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Présentation

  • : Démocratie? Ou Ploutocratie?
  • : Pas d'issue aux grands défis de l'humanité (pétrole, eau, famines, biodiversité, érosion, climat...) sans changement de paradigme et TOTALE remise en question tant au niveau individuel que pluriel (mode de vie, économie, progrès…)
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Tonnes CO2/personnes/an

2 = capacité d'absorption de la terre
4 = moyenne mondiale (2 fois trop)
8 = émission moyenne d'un Européen (4 fois trop)
20 = émission moyenne d'un Américain (10 fois trop)
0,09 = émission moyenne d'un Burkinabé
0,06 = émission moyenne d'un Ethiopien

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Bon à savoir

- La production d'un kilo de bœuf nécessite autant d'eau qu'une douche (débit de 18 litres par minute) quotidienne de 5 minutes pendant 2 ans.


- En Europe, chaque tête de bétail est subsidiée à plus de 2 euros par jour, soit un peu plus que le revenu journalier des 2/3 de la population mondiale.

 

- Le total des actifs financiers (crédits et spéculations) atteint 6,7 fois le PIB mondial!

 

- Dans le Pacifique Nord, les courants océaniques charrient des millions de tonnes de plastique. Leur accumulation couvre désormais une zone grande comme 6 fois la France.


- Seuls 1,6% des dépenses militaires ou 4,3% des subventions agricoles sont nécessaires pour assainir les besoins en eau de 80% des Africains.


- La fortune des 3 individus les plus riches de la planète est supérieure au PIB des 48 pays les plus pauvres (600 millions de personnes).


- Les pays en développement, qui subissent durement les dérèglements climatiques, ont produit moins de 20% des 350Gt (giga tonne) de CO2 accumulé dans l’atmosphère depuis 1850, alors qu’ils représentent 80% des terriens.


- Pour la banque mondiale, de 2006 à 2008, les prix alimentaires ont augmenté de 85%. Dans les pays pauvres, les dépenses alimentaires représentent 60 à 90% des budgets des ménages…


- Un plein de 50 litres de bioéthanol correspond à  250 kg de maïs, de quoi nourrir une personne pendant une année.


- Par an, les avions commerciaux émettent autant de CO2 que toute l'Afrique.


- L'élevage industriel consomme autant de céréales qu'Indiens et Chinois réunis (moitié de la population mondiale).

- La production, le stockage, le transport et le conditionnement d'une calorie alimentaire issue de l'agriculture conventionnelle nécessite 40 calories fossiles!


- D'autres chiffres ici

 

Archives

Citations & Livres

Aucun être humain ne vient au monde pour éviter à ses frères la peur de mourir en niant le corps par le travail et l'intellectualisation du monde. [Raoul VANHEIGEM] Adresse aux vivants sur la mort qui les gouverne et l'opportunité de s'en défaire

 

Ce que fait actuellement la logique de marché, c'est jouer sur la méfiance radicale de l'être humain à l'égard du détachement, ancrée dans l'énergie angoissée du besoin, pour pouvoir inverser l'énergie renonçante du Désir en énergie compulsive de l'envie. [Christian ARNSPERGER] Ethique de l'existence post-capitaliste

 

Le discours économique a une fonction terroriste, celui d'évincer le citoyen du débat [cité par Marie Martin-Pêcheu] Bio-économie

 

La monnaie et l’économie existent parce que l’homme n’a pas confiance en son prochain, qu'il suppose – souvent à raison - vouloir obtenir un échange gagnant. Il veut des garanties. Mais les garanties ne tiennent pas leurs promesses et se révèlent incapables d’empêcher l’injustice. [Didier LACAPELLE] Manuel d'anti-économie

 

Pour ceux qui connaissent le sens profond des choses, les paroles brèves sont des commentaires ; Pour ceux qui se fient aux apparences, les vastes discours ne sont que des abrégés imprécis. [Mawlânâ Djalâl Od-Dîn Rûmî] La geste de Taliesin

 

