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Présentation

  • : Démocratie? Ou Ploutocratie?
  • : Pas d'issue aux grands défis de l'humanité (pétrole, eau, famines, biodiversité, érosion, climat...) sans changement de paradigme et TOTALE remise en question tant au niveau individuel que pluriel (mode de vie, économie, progrès…)
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Tonnes CO2/personnes/an

2 = capacité d'absorption de la terre
4 = moyenne mondiale (2 fois trop)
8 = émission moyenne d'un Européen (4 fois trop)
20 = émission moyenne d'un Américain (10 fois trop)
0,09 = émission moyenne d'un Burkinabé
0,06 = émission moyenne d'un Ethiopien

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Bon à savoir

- La production d'un kilo de bœuf nécessite autant d'eau qu'une douche (débit de 18 litres par minute) quotidienne de 5 minutes pendant 2 ans.


- En Europe, chaque tête de bétail est subsidiée à plus de 2 euros par jour, soit un peu plus que le revenu journalier des 2/3 de la population mondiale.

 

- Le total des actifs financiers (crédits et spéculations) atteint 6,7 fois le PIB mondial!

 

- Dans le Pacifique Nord, les courants océaniques charrient des millions de tonnes de plastique. Leur accumulation couvre désormais une zone grande comme 6 fois la France.


- Seuls 1,6% des dépenses militaires ou 4,3% des subventions agricoles sont nécessaires pour assainir les besoins en eau de 80% des Africains.


- La fortune des 3 individus les plus riches de la planète est supérieure au PIB des 48 pays les plus pauvres (600 millions de personnes).


- Les pays en développement, qui subissent durement les dérèglements climatiques, ont produit moins de 20% des 350Gt (giga tonne) de CO2 accumulé dans l’atmosphère depuis 1850, alors qu’ils représentent 80% des terriens.


- Pour la banque mondiale, de 2006 à 2008, les prix alimentaires ont augmenté de 85%. Dans les pays pauvres, les dépenses alimentaires représentent 60 à 90% des budgets des ménages…


- Un plein de 50 litres de bioéthanol correspond à  250 kg de maïs, de quoi nourrir une personne pendant une année.


- Par an, les avions commerciaux émettent autant de CO2 que toute l'Afrique.


- L'élevage industriel consomme autant de céréales qu'Indiens et Chinois réunis (moitié de la population mondiale).

- La production, le stockage, le transport et le conditionnement d'une calorie alimentaire issue de l'agriculture conventionnelle nécessite 40 calories fossiles!


- D'autres chiffres ici

 

Archives

Citations & Livres

Aucun être humain ne vient au monde pour éviter à ses frères la peur de mourir en niant le corps par le travail et l'intellectualisation du monde. [Raoul VANHEIGEM] Adresse aux vivants sur la mort qui les gouverne et l'opportunité de s'en défaire

 

Ce que fait actuellement la logique de marché, c'est jouer sur la méfiance radicale de l'être humain à l'égard du détachement, ancrée dans l'énergie angoissée du besoin, pour pouvoir inverser l'énergie renonçante du Désir en énergie compulsive de l'envie. [Christian ARNSPERGER] Ethique de l'existence post-capitaliste

 

Le discours économique a une fonction terroriste, celui d'évincer le citoyen du débat [cité par Marie Martin-Pêcheu] Bio-économie

 

La monnaie et l’économie existent parce que l’homme n’a pas confiance en son prochain, qu'il suppose – souvent à raison - vouloir obtenir un échange gagnant. Il veut des garanties. Mais les garanties ne tiennent pas leurs promesses et se révèlent incapables d’empêcher l’injustice. [Didier LACAPELLE] Manuel d'anti-économie

 

Pour ceux qui connaissent le sens profond des choses, les paroles brèves sont des commentaires ; Pour ceux qui se fient aux apparences, les vastes discours ne sont que des abrégés imprécis. [Mawlânâ Djalâl Od-Dîn Rûmî] La geste de Taliesin

 

Notre époque a besoin d’une grande bouffée d’air frais, qui la revivifie. Vienne le temps où chaque individu, rejetant l’apathie dont tire sa force le pouvoir léthargique qui l’opprime, se change en guerrier sans armure et sans autre arme qu’une invisible force de vie. Qu’il combatte sans relâche pour ce qu’il a d’unique et de plus cher au monde, sa propre existence, vrai champ de bataille où nerfs, muscles, sensations, pensées répondent à la sollicitation de désirs obnubilés par la passion de jouir et que contrarient, refoulent, mutilent et nient les mécanismes d’une économie qui exploite le corps à l’égal de la terre. [Raoul VANEIGEM] Nous qui désirons sans fin


A travers le voile de notre vision rationnelle, la lumière du Réel se brise, et la transforme en une autre vision, comme la lumière du soleil dans la pluie donne l'arc-en-ciel. L'homme, devenu conscient du soleil, comprendra l'arc-en-ciel d'une facon différente. Mais celui qui aura le courrage de tourner le dos à ce qui n'est que l'arc-en-ciel, verra le soleil lui-même. L'homme ressent en lui-même et en son monde, la promesse d'une Réalité qui, à l'origine de son développement rationnel, se cache. [Karlfried GRAF DÜRCKHEIM] 
La percée de l'être ou les étapes de la maturité


