. En offrant une telle capacité, le gouvernement s’assure effectivement d’une croissance certaine, rien de plus.

 

Tout le monde semble assez conscient de l’impact du trafic automobile ou de l’industrie sur le climat, par contre on ignore assez bien l’influence du trafic aérien. Et pourtant ces effets sont loin d’être négligeables. Ceci provient du fait que c’est la plus rapide source d’émission de gaz à effet de serre et que ces gaz sont directement libérés dans la haute atmosphère. Il en résulte que l’effet de serre des émissions aériennes est 2.7 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone seul (11). La combustion du carburant aérien libère entre autre de l’oxyde d’azote et de la vapeur d’eau. L’oxyde d’azote détruit la couche d’ozone. La vapeur d’eau forme des cristaux de glace dans la haute atmosphère (cirrus) qui capturent la chaleur terrestre. Selon les estimations du « Tyndall Centre for Climate Change Research », si vous additionnez l’effet du CO2 et celui de la vapeur d’eau (avec précaution car ils ne sont pas directement comparables), les émissions aériennes seules dépasseraient de 134% l’objectif du gouvernement pour l’émission globale de gaz à effet de serre en 2050(12). Le gouvernement à une technique infaillible pour traiter ce genre de problème. Les émissions du trafic aérien international sont tout simplement exclues de l’objectif.

 

A cet égard, dans l’état actuel des connaissances, il apparait impossible de concilier développement durable et croissance du trafic aérien. S’il y avait une réelle volonté, toutes les autres sources du réchauffement planétaire pourraient être remplacées ou réduites sans véritablement affecter notre liberté. Par contre, il n’existe aucune solution viable à long terme pour les moyens de transports à grandes vitesses.

 

Pourtant l’industrie clame qu’elle peut réduire ses émissions au moyen de nouveaux développements technologiques. Mais comme la Commission Royale sur la Pollution Environnementale le fait remarquer, ce but reflète plus un souhait plutôt qu’une réalité future(13). Il y a quelques contraintes technologiques basiques qui rendent toute amélioration substantielle impossible à envisager. Le premier problème réside dans le fait que nos avions ont une durée de vie remarquablement longue. Le Boeing 747 vole depuis 36 ans. Le “Tyndall Centre” prévois que le nouvel airbus A380 volera encore en 2070(14). Passer à des modèles plus efficaces représente un coût trop important.

 

Certains ingénieurs ont envisagé des avions à ailes creuses dans lesquelles les passagers prendraient place. La consommation de carburant pourrait ainsi être réduite de 30%. Mais la question de sécurité et de stabilité de ces avions est loin d’être prouvée(15). C’est pourtant l’idée la plus prometteuse actuellement. Comme le Conseil Consultatif pour la Recherche Aéronautique en Europe l’a dit, « dans l’état actuel des connaissances, les 10 prochaines années ne seront pas marquée par des progrès majeurs en la matière »(16). Et si l’efficacité s’améliore effectivement, cela ne résout pas nécessairement le problème. Les avions plus efficaces ont tendance à être plus bruyant (17) et à produire plus de vapeur d’eau (18). Même si la promesse de réduction de consommation de 30% pouvait être atteinte, elle n’annulerait seulement qu’une fraction du carburant supplémentaire causé par une demande toujours croissante.

 

Les compagnies aériennes continuent de parler d’avions fonctionnant à l’hydrogène mais, même si les problèmes techniques étaient résolus, le désastre serait encore plus important qu’avec les avions actuels. Comme la Commission Royale l’annonce : « passer du kérosène à l’hydrogène remplacera le dioxyde de carbone par un accroissement trois fois supérieur en vapeur d’eau »(19). L’usage de bio fuels nécessiterais plus de terre arable que la planète n’en possède(20). Le gouvernement Britannique admet qu’ « il n’y a actuellement pas d’alternative viable au kérosène comme carburant aérien».

 

Les nouvelles données de consommation de carburant tant pour des trains ou des bateaux à très grande vitesse évoquent des émissions de carbone comparables à celles des avions(22). Tout cela signifie que si nous voulons mettre un terme au réchauffement terrestre, il nous faut cesser nos déplacements à des niveaux de vitesses largement supérieurs à ceux que la planète peut supporter.

 

Malgré une forte démocratisation des prix, c’est encore ceux qui ont un grand pouvoir d’achat qui voyagent le plus. Les gens possédant une seconde résidence à l’étranger prennent en moyenne 6 vols aller-retour par an (24), alors que ceux qui n’ont pas les moyens ne seraient responsables que de 6% des vols (25). La majeure partie de l’accroissement du transport de passagers prévu par l’Etat proviendra des 10% les plus riches (26). A contrario, ceux qui seront le plus violement affectés par les changements climatiques feront partie des plus pauvres. Déjà, d’après des climatologues, les sécheresses actuelles en Ethiopie, causant la mort de million de personnes, sont associées à l’accroissement de température de l’Océan Indien(27). Près de 92 millions de Bangladeshi pourraient devoir quitter leurs terres au cours de ce siècle(28) juste pour nous permettre de faire nos courses à New York.