Notre époque a besoin d’une grande bouffée d’air frais, qui la revivifie. Vienne le temps où chaque individu, rejetant l’apathie dont tire sa force le pouvoir léthargique qui l’opprime, se change en guerrier sans armure et sans autre arme qu’une invisible force de vie. Qu’il combatte sans relâche pour ce qu’il a d’unique et de plus cher au monde, sa propre existence, vrai champ de bataille où nerfs, muscles, sensations, pensées répondent à la sollicitation de désirs obnubilés par la passion de jouir et que contrarient, refoulent, mutilent et nient les mécanismes d’une économie qui exploite le corps à l’égal de la terre. [Raoul VANEIGEM] Nous qui désirons sans fin


A travers le voile de notre vision rationnelle, la lumière du Réel se brise, et la transforme en une autre vision, comme la lumière du soleil dans la pluie donne l'arc-en-ciel. L'homme, devenu conscient du soleil, comprendra l'arc-en-ciel d'une facon différente. Mais celui qui aura le courrage de tourner le dos à ce qui n'est que l'arc-en-ciel, verra le soleil lui-même. L'homme ressent en lui-même et en son monde, la promesse d'une Réalité qui, à l'origine de son développement rationnel, se cache. [Karlfried GRAF DÜRCKHEIM] 
La percée de l'être ou les étapes de la maturité


L'écologie extérieure sans écologie intérieure n'est qu'illusion. Si intérieurement, l'esprit est mu par des violences passionnelles, cela se traduira inévitablement en comportements extérieurs. Intérieur et extérieur sont interdépendants. Sans un changement intérieur de mentalité et de relation, vouloir un changement à l'extérieur est illusoire. [Denys RINPOCHE]


L'économie politique a placé sur un podium quelques-unes de nos dispositions naturelles les plus vilaines : le matérialisme, l'esprit de compétition, la gloutonnerie, la vanité, l'égoïsme, la myopie intellectuelle et la toute bête cupidité. [Hazel HENDERSON] cité par Fritjof Capra dans Sagesse des sages

Si la logique en place est si tenace, c'est peut-être que quelque chose au fond de nous même y collabore - quelque chose qui participe de l'angoisse et du déni de notre condition d'humains. Les voies de sorties, les plus pertinentes de l'économie capitaliste ne sont donc pas économiques. Elles sont existentielles. [Christian ARNSPERGER] Critique de l'existence capitaliste, Pour une étique existentielle de l'économie

Notre siècle de rationalité matérialiste, de pesanteur minérale, de substances toxiques largement répandues, d'une science presque totalement asservie au profit, a porté atteinte au monde sensible qui constitue l'enveloppe vivante et vitale de notre planète. Il semble que ce ne soit qu'à l'aune du sacré que nous pourrions mesurer l'ampleur de notre responsabilité. "J'entends par sacré ce sentiment humble où la gratitude, la connaissance, l'émerveillement, le respect et le mystère s'allient pour inspirer nos actes, les éclairer et faire de nous des être très présents au monde, mais affranchis des vanités et des arrogances qui révèlent bien davantage nos angoisses et nos faiblesses que notre force." [Pierre RABHI] Conscience et environnement

Comme une rivière crée les berges qui la contiennent, l'énergie en quête de vérité crée sa propre discipline sans aucune forme de contrainte; et comme la rivière trouve la mer, l'énergie trouve sa propre liberté.
[Jiddu KRISHNAMURTI]
Le sens du bonheur

Vous devez être le changement que vous voulez voir dans ce monde.

[GHANDI]

Richesse c'est pouvoir. C'est le pouvoir d'acheter; c'est un droit de commandement sur tout le travail d'autrui.
[HOBBES]


Science sans conscience, n'est que ruine de l'âme
[RABELAIS]


Rien n'est si dangereux qu'un ignorant ami; Mieux vaudrait un sage ennemi
[Jean de la FONTAINE]

Chaque fois que l'humanité est amputée d'une de ses langues, une de ses cultures, un de ses peuples, ce sont ses propres enfants qui deviennent orphelins d'une partie d'elle même.
[Patrick BERNARD] www.icrainternational.org

Les paradis fiscaux ne sont pas qu'un phénomène marginal réservé à quelques milliardaires, quelques affairistes et beaucoup de mafieux. C'est, au contraire, « une infrastructure essentielle de la finance internationale ». Christian Chavagneux & Ronen Palan


La richesse se mesure au nombre de choses que nous pouvons laisser intactes
[THOREAU]

 

16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 10:36

Réponse de Thierry Souccar à l'article précédent de Jean-Marc Dupuis. Article intégralement repris sur le blog de Thierry Souccar. A la fin de ce billet, retrouvez également deux commentaires qui élèvent le débat mais malheureusement pas la détresse, la misère et l'abomination de toutes ces âmes pour lesquelles nos politiques, notre économie et nos comportements sont largement responsables.

http://www.thierrysouccar.com/sites/thierrysouccar.com/files/styles/actu_article/public/styles/paysage/public/marie_france_billi_2.jpg?itok=AuWIN5UE

Ils y croient dur comme fer : pour certains, le chlorure de magnésium serait une sorte de substance miracle qui pourrait nous débarrasser d'Ebola, pas moins. Mais où est la science ?