L'écologie extérieure sans écologie intérieure n'est qu'illusion. Si intérieurement, l'esprit est mu par des violences passionnelles, cela se traduira inévitablement en comportements extérieurs. Intérieur et extérieur sont interdépendants. Sans un changement intérieur de mentalité et de relation, vouloir un changement à l'extérieur est illusoire. [Denys RINPOCHE]


L'économie politique a placé sur un podium quelques-unes de nos dispositions naturelles les plus vilaines : le matérialisme, l'esprit de compétition, la gloutonnerie, la vanité, l'égoïsme, la myopie intellectuelle et la toute bête cupidité. [Hazel HENDERSON] cité par Fritjof Capra dans Sagesse des sages

Si la logique en place est si tenace, c'est peut-être que quelque chose au fond de nous même y collabore - quelque chose qui participe de l'angoisse et du déni de notre condition d'humains. Les voies de sorties, les plus pertinentes de l'économie capitaliste ne sont donc pas économiques. Elles sont existentielles. [Christian ARNSPERGER] Critique de l'existence capitaliste, Pour une étique existentielle de l'économie

Notre siècle de rationalité matérialiste, de pesanteur minérale, de substances toxiques largement répandues, d'une science presque totalement asservie au profit, a porté atteinte au monde sensible qui constitue l'enveloppe vivante et vitale de notre planète. Il semble que ce ne soit qu'à l'aune du sacré que nous pourrions mesurer l'ampleur de notre responsabilité. "J'entends par sacré ce sentiment humble où la gratitude, la connaissance, l'émerveillement, le respect et le mystère s'allient pour inspirer nos actes, les éclairer et faire de nous des être très présents au monde, mais affranchis des vanités et des arrogances qui révèlent bien davantage nos angoisses et nos faiblesses que notre force." [Pierre RABHI] Conscience et environnement

Comme une rivière crée les berges qui la contiennent, l'énergie en quête de vérité crée sa propre discipline sans aucune forme de contrainte; et comme la rivière trouve la mer, l'énergie trouve sa propre liberté.
[Jiddu KRISHNAMURTI]
Le sens du bonheur

Vous devez être le changement que vous voulez voir dans ce monde.

[GHANDI]

Richesse c'est pouvoir. C'est le pouvoir d'acheter; c'est un droit de commandement sur tout le travail d'autrui.
[HOBBES]


Science sans conscience, n'est que ruine de l'âme
[RABELAIS]


Rien n'est si dangereux qu'un ignorant ami; Mieux vaudrait un sage ennemi
[Jean de la FONTAINE]

Chaque fois que l'humanité est amputée d'une de ses langues, une de ses cultures, un de ses peuples, ce sont ses propres enfants qui deviennent orphelins d'une partie d'elle même.
[Patrick BERNARD] www.icrainternational.org

Les paradis fiscaux ne sont pas qu'un phénomène marginal réservé à quelques milliardaires, quelques affairistes et beaucoup de mafieux. C'est, au contraire, « une infrastructure essentielle de la finance internationale ». Christian Chavagneux & Ronen Palan


La richesse se mesure au nombre de choses que nous pouvons laisser intactes
[THOREAU]

 

26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 23:56

Monsanto et consort vont vite, très vite ! Il faut dire qu’avec la débâcle financière, des échéances climatiques et environnementales de plus en plus pesantes, le grand capital est en mal de placements. Le secteur de l’automobile, de l’industrie et de l’assurance déguste encore, celui de l’énergie et des TIC stagne, reste donc le haut potentiel de la santé, de l’alimentaire et de l’agriculture.

 

A propos d’agriculture, la dernière trouvaille en date ne manque pas de piment.

 

Un petit mot d’explication avant tout. Il faut en effet savoir que l’azote est la principale source d’alimentation de la plante pour la constitution des acides aminés formant les protéines, composants clés du vivant. Il faut aussi savoir que l’azote n’existe pas sous forme minérale dans le sol comme le phosphore, la postasse ou les oligoéléments (fer, calcium, magnésium, manganèse…). Certaines plantes, appelées légumineuses, ont donc développé une symbiose racinaire avec une bactérie, appelée rhizobia, capable de synthétiser l’azote atmosphérique. En agriculture biologique, les légumineuses sont souvent utilisées en inter-culture pour enrichir le sol en azote, principale source d’alimentation de la plante. Efficacité  à court terme oblige, l’agriculture conventionnelle a préféré opter pour des engrais chimiques de synthèse polluant les sols [1], l’eau [2] et l’air [3].

 

Trêve d’explications, la dernière trouvaille, donc, consiste à injecter rhizobia directement dans les semences. Comme ça, plus besoin d’engrais et moins de pollution. Une formidable idée à la fois économique et écologique! Une idée écolo-technico-commerciale qui me fait penser aux agro-carburants… Bien sûr, on ne se pose pas la question de savoir pourquoi le long processus évolutif a voulu que rhizobia existe dans la racine et pas dans la semence. A noter que rhizobium vient du grec "Riza" qui signifie racine et "Bios" vie. Après passage de Monsanto, il ne reste plus grand chose de Riza et de Bios!