 

Voler tue. Nous le savons tous, et nous le faisons tous. Et, à moins d’une prise de conscience solidaire, nous ne cesserons de le faire que quand les gouvernements reverront leurs politiques et commenceront à fermer des aéroports.

 

[Traduit du texte We Are All Killers de George Monbiot]

 

References:

1. John Vidal, 20th February 2006. Heathrow protesters seek help of direct action group. The Guardian. And see http://www.planestupid.com/  

2. Andrew Clark, 20th February 2006. ‘Open skies’ air treaty threat. The Guardian.

3. Royal Commission on Environmental Pollution, 29th November 2002. The Environmental Effects of Civil Aircraft in Flight. Special Report.

4. Department for Transport, December 2003. The Future of Air Transport. White paper.

5. John Vidal, ibid.

6. ibid.

7. Select Committee on Environmental Audit, 10th March 2004. Third Report. http://www.publications.parliament.uk/pa/cm200304/cmselect/cmenvaud/233/23305.htm#a5

8. Department for Transport, ibid.

9. ibid.

10. Select Committee on Environmental Audit, ibid.

11. Intergovernmental Panel on Climate Change, 2001. Aviation and the Global Atmosphere. http://www.grida.no/climate/ipcc/aviation/064.htm

http://en.wikipedia.org/wiki/Contrail

http://www.atmosphere.mpg.de/enid/Le_climat_en_quelques_mots/-_La_haute_atmosph_re_402.html

12. Alice Bows, Paul Upham, Kevin Anderson, 16th April 2005. Growth Scenarios for EU & UK Aviation: contradictions with climate policy. Tyndall Centre for Climate Change.

13. Royal Commission on Environmental Pollution, ibid.

14. Tyndall Centre for Climate Change, 2005. Decarbonising the UK - Energy for a Climate Conscious Future.

15. Royal Commission on Environmental Pollution, ibid.

16. Cited by the Select Committee on Environmental Audit, ibid.

17. Royal Commission on Environmental Pollution, ibid. Paragraph 4.22.

18. Thematic network of the European Commission on Aircraft Emissions and Reduction Technologies, 27th November 2000. Report on the European Workshop “Aviation, Aerosols, Contrails and Cirrus Clouds” (A2C3), Seeheim near Frankfurt/Main. http://www.aero-net.org/a2c3/a2c3_summary.pdf

19. Royal Commission on Environmental Pollution, ibid.

20. See http://www.monbiot.com/archives/2004/11/23/feeding-cars-not-people/

21. Department for Transport, ibid.

22. I have draft figures from Roger Kemp at the University of Lancaster and George Marshall of the Climate Outreach Information Network, which I will publish in Heat: how to stop the planet burning, in September.

23. Mori poll conducted for Freedom to Fly MORI Poll, January 2002. Cited by Friends of the Earth et al, in Aviation: the plane truth. http://www.foe.co.uk/resource/factsheets/aviation_myths.pdf   

24. HACAN/Clear Skies, 2005. Cited by Transport 2000 in Facts and figures: aviation. http://www.transport2000.org.uk/  

25. Civil Aviation Authority, 2004. Cited by Transport 2000 in Facts and figures: aviation. http://www.transport2000.org.uk/  

26. Department for Transport, Cited by Friends of the Earth et al, in Aviation: the plane truth. http://www.foe.co.uk/resource/factsheets/aviation_myths.pdf

27. James Verdin, Chris Funk, Gabriel Senay and Richard Choularton, 2005. Climate science and famine early warning. Philosophical Transactions of the Royal Society, doi:10.1098/rstb.2005.1754.

28. eg http://www.independent-bangladesh.com/news/jan/17/17012005mt.htm#A3

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9 mars 2007 5 09 /03 /mars /2007 23:25

Les carburants végétaux ne sont pas bios: ils sont issus de plantes cultivées avec toute l'artillerie lourde des intrants de l'agrochimie et des pesticides. Les termes "biodiesel", "bioéthanol" et "biocarburants" sont passés en un temps record dans le langage commun, suite à un énorme matraquage publicitaire et médiatique. Ces carburants végétaux sont obtenus grâce à des processus d'extraction industrielle très complexes. Le terme "bio" signifie "vie". On voit difficilement ce qui permettrait à ces carburants végétaux de mériter le préfixe bio. Parle-t-on de bioblé, ou de biotomate ou de biomaïs?  Nous sommes là au cœur d'une gigantesque arnaque sémantique. C'est bien plutôt de "nécrocarburants", de "nécroéthanol" et de "nécrodiesel" qu'il faudrait parler. Nécro signifie mort et ce préfixe seul peut qualifier les aspects techniques, écologiques et humains de cette sinistre farce.  Les carburants végétaux ne sont pas verts, ils seraient même plutôt rouges, de la couleur du sang. Ils vont accroître l'immense tragédie de la sous-nutrition, de la mort de faim, de la misère sociale, du déplacement des populations, de la déforestation, de l'érosion des sols, de la désertification, de la pénurie en eau, etc.  Les grands groupes pétroliers, alliés à ceux de l'agro-alimentaire, de l'agrochimie,  des biotechnologies et des semenciers, pour lancer cette farce grotesque, tentent de tranquilliser le citoyen en prétendant que les carburants végétaux ne représentent aucune "concurrence pour les filières alimentaires".
http://www.kokopelli.asso.fr/articles/necro-carburants.html

 

DES EXEMPLES?