Contre le virus Ebola, qui ravage plusieurs pays d’Afrique et tient en échec depuis 40 ans les chercheurs du monde entier, certains, sans laboratoire ni essais cliniques ont trouvé la solution dans leur cuisine ou leur garage. Ils expédient en ce moment des kilos de chlorure de magnésium aux populations locales.

La chose est rapportée avec enthousiasme par l’écrivain et journaliste Pierre Lance dans la lettre d’information de Santé Nature Innovation. Il y évoque « les puissants effets [du chlorure de magnésium] pour lutter contre la fièvre hémorragique causée par le virus Ebola. »

A l’origine de cette initiative, on trouve  Marie-France Billi, une ancienne conseillère municipale communiste de la ville de Nice, qui s’était fait connaître en faisant par fax la promotion du chlorure de magnésium au plus fort de l’épidémie de chikungunya à La Réunion, en 2006.

« En 12 heures, écrivait-elle dans son fax, voire moins, on guérit de toutes les maladies virales, n’importe laquelle en fait car l’action du chlorure de magnésium est d’agir sur le système immunitaire, en augmentant de manière très importante le nombre de globules blancs macrophages. »

En 2010, elle mène une nouvelle opération « chlorure de magnésium », cette fois aux Antilles, une région alors confrontée à une épidémie de dengue.

UN SEL DE MAGNÉSIUM MAGIQUE ?

Mais qu'est-ce que le chlorure de magnésium ? C'est l’un des nombreux sels du magnésium. Il est présent naturellement dans l’eau de mer. Il peut, comme les autres sels de magnésium, corriger des déficits nutritionnels. Il est assez bien toléré. A dose élevée, malgré tout, le chlorure de magnésium a l’inconvénient d’entraîner des diarrhées (ce qui n’est pas le cas d’autres sels de magnésium), et comme beaucoup de sels minéraux, il doit être consommé modérément dans les insuffisances rénales.

Mais voilà, de tous les sels de magnésium (oxyde, carbonate, sulfate, gluconate, citrate, lactate, pidolate, acétate, glycérophosphate etc…) , le chlorure de magnésium est nimbé d’une aura très particulière. Ce serait un remède épatant contre, je cite Pierre Lance : « les crampes, les ongles cassants, le blanchiment prématuré des cheveux, les calculs biliaires, l'eczéma, la perte de calcium osseux, la fatigue intellectuelle, le stress, les problèmes de prostate, les verrues, l’hypertension, les dépôts athéromateux dans les artères, la gingivite expulsive, le vieillissement. » Ajoutez à cela la lutte contre les infections bactériennes et virales et même le cancer !

Pour enrayer l’épidémie d’Ebola, il suffirait donc d’acheminer des sacs de chlorure de magnésium en Afrique, comme naguère Bernard Kouchner le fit de sacs de riz.

« En nous y mettant tous ensemble, assure Pierre Lance, je pense que nous pouvons faire bien plus, contre cette épidémie, que toutes les armées, que tous les grands médias qui sèment la panique (…), et même que l'Organisation Mondiale de la Santé manifestement influencée par le lobby pharmaceutique. »

Tout cela est exaltant, mais il y a un petit problème. Lorsque je demande à voir les preuves scientifiques qu’une supplémentation massive des populations africaines en chlorure de magnésium les débarrassera d’Ebola, les choses se compliquent.

LES PREUVES

On me cite bien sûr les travaux du Professeur Pierre Delbet (1861-1957), « qui découvrit durant la Première Guerre mondiale les vertus thérapeutiques du chlorure de magnésium et qui démontra son efficacité, notamment contre le cancer. »

Delbet a rapporté en effet avoir utilisé avec succès le chlorure de magnésium comme antiseptique pour laver les plaies des blessés, ainsi que par voie orale. Et il relate des résultats in vitro sur l’activité des globules blancs. Mais il n’a mené aucune étude contrôlée.