 

Comble d’ironie, l’agriculture intensive tire parti des enseignements de l’agriculture biologique en pratiquant le semi-direct sans labour. Un labour en profondeur déstructure en effet le sol et active la dégradation de la matière organique en libérant du CO2. De plus en plus de publications faisant autorité commencent à reconnaitre les méfaits d’un profond travail du sol qui détruit la vie et la structure du sol gage de fertilité. Une affaire en or pour Monsanto qui a réfléchi (seulement quand il s’agit de faire du pognon). En dehors des semences stériles Terminator [4], l’autre bras armé de Monsanto est le dénommé Rondup, aussi puissant et connu que le BigMac de MacDo. Rondup qui détruit tout sur son passage sauf les semences génétiquement modifiées appelées Rondup ready et brevetées Monsanto, bien-sûr. Le calcul est donc vite fait : il n’est plus nécessaire de labourer ou de bien défricher une parcelle, il suffit d’arroser au Rondup une parcelle préalablement ensemencée de plants résistants au fameux herbicide.

 

Il est aussi piquant de noter que le glyphosate, matière active du Rondup, bloque la synthèse des acides aminés au niveau de tous les organes de réserve (feuille, rhizome, bulbe). Donc, d’un côté on injecte rhizobia dans la semence pour avoir de l’azote et faire des acides aminés et de l’autre, on bloque la synthèse des acides aminés !? Un beau tour de force assez contre-nature non ?


Revenons au semi-direct. Puisque cette pratique fait partie des Mécanismes de Développement Propres (MDP) adoptés en juillet 2009 par la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques, les OGM Rondup ready de Monsanto peuvent dès lors bénéficier de crédits carbone. C’est-y pas beau tout ça ?

 

Plus extraordinaire encore est le soutient du WWF au génie de Monsanto & Cie ! Il n’y avait pourtant rien de nouveau sous le soleil à part qu’ils viennent seulement de se rendre compte qu’ils pouvaient directement semer en gagnant sur 2 tableaux : pas de labour et primes pour bonnes pratiques agricoles. La réputation de Monsanto n’est plus à démontrer tant nous avons vu défiler de films et documentaires dénonçant leurs pratiques (agricoles, sociales, environnementales et politiques) [5]. Mais qu’en est-il du mignon panda du WWF?

 

La Table Ronde sur le Soja Responsable (RTRS) est une large coalition comprenant de grands groupes industriels et des groupes environnementalistes comme le WWF. Depuis 2004, elle essaye de développer une série de critères « durables » pour la production intensive en monoculture du soja en Amérique du Sud. Les critères de la Table Ronde n’excluent pas les OGM, ce qui n’a rien d’étonnant puisque Monsanto et Syngenta l’ont rejoint en février 2009. Ces dernières années, le WWF a aussi fondé la Table Ronde sur l’Huile Palme Durable (RTSO), l’Initiative pour une Meilleure Canne à Sucre (BSI) et la Table Ronde sur les Biocarburants Durables (RTSB). Le WWF joue un rôle clé en permettant aux plus grandes sociétés de l’agrobusiness de se donner un semblant de responsabilité sociale et environnementale et en leur permettant d’écoblanchir la production de matières premières mondiales (souligné par le traducteur). Ces initiatives ont aussi pour but de détourner, de fausser et d’affaiblir les accords politiques internationaux. Les critiques contre la Table Ronde pour le Soja Responsable sont largement reprises au sein des mouvements sociaux et écologistes en Amérique du Sud. Aucun de ces mouvements ne participe à cette Table Ronde.[6]

 

L’agrobusiness, en voilà une filière juteuse. Un mariage des biotechnologies au monde du pétrole, de la chimie, de l’alimentaire, pharmaceutique, cosmétique, et maintenant, celui des grandes ONG environnementales ! Une bonne grosse soupe d’oseille parfumée de conscience pour « passer l’hiver ». Et comme dessert, des ONG sociales qui nous vendent du « Monsanto Ethique & Solidaire » ?

 

Monsanto primé pour bonnes pratiques écologiques, le WWF soutenant les pires pratiques de l’agrobusiness, Obama prix Nobel de la paix !!! Attendons encore un peu et on va nous canoniser Hitler pour avoir préalablement dépeuplé la planète !

 

Note :

[1] Pour le sol, les engrais minéraux acidifient, salinisent et dégradent l’humus avec pour conséquence un mort assurée des micro-organismes et champignons, siège des dégradations et échanges de nutriments avec les plantes. http://www.natpro.be/~natpro/pdf/2007/0702.pdf, Cfr. paragraphe  Des plantes « déséquilibrées ».