* L’Indonésie, qui possède près de 80% des dernières forêts tropicales primaires d’Asie du Sud-Est, a perdu en 50 ans 72% de ses forêts anciennes. Les plantations de palmier à huile, qui ont sextuplé depuis 1985 en Indonésie, seraient « responsables » d’au moins la moitié de la réduction de l’habitat des orangs-outans entre 1992 et 2003 et de la disparition de 5 000 orangs-outans par an. http://www.gondwana-agency.com:80/Les.dsastres.de.la.culture.dhuile.de.palme.sur.la.biodiversit..la.une.dun.congrs.scientifique.-236.html


* Les agro-carburants entrent en concurrence directe avec les cultures alimentaires. http://www.infosdelaplanete.org/1578/la-penurie-de-mais-source-de-conflits-.html. Un plein de 50 litres de bioéthanol correspond à  250 kg de maïs, de quoi nourrir une personne pendant une année. Un plein, une personne...


* Les agro-carburants issus de l'huile de palme
(majorité des biofuels car moins couteux que colza ou autres) émettent 10 fois plus de CO2 que le pétrole! Les principales raisons sont l'assèchement des tourbières, les feux de forêts et la substitution de forêts tropicales par des palmiers. http://www.wetlands.org/news.aspx?ID=804eddfb-4492-4749-85a9-5db67c2f1bb8


* Le développement du palmier à huile va de pair avec la destruction à grande échelle des forêts tropicales humides et s’accompagne de graves violences et de violations des Droits Humains. En Colombie, des ONG internationales ont consigné 113 meurtres ainsi que des expulsions dans les bassins des rivières Curvaradó et Jiguamiandó (région de Chocó) menées par des paramilitaires qui travaillent avec les entreprises palmicultrices, en vue de s’emparer des terres qui appartiennent légalement aux communautés afro-colombiennes. De nombreuses ONG ont documenté ces exactions et ont condamné ces violations des Droits Humains. http://www.amisdelaterre.org/-Agrocarburants-.html#nb4


* L'Europe table sur 10% à 20% de biocarburants pour 2020, au-delà du seuil de viabilité environnemental et social établi à 5% par la Bank Sarasin assess biofuels sustainability.
http://www.greencarcongress.com/2006/08/bank_sarasin_as.html

 

D'AUTRES REFERENCES?

* http://terresacree.org/supercherie.htm

* http://www.lemonde.fr:80/web/article/0,1-0@2-3244,36-918907@51-945286,0.html

* http://www.lepost.fr:80/article/2007/10/11/1034745_biocarburants-c-est-une-catastrophe-totale-pour-les-affames-du-monde.html

* http://environnement.branchez-vous.com/2007/09/etude_de_locde_les_biocarburan.html

* http://www.aves.asso.fr:80/article.php3?id_article=547

* http://risal.collectifs.net:80/spip.php?article2309

* http://www.la-vie-rurale.ca/contenu/12077

* http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=2948

* http://terresacree.org/biocarburants.htm

* http://terresacree.org/biocarburants2.htm

* http://terresacree.org/biocarburants3.htm

* http://terresacree.org/biocarburants4.htm



ALORS POUQUOI??? Qui pousse derrière?

http://www.amisdelaterre.org/IMG/doc/CEO_agrocarb_UE_-2.doc

Voici un document qui dévoile les mécanismes européens de décision et comment la Commission européenne suit la feuille de route tracée par les industriels du pétrole, de l’automobile et des biotechnologies.


Si vous êtes convaincu, place à l'action:

http://ec.europa.eu/commission_barroso/president/focus/cap/index_en.htm.

Barroso souhaite atteindre 10% d'agro-carburants pour 2020. Le score actuel est de 90% en faveur de l'industrie qui a fait de son mieux. A nous de jouer maintenant citoyens et citoyennes de cette bonne vielle terre. Un simple click suffit…

N'oubliez pas, la Terre est capable de nous offrir 1,8ha d'espace productif. Et nous Européen en utilisons déjà 5 à 6 en moyenne sans agro-carburants!
La transformation massive d'aliments en agrocarburants et la spéculation sur ceux-ci sont les principaux responsables de la hausse des prix alimentaires.

 

 

 

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3 mars 2007 6 03 /03 /mars /2007 23:26
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