On me cite aussi les « travaux » d’un autre médecin, le Dr Auguste Neveu (1885-1960), adepte des théories de Pierre Delbet. Il a rapporté avoir soigné avec succès bétail et patients avec du chlorure de magnésium. Là encore, pas d’étude contrôlée.

Est versée aussi au dossier la saga réunionnaise du chlorure de magnésium. Elle est relatée ainsi par Pierre Lance : « [Marie-France Billi] expédia à la Réunion des dizaines de télécopies conseillant son utilisation contre cette maladie, que les médecins impuissants regardaient progresser les bras ballants. Et elle reçut quelques jours plus tard des dizaines d’appels et de messages de remerciement de Réunionnais guéris grâce à elle. Aussi continua-t-elle ses envois. La nouvelle du remède-miracle se répandit dans l’île et tous les pharmaciens furent bientôt en manque de chlorure de magnésium. Le corps médical, pour sa part, continua de traiter par le mépris l’emploi de ce magnésium. (…) Si les journaux télévisés signalèrent bien, fin mars 2006, que l’épidémie semblait stoppée, aucun ne dit le moindre mot de la campagne d’information de Marie Billi ni des effets bénéfiques du chlorure de magnésium. »

Mais quel journal peut-il sans se déconsidérer saluer la « campagne » de Madame Billi et les « effets bénéfiques du chlorure de magnésium » alors que, faute de données épidémiologiques même partielles, aucun lien objectif ne peut être établi entre ce chlorure de magnésium et la fin de l’épidémie de chikungunya à La Réunion ?

Le propre des épidémies virales de ce type, c’est de se développer, flamber avant d’entrer en latence sous l’influence des mesures de précaution classiques (insecticides, démoustication, port de vêtements longs, moustiquaires) ou de facteurs environnementaux encore mal connus. Pour reprendre l’exemple du chikungunya, la maladie venue du sud, a touché le Gabon en 2007 où elle a contaminé plus de 21000 personnes, avant de s’éteindre comme elle était venue, puis de réapparaître à la fin de l’année 2012. On n’a signalé pourtant à Libreville ni avalanche de fax, ni pharmacies dévalisées de leur chlorure de magnésium.

L’éditeur de la lettre m’a enfin adressé 3 études à l’appui d’un soi-disant effet antiviral du chlorure de magnésium.

  • La première (1), qui est une étude expérimentale de 1971, suggère un rôle éventuel pour le chlorure de magnésium dans une étape de réplication d'un certain type de virus.
  • Dans la deuxième étude (2), publiée en 1963, le chlorure de magnésium a été utilisé comme stabilisant/conservateur pour un essai de vaccin contre la polio (il entre d'ailleurs dans la composition de plusieurs d’entre eux).
  • La troisième étude (3), de 1967, laisse penser que le chlorure de magnésium augmente au contraire le potentiel infectieux de certains virus !

Et il n'y a rien d'autre.

Bon. Peut-être un peu court pour proposer le chlorure de magnésium comme remède anti-Ebola, et brocarder les Américains « avec leurs hélicoptères, leurs mitraillettes, leurs treillis et leurs webcams sur le casque, à arpenter la savane africaine ».

Selon Pierre Lance, l’indigence de la recherche anti-infectieuse sur le chlorure de magnésium s’expliquerait par l’absence de perspectives financières pour les laboratoires, voire les pressions du « complexe pharmaco-industriel ».

Je veux bien, mais alors comment expliquer qu'on ait conduit des milliers d'études sur tant d’autres substances naturelles non-brevetables ? Sur le sulfate de magnésium dans les maladies cardiaques. Sur la N-acétyl-cystéine et son potentiel anti-toxique, en particulier dans la protection du rein. Sur la vitamine C, le sélénium dans le cancer. Toujours sur la vitamine C dans le rhume. Sur la vitamine B1 dans l’encéphalopathie de Wernicke-Korsakoff. Sur le calcium dans les fractures d’ostéoporose. Sur la vitamine B9 dans la prévention des malformations foetales. Sur la choline dans le traitement d’Alzheimer. Sur l’acide alpha-lipoïque dans le diabète. Sur la vitamine E dans la prévention des infarctus ou le traitement d'Alzheimer, etc., etc…

Il y a une raison plus vraisemblable. Au-delà des effets connus du magnésium, quel qu’en soit le sel, sur les fonctions physiologiques, au-delà de la nécessité de compenser des déficits en un micronutriment essentiel pour restaurer des fonctions normales, les suppléments de chlorure de magnésium ne jouent probablement qu’un rôle mineur dans la lutte contre les pandémies virales.