 

 

[2] Pollution d’eau par les nitrates et nitrosamines http://www.vedura.fr/environnement/pollution-nitrate

 

[3] Pour la pollution de l’air, précisons que le protoxyde d’azote (N2O) dérivé de production ou de dégradation d’engrais est un gaz à effet de serre 298 fois plus puissant que le CO2 http://www.manicore.com/documentation/serre/gaz.html

 

[4] La technologie Terminator modifie génétiquement les plantes pour produire des graines stériles à la récolte. Mise au point par l’industrie agrosemencière et le gouvernement des É.-U., elle empêche les agriculteurs de réutiliser les semences pour les forcer à en acheter de nouvelles à chaque saison de culture. http://www.combat-monsanto.org/spip.php?article187&var_recherche=terminator

 

[5] http://www.combat-monsanto.org/

Le Monde selon Monsanto, Marie-Monique Robin

Round Up: Monsanto définitivement condamné pour "publicité mensongère"

 

[6] http://www.combat-monsanto.org/spip.php?article462 Cfr. paragraphe Plateforme d’écoblanchiment

 

Source :

http://www.combat-monsanto.org/spip.php?article462

 

 

Lire aussi:

Dans les Coulisses du WWF

« L' amarante » pas marrante du tout pour Monsanto !

OGM, une bénédiction pour la santé?

Compenser nos émissions de CO2 en plantant des arbres

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30 mai 2009 6 30 /05 /mai /2009 02:50


L'amarante, aussi appelée "queue de renard" ou "blé des incas", l'un des aliments les plus anciens du monde, défie Monsanto…

Si ce n’est pas un signe ça… Le blé des incas face au blé du monde moderne ! Aussi symbolique que l’effondrement des « twin towers » ! La lutte anti-amarante va-t-elle supplanter celle du terrorisme ? fléau que l’on sait ô combien dangereux et menaçant (comme le H1N1) pour notre sécurité, notre santé et nos petites vies pépères d’homme blanc bien pensants…

 


 



 

Le blé des incas

Le « blé » du monde moderne

Nom scientifique: 

Amaranthus retroflexus (photo ci-dessus)

Monsanto

Nom vernaculaire:

Amarante, biteku teku, queue de renard, blé des incas

Nécroto, Céréale Killer, Debt & Hunger, India Suicide, Private army, Life destroyer, etc.

Famille:

Amarantacées

Ploutocrates

Type:

Herbe

Arrogant

Couleur:

Vert

Rouge sang

Age:

Quelques milliers d’années

Une centaine d’année tout de même !

Taille:

Maximum 3 mètre

Croissante même en période de crise : Bénéfice record pour Monsanto fin 2008

Origine:

Plateaux andins

Chigago, deuxième centre industriel des Etats-Unis, fixe les prix du blé et du soja aux Etats-Unis.

Encrage à la Terre:

Maximal, enracinement profond

Nul

Exigences:

Minimales (sol pauvres, peu d’eau)

Maximales (déstructurations, délocalisations, surveillance)

Résistance:

Maximale, bonne résistance aux maladies et aux parasites

Bonne sous conditions draconiennes (semi, humidité, irrigation, drainage, épandage, récolte), sans quoi c’est… la mort. 

Composition:

* Teneurs élevées en acides aminés et divers nutriments (calcium, phosphore, fer, potassium, zinc, vitamine E et complexe vitaminique B).

* Richesse en lysine (un acide aminé plutôt rare dans les céréales)

Roundup, Glyphosate, PCB, Agent orange, 2.4.5-T, Posilac, Pyralène, Terminator, Yielgard, dioxine, hormone de croissance, rGBH

Vertus:

* Apports nutritionnels conséquents qui pourraient résorber les problèmes de scorbut et de kwashiorkor
* Bénéfique pour les malades du VIH. La lysine permettrait à l’organisme de lutter contre le virus de l’herpes génital, en inhibant sa croissance et sa multiplication.
Plus d'infos: L’amarante contre la malnutrition en Afrique?

Néant. Absence totale de sens moral, de bonté, d’empathie, d’ouverture d’esprit, de respect de la vie, etc.

Plus d'infos:

Fiche technique

Fiche technique

Et aussi quelques articles sur les

Biotechnologies et OGM




OGM : la menace des « super mauvaises herbes » s’amplifie

par Jean Étienne (Mondialisation.ca)

 

Cinq mille hectares de culture de soja transgénique ont été abandonnés par les agriculteurs en Géorgie, et 50.000 autres sont gravement menacés par une mauvaise herbe impossible à éliminer, tandis que le phénomène s'étend à d'autres états. La cause : un gène de résistance aux herbicides ayant apparemment fait le grand bond entre la graine qu’il est censé protéger et l’amarante, une plante à la fois indésirable et envahissante…

 

En 2004, un agriculteur de Macon, au centre de la Géorgie (à l'est des Etats-Unis), applique à ses cultures de soja un traitement herbicide au Roundup, comme il en a l’habitude. Curieusement, il remarque que certaines pousses d’amarantes (amarante réfléchie, ou Amarantus retroflexus L.), une plante parasite, n’en semblent pas incommodées… Pourtant, ce produit est élaboré à partir de glyphosphate, qui est à la fois l’herbicide le plus puissant et le plus utilisé aux Etats-Unis.

 

Depuis, la situation a empiré. Actuellement, et rien qu’en Géorgie, 50.000 hectares sont atteints et nombre d’agriculteurs ont été contraints d’arracher leurs mauvaises herbes à la main… quand c’est possible, considérant l’étendue des cultures. A l’épicentre du phénomène, 5.000 hectares ont été tout simplement abandonnés.


Comment en est-on arrivé là ?

Tous les champs victimes de cette envahissante mauvaise herbe avaient été ensemencés avec des graines Roundup Ready, produites par la société Monsanto. Celles-ci comportent une semence ayant reçu un gène de résistance au Roundup, un herbicide également produit par Monsanto. L’argument publicitaire de la firme repose sur le moindre coût représenté par le traitement d’une culture ainsi protégée contre un herbicide total auquel elle est devenue insensible, plutôt que de l’application d’un herbicide sélectif, plus cher à l’achat.

 

Selon un groupe de scientifiques du Centre for Ecology and Hydrology, organisation britannique à Winfrith (Dorset), il y aurait eu transfert de gènes entre la plante OGM et certaines herbes indésirables, comme l’amarante. Bien que considéré comme très faible car n’ayant jamais été détecté lors d’essais, le risque ne serait cependant pas nul.

 

Pour Brian Johnson, généticien et chercheur britannique, spécialisé, entre autres, dans les problèmes liés à l’agriculture, la cause ne fait aucun doute. « Il n’est nécessaire que d’un seul évènement (croisement) réussi sur plusieurs millions de possibilités. Dès qu’elle est engendrée, la nouvelle plante est titulaire d’un avantage sélectif énorme, et elle se multiplie rapidement, martèle-t-il. L’herbicide puissant utilisé ici, à base de glyphosphate et d’ammonium, a exercé sur les plantes une pression énorme qui a encore accru la vitesse d’adaptation. »

 

La firme Monsanto ne nie pas le problème. Lors d’une interview accordée sur la chaîne de télévision France24, Rick Cole, responsable du développement technique, a estimé que ces « super mauvaises herbes » (superweeds, un terme désormais souvent employé) peuvent être maîtrisées. Pourtant, un communiqué émanant directement de la firme annonce que les vendeurs incitent les agriculteurs à alterner Roundup et un autre herbicide comme le 2-4-D (acide 2,4-dichlorophénoxyacétique).

L’amarante vous salue bien…

En attendant, l’amarante « mutante » se porte bien et prolifère. Chaque plante produit en moyenne 12.000 graines par an, et celles-ci peuvent rester en état de vie suspendue de 20 à 30 années avant de germer lorsque les conditions lui sont favorables. Profondément enracinées, elles sont très difficiles à arracher, comme le constatent de nombreux agriculteurs, non seulement en Géorgie mais aussi en Caroline du Sud, en Caroline du Nord, en Arkansas, au Tennessee et au Missouri, contraints de passer au désherbage manuel… ou de baisser les bras.

 

D’autres cultivateurs envisagent de renoncer aux OGM et de revenir à une agriculture traditionnelle. Ainsi Alan Rowland, producteur et marchand de semences de soja à Dudley (Missouri), affirme que plus personne ne lui demande de graines Monsanto de type Roundup Ready alors que ce secteur représentait 80% de son commerce il y a peu. Aujourd’hui, la demande en graines traditionnelles est très forte et les grains OGM ont disparu de son catalogue.

 

Stanley Culpepper, spécialiste des mauvaises herbes à l’université de Géorgie, annonce que de nombreux agriculteurs américains sont en effet désireux de retourner à une semence traditionnelle, mais pas seulement à cause de la résistance des plantes parasites, car « l’utilisation des OGM devient de plus en plus chère et tout se joue sur une question de rentabilité », affirme pour sa part Alan Rowland.

 

Un manque flagrant de statistiques et d'informations

On pourra cependant déplorer le manque de précision des données statistiques permettant de quantifier la relation entre semences OGM, nombre de plants résistants apparus et quantité d’herbicide utilisé. En 2008 en effet, alors que les media agricoles américains relataient de plus en plus de cas de résistance, le gouvernement des Etats-Unis a pratiqué d’importantes coupes budgétaires qui ont contraint le Ministère de l’Agriculture à réduire, puis arrêter certaines de ses activités.

Entre autres, le programme de recherches statistiques sur les pesticides et les risques associés

 

 

Si certains pensent qu’on ne peut pas nourrir la planète sans Monsanto, il faut rappeler que l’occidental moyen utilise près de 6ha d’espace bioproductif / personne alors qu’il devrait se limiter à 2. Les 4ha supplémentaires injustement appropriés font l’objet d’un juteux commerce qui affame le reste monde impunément. En privilégiant les circuits court et le local on évite la pollution, les conflits, les déplacements de personnes, de matériel, de marchandises. En privilégiant une agriculture paysanne on prend soin des sols et de la terre, on ne détruit pas la pédofaune, on n’assèche pas, on n’érode pas, on n’appauvrit pas les sols, on émet moins de CO2, on réduit nos émissions de gaz à effet de serre de 20 à 40%.

 

Le jardinage bio évite toute sorte d’emballages, économise les chaînes du froid, le gaspillage des fruits et légumes défraîchis sur les étals, les pesticides, les engrais chimiques, les traitements spécifiques destinés à répondre aux impératifs de transport (irradiation des aliments,)…

 

Lire aussi :

Famine ou coup de baquette magique ?

OGM, une bénédiction pour la santé?