Soyons clairs : il est certainement indispensable de corriger les déficits nutritionnels des populations des pays touchés par Ebola. Et pas seulement en magnésium. En vitamines - notamment vitamine A, en minéraux - notamment zinc, en oligo-éléments - notamment sélénium. Ces corrections ne seront pas suffisantes pour arrêter Ebola, mais elles peuvent avoir un impact sur l’immunité.

Et pour corriger ces déficits, permettez-moi de faire plus confiance aux vilains « Américains avec leurs hélicoptères » - et aussi leurs compléments alimentaires - qu’en la distribution au petit bonheur de kilos de chlorure de magnésium dans la savane africaine.

                         N.B. Il y a une suite ici à cette passionnante saga !

Références

(1) Hall L, Rueckert RR. Infection of mouse fibroblasts by cardioviruses: premature uncoating and its prevention by elevated pH and magnesium chloride. Virology. 1971 Jan;43(1):152-65.

(2) Ozaki Y. Reaction of polyovirus and formaldehyde in magnesium chloride solution to enhance potency of killed virus vaccine. J Immunol. 1963 Mar;90:429-37.

(3) Dobrocká E, Mayer V. Enhancement of tick-borne encephalitis virus plaques in the presence of magnesium chloride. Acta Virol. 1967 Nov;11(6):557-8.

 

Deux commentaires dignes d'intérêt

Par Mona G. | le vendredi 26 septembre 2014

Point de vue

Personnellement, je n'ai jamais entendu aucun cas de mort humaine ou animale, ni de maladie provoquée par le chlorure de magnésium.

Je cite la phrase d'introduction d'Albert Claude Quemoun, dans son livre (titre de mémoire) "Encyclopédie familiale d'homéopathie" :
" Pour ma part, en cas de maladie mortelle, je préfèrerais guérir empiriquement que mourir scientifiquement ".
Ce à quoi je souscris sans réserve.

Pourquoi, alors que beaucoup de cas de guérison se sont produits à la suite de prise de chlorure de magnésium, faudrait-il priver les malades ce cette possibilité ? Simplement parce qu'on ne sait pas si la guérison provient de cette substance???

Nos ancêtres, grâce auxquels nous pouvons échanger sur ce site, n'ont pas attendu que la science existe pour soigner leurs maux et leurs maladies. Ce n'était pas parfait, mais ça a quand même permis à l'humanité de survivre jusqu'à nous.
A ce titre, je recommande le livre savoureux d'Henriette Chardak "Tahül et les pierres de foudre", l'épopée de l' Homme de Tautavel, de 450 000 ans nos aînés.
Les tâtonnements, les observations et les expériences empiriques ont engendré la science ; pas le contraire.

Mais qu'est-ce qu'on risque donc à donner du chlorure de magnésium aux malades ???
Pourquoi ne pas, comme le dit une femme dans les commentaires, donner du chlorure de magnésium, dont le coût est si faible?
Au moins les personnes guéries ne contaminent pas les autres.
En attendant le nouveau miracle scientifique, il serait peut-être sage de ne pas perdre de vue que " le mieux est l'ennemi du bien "?

Mr Souccar, êtes-vous certain que ce produit ne guérit pas les gens, ou au moins une partie des gens atteints d'Ebola?
N'est-ce pas terrible de refuser de "prendre le risque" de quelques milliers de guérisons au chlorure de magnésium, sous prétexte que la science ne pourra pas prouver qu'ils ont guéri grâce à cela !
Humainement, n'est-ce pas un peu ... cynique?
Hippocrate serait-il d'accord?

Dans ma famille, nous n'avons jamais reçu de vaccin et ma mère a soigné ses 10 enfants au chlorure de magnésium.
Aucune angine n'y a jamais résisté ; aucun enfant n'est mort.
Pour ma part, à l'âge de 10 ans j'ai failli mourir d'un empoisonnement aux antibiotiques, administrés par l'hôpital qui m'avait opérée d'une appendicite. Au final, c'est peut-être le chlorure de magnésium qui m'a sauvée ?