Le mythe des OGM

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30 juin 2008 1 30 /06 /juin /2008 23:51

Nous ne pourrions pas nourrir toute la planète sans OGM. Vous les Africains, les Amérindiens, les Asiatiques, vous ne savez pas vous nourrir tout seul, vous ne savez pas comment vous y prendre. Nous, l'homme blanc occidental, allons vous apporter nos prouesses technologiques avec, à la clé, de la nourriture en abondance! Ce mythe des OGM est un des mutiples exemples de paternalisme qui a la peau dure. Un mythe entretenu par les bonimenteurs et manipulateurs de Vie: le monde surpuissant des biotechnologies.

Déjà mentionné a plusieurs reprises, un
rapport de la FAO a enfin admis que l'agriculture biologique (locale et traditionnelle) permettrait non seulement de résoudre les problèmes de faim dans le monde mais de considérablement réduire l'émission de gaz à effet de serre. Car, faut-il le rappeler, l'élevage et l'agriculture intensive contribuent pour 25% à l'effet de serre mondial. Voir aussi l'excellent article de Dominique Guillet.

 


Et si, en dehors de toute considération commerciale nous analysions le point de vue purement scientifique, biologique, évolutif? Quel est, ou pourrait-être, le véritable impact des OGM sur la vie: l'homme et la nature?


« J’ai l’impression que la science a franchi une barrière qui aurait dû rester inviolée. »
– Dr Erwin Chargaff, biochimiste et père de la biologie moléculaire.

Briser les barrières biologiques

On ne peut pas croiser un poisson et une fraise, qu'importe l'effort que l'on y consacre – ou du moins jusqu'alors. Aujourd'hui, les généticiens sont capables d'extraire un gène qui produit l'antigel naturel du flet arctique et de l'introduire dans un fraisier de sorte que son fruit résiste au gel. Mais ce tour de force ne peut s'accomplir qu'en utilisant des gènes spécialement conçus pour faciliter le processus.


Une fois que tous ces gènes sont insérés, leur destination finale et leurs effets potentiels restent inconnus. L'unique partie précise de cette technique est l'identification et l'extraction de l'ADN portant le caractère recherché dans l'organisme donneur.


Ce que l'on sélectionne finalement pour des tests approfondis et une mise sur le marché, ce sont les "heureux accidents" qui semblent fonctionner
.


Nous sommes devant un processus et non devant un produit

La controverse publique sur les OGM porte essentiellement sur les produits, sur la manière dont ils sont commercialisés et sur ce qui est planté, sur le lieu où cela est planté. Mais il se trouve aujourd'hui que le processus utilisé pour obtenir lesdits produits, et les constructions génétiques originales utilisées au cours de ce processus, pourraient constituer une menace encore plus importante pour la santé des hommes et de l'environnement que les produits eux-mêmes.


Il existe des rapports sur des réactions allergiques aux aliments transgéniques : d’après un rapport paru dans
Nature Biotechnology, par exemple, le très communément utilisé virus de la mosaïque du chou-fleur contiendrait un "point névralgique de re-combinaison" qui le rend instable et sujet à causer des mutations, le cancer, et de nouvelles pathologies. La British Medical Association et la U.S. Consumer’s Union ont toutes deux prévenu contre les nouvelles allergies et/ou les effets néfastes des aliments transgéniques sur le système immunitaire. Et les responsables de la santé publique en Europe sont inquiets de ce que les gènes marqueurs de la résistance antibactérienne des OGM pourraient rendre les antibiotiques inefficaces. Seule une dizaine d’enquêtes ont été menées sur la santé humaine et les OGM et la moitié d’entre elles donnent des raisons de s’inquiéter ; parmi celles-ci des organes mal formés, des tumeurs, et la mort prématurée observée chez les rats.


L'on signale de plus en plus de cas d'un phénomène auparavant considéré comme rare : "le transfert horizontal de gènes" qui se produit lorsque les gènes ne se déplacent pas que "verticalement" à travers les processus normaux de la digestion et de la reproduction, mais latéralement, entre les organes du même corps ou entre des organismes – un peu à la manière de Casper le fantôme passant à travers un mur. La généticienne Mae-Wan Ho, qui décrit ce phénomène depuis des années, déclare qu'il se produit parce que la nouvelle technologie "transgresse toutes les lois de l'évolution ; elle court-circuite complètement l'évolution. Elle contourne la reproduction, crée de nouveaux gènes et des combinaisons de gènes qui n'ont jamais existées et ignore les barrières habituelles entre les espèces".


Un nouveau
rapport, basé sur des recherches revues par des scientifiques et des documents de l'USDA a révélé que l'intégrité d'une plante subit d'importants dommages génétiques lorsqu'elle est modifiée, notamment le réaménagement des gènes sur le site de l'insertion et des milliers de mutations et de modifications incontrôlées à travers la plante transgénique.


Contamination stratégique

Aujourd'hui, parce que les gènes résistants aux herbicides pénètrent dans toutes sortes de plantes, les planteurs doivent affronter de "super mauvaises herbes" qui ne peuvent être combattues avec des produits chimiques habituels.


Ce qui fait des OGM une menace pour l'environnement c'est que, contrairement à la contamination chimique, les OGM sont des organismes vivants capables de se reproduire et de se re-combiner, et une fois libérés, ils ne peuvent être rappelés.


A titre d'exemple de ce qui peut arriver, une étude a montré que lorsque 60 poissons transgéniques sont libérés au milieu d'une population de dizaines de milliers de poissons sauvages, tous les poissons sauvages sont décimés en seulement 40 générations. Et que se passera-t-il, avec des plantations d'arbres transgéniques capables de répandre du pollen d'OGM jusqu'à 40 miles à la ronde et sur plusieurs décennies ? En l'absence de restrictions physiques ou réglementaires, les OGM constituent une menace très réelle pour l'intégrité biologique de la planète.


L'industrie appelle la contamination une "présence fortuite", comme si c'était une conséquence bénigne mais en tout cas inévitable de la vie moderne, comme la radiation naturelle causée par les tests nucléaires. Elle s'oppose aux tests indépendants et tire ainsi profit de l'absence de données pour fournir de fausses assurances quant à la sûreté de ses produits. Le Wall Street Journal a indiqué en 2003 que "les producteurs de cultures génétiquement modifiées ont évité de répondre aux questions et présenté des informations erronées" sur la sûreté de leurs produits au gouvernement fédéral. Ils ont dépensé des centaines de millions de dollars en campagnes de relations publiques massives utilisant des techniques sophistiquées de "gestion de la perception", toutes destinées à donner de fausses assurances au public et aux agences gouvernementales sur l'utilité et la sûreté de leurs produits.


Lorsque des plantations ou des usines sont contaminées par des OGM, l'industrie n'est pas tenue de supporter les frais de nettoyage, comme ce serait le cas avec la contamination chimique. Au lieu de cela, les rappels massifs d'aliments et de cultures transgéniques sont subventionnés par le contribuable. Non seulement l'industrie ne paie pas les pertes des agriculteurs, mais en plus elle intente souvent des procès aux agriculteurs pour contrefaçon de brevet et en tire des avantages financiers.


Don Westfall, consultant en biotechnologie auprès de Promar International, l'exprime ainsi: "L'industrie espère qu'avec le temps, le marché sera suffisamment inondé qu'il n'y aura plus rien d'autre à faire que d'abandonner la bataille."


La nature de la transgression

Une transgression, en langage juridique, c'est "un acte illégal qui cause un préjudice à la personne ou aux biens". Elle évoque une intrusion, de façon furtive, par l'usage de la force ou de la violence. Elle implique aussi le droit de permettre ou de refuser une intrusion. Une transgression se produit lorsque ce droit a été violé. La technologie du génie génétique transgresse les biens communs. Cela, du fait de la manière dont les produits transgéniques sont conçus et de la manière dont "la vision moléculaire" est mise en oeuvre. Cette vision exigeait que la science fût compromise au point de négliger les conditions de la barrière complexe qui constitue la base même de la vie. Elle devait avoir la prétention démesurée de briser les barrières entre les espèces et de se placer directement sur le chemin de l'évolution, coupant les organismes de leur lignage héréditaire. En outre, elle exige d'user de la furtivité et de la violence pour envahir la paroi cellulaire, ainsi que d'implanter des êtres vivants transgéniques à l'intérieur d'un participant involontaire avec des organismes spécialement conçus pour vaincre toute résistance à sa brutale intrusion.


Cette transgression se poursuit par l'appropriation forcée d'organismes nouvellement créés sous la forme d'un brevet. Le brevetage d'un être vivant était largement considéré comme immoral, et jusqu'à ce que la Cour suprême des Etats-Unis approuve le brevetage de la vie en 1980, il était illégal. Avec cette décision, les intérêts privés ont obtenu le droit de posséder toute forme vivante non humaine sur la terre. Nous sommes clairement, comme le déclarait récemment le Président Bush, "la société de la possession". Aujourd'hui, lorsque les OGM pénètrent le monde sans frontières du libre échange et s'infiltrent dans chaque partie du réseau vital, ils portent avec eux la marque de leur propriétaire et privatisent en fait chaque organisme qu'ils pénètrent. Cela est d'autant plus inacceptable que cette technologie coûteuse n'est absolument pas nécessaire. L'essentiel de ce que vend la biotechnologie agricole, notamment les plantes résistantes aux insectes et les stratégies de lutte contre les mauvaises herbes, est déjà disponible par d'autres moyens. La sélection traditionnelle des plantes peut produire toutes ces avancées et même plus – y compris une productivité accrue, la résistance à la sécheresse et au sel, et même des enrichissements nutritionnels. Tout l'objet de l'utilisation commerciale de la technologie du génie génétique, ce sont les brevets et le fait qu'ils facilitent le contrôle de la société. La raison pour laquelle les OGM ont été introduits dans les cultures, c'est qu'ils permettent aux sociétés agrobiochimiques la maîtrise de réserves de semences, de contrôle des moyens et des méthodes de production alimentaire, et de tirer profit de chaque maillon de la chaîne alimentaire.


Le génie génétique est une manifestation – peut-être la manifestation suprême – du terme "dominance à large spectre".
Dans le cas d'espèce, la dominance s'exerce à des niveaux multiples, d'abord par un contrôle biologique sur l'organisme lui-même, puis par un contrôle économique sur le marché, enfin par le biais d'un contrôle "perceptif" de l'opinion publique. Les OGM sont déguisés de manière à ressembler à leurs homologues naturels, puis sont lâchés dans la nature et dans la chaîne alimentaire humaine à travers une matrice de contrôle qui identifie et désactive toute barrière politique, légale, pédagogique ou économique qui pourrait contrarier les desseins de leurs propriétaires.


A la fin de mon enquête, j'arrive à la conclusion que le génie génétique est, du moins tel qu'il est utilisé dans l'agriculture, à dessein et par nature, envahissant et instable. Il a été imposé aux populations américaines d'une manière qui ne nous a laissé ni choix ni alternative, d'un point de vue biologique ou social. Par conséquent, la réalité est que l'héritage évolutionniste de nos vies, que ce soit en tant qu'êtres humains, abeilles, poissons ou arbres, a été bouleversé. Nous courrons le risque d'être coupés de nos lignées ancestrales et d'être détournés vers un tout autre monde, dont les dimensions physique et sociale sont encore loin d'être connues et restent encore à découvrir.



Extrait de l'article TRANSGRESSION disponible sur http://www.delaplanete.org/


Voir aussi:
OGM, une bénédiction pour la santé?
Non, les "BIO"-carburants, ne sont pas bio!

 

 

 

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11 février 2007 7 11 /02 /février /2007 11:57

Impact sanitaire

Innocuité des OGM sur la santé? Une étude indépendante Russe publiée en 2006 montrait que la progéniture des rates nourries aux OGM était gravement affectée

 

* http://www.alterinfo.net/Une-etude-independante-Russe-publiee-en-2006-montrait-que-la-progeniture-des-rates-nourries-aux-OGM-etait-gravement_a12714.html?preaction=nl&id=4125921&idnl=27466&

C'est évidemment le genre d'information qui transpire peu puisque de gros investissements sont en jeux.

 

Impact environnemental

Concernant l'impact environnemental, les faits parlent d'eux-mêmes

* http://terresacree.org/amazoniesoja.htm

En France, Grenelle ou Pimprenelle?

Concernant le discours "anti" OGM de Sarkozy au Grenelle, c'est très bien, mais ne soyons pas dupes:

* http://contre-grenelle.org/munich-ecologie.htm "Le Munich de l'écologie" de Paul Aries (Politologue)

http://www.liberterre.fr/actualiterres/index.html "Nicolas et Pimprenelle de l'Environnement" de Dominique Guillet (président de l'association Kokopelli)

 

Rapport FAO

Et pour ceux qui croient encore que sans OGM ou agriculture industrielle on ne pourrait pas nourrir toute la planète, voici un rapport d'une instance officielle des Nations Unies:

* http://www.fao.org/newsroom/fr/news/2007/1000550/index.html

* http://www.liberterre.fr/agriculture/agro-ecologie/faoabclimat.html 

* http://www.passerelleco.info/breve.php3?id_breve=181

Selon ce rapport, l’Agriculture Biologique

1) est en mesure de nourrir la planète entière (et une nourriture aux qualités sanitaires et gustatives qui n'est plus à mettre en doute)

2) n'a pas d'impact sur l’environnement

3) est en mesure de limiter considérablement la problématique du réchauffement climatique (agriculture et élevage industriels sont responsable pour ¼ dans l'émission de gaz à effets de serre)

 

Autres articles sur ce rapport de la FAO:

* http://www.lemague.net:80/dyn/spip.php?article3575

26/06/2007, Guillaume Moricourt, Auteur du livre "Agriculture et Santé" aux Editions Dangles

* http://www.liberterre.fr/gaiasophia/agriculture/agro-ecologie/faoabclimat.html

01/06/2007, Dominique Guillet, président de l'association Kokopelli

 

Pour Dominique Guillet, je vous invite VIVEMENT à lire tous les articles du site www.liberterre.fr, des pures merveilles. Dans tous les cas, ces 3 articles valent vraiment le détour:

- "Planète terre, Planète désert?" (éloge du verre de terre)

- "Mettez du sang dans votre moteur, la tragédie de nécro-carburants" (critique des agro-carburants)

- "Nicolas et Pimprenelle de l'Environnement" (critique du Grenelle de l'environnement)

 

Le souhait du site "liberterre"

Nous souhaitons que Liberterre soit un forum, un espace de partage et d’expression et surtout de "remise en question" de toutes les croyances occidentales, qu’elles soient véhiculées par le language, la culture, l’éducation, la religion, les sciences, la technologie... (Pour moi c'est LA bonne approche, sans quoi, on ne fait jamais qu'appliquer des rustines à un système qui ne fait qu'exacerber les inégalités sociales et détruire la planète).

 

Dans la présentation de ce forum, nous n’avons pas encore osé le mot "écologie" car le système dominant a presque réussi à le vider de toute substance. Il faut à l’humanité le courage d’une nouvelle vision écologique, d’un nouveau choix écologique. Ecologie, rappelons-le, est dérivé des termes grecs "oikos" et "logos", ce qui signifie "discours sur le foyer". Rappelons aussi que le terme "économie" est dérivé des termes grecs "oikos" et "nomia", ce qui signifie "gestion du foyer". Il nous faut en fait le courage d’une nouvelle hérésie écologique et économique! Il nous faut libérer l’Oikos PlanéTerre.

 

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