Tout le monde est d'accord, le manque d'hygiène dû à la misère et la malnutrition sont les foyers de maladies graves ; les solutions massives de quarantaines sont le facteur d'explosion des maladies contagieuses, de façon exponentielle. Ce qui est le cas d' Ebola.
On fait quoi ?

J'ai eu la chance d'un lit propre, d'eau potable et de nourriture correcte.
Il me semble vital, décent, humain tout simplement, que les milliers de gens atteints ne soient pas parqués, entassés et condamnés à une mort par contagion certaine, atroce d'être aggravée du désespoir d'être arrachées à leurs proches.

Accepterions-nous enfin de cesser de piller les ressources de ces pays, en ne leur laissant que la misère des dépossédés et la rage des maladies mortelles de la pauvreté ?
C'est le vrai traitement que nous pouvons DONNER (pas leur vendre, hein !) à ces pays. C'est la vraie façon d'éradiquer les maladies qui se propagent puis s'éteignent comme des incendies et dont les flammes nous menacent aussi.

Au fond, à l'observation de ce monde si gravement agité, il m'apparaît que, tout comme la sécurité, la santé ne s'impose pas.
Toutes deux sont le résultat du partage.

 

Par docalbe | le jeudi 25 septembre 2014

"A charge et à décharge", "thèse antithèse synthèse"…

Oui, Thierry Souccar, votre réponse est juste; mais… pas assez nuancée, à mon sens. La situation complexe (Ebola et autres) est le triste lot de ces pays "abandonnés" par les pays riches qui les pillent, les corrompent, les privent de leurs richesses… C'est cette complexité qui nécessite une grande humilité, jusque dans nos convictions (et celle de JM Dupuis et la vôtre). Toutefois vous vous retrouvez, avec tout le monde, sur le sujet le plus crucial qu'est la malnutrition, la dénutrition, la pauvreté, qui sont méprisées tant par les dirigeants riches de ces pays pauvres que par ceux des pays riches. Oui, le confinement est la pire solution; oui, le chlorure de magnésium a des vertus intéressantes (mais ici tellement insuffisantes et inadaptées, car "renforcer l'immunité" là où elle n'existe plus et où les conditions de l'usage de ce sel sont loin d'être réunies…!?); oui trop d'infos contradictoires tue l'info, mais quand elle s'adresse à un public non scientifique, au grand public qui a soif de "savoir" plus que d'infos; les scientifiques qui se contredisent pourraient apporter beaucoup à la recherche s'ils savaient débattre, s'écouter et réfléchir ensemble plutôt que s'opposer, soit pour des raisons d'égo soit pour des raisons d'intérêts.
Si je lis JM Dupuis, je lis aussi Santé Port Royal, PasseportSanté.net, etc… mais aussi les chercheurs, institutionnels ou pas, et je me construis ma propre opinion, la plus ouverte possible, jamais définitive; mes études scientifiques m'ont appris à placer le doute toujours en préalable!

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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 14:07

La Lettre Santé Nature Innovation par Jean-Marc Dupuis.

http://www.scienceshumaines.com/pics/maj/261/ebola-afrique_600.jpg

Les USA annoncent aujourd'hui envoyer 3 000 soldats en Afrique pour "stopper le virus Ebola". 

C'est le nouvel épisode de ce feuilleton qui serait comique si des milliers de vie n'étaient pas en jeu. Comment 3 000 soldats, même américains (!), pourraient-ils faire quoi que ce soit face à une maladie qui s'étend sur un territoire grand comme 40 fois la France ?? On les imagine avec leurs hélicoptères, leurs mitraillettes, leurs treillis et leurs webcams sur le casque, à arpenter la savane africaine. A quoi bon ? Si ce n'est bien sûr à servir les intérêts électoraux de certains, qui veulent donner l'illusion qu'ils "font quelque chose"... 

Ainsi que je l'ai déjà écrit, le virus Ebola ne peut être combattu par la répression ni par les armes. Il faut de l'hygiène, du bon sens, et surtout du calme pour permettre aux populations locales de prendre soin de leurs malades sans prendre de risque, et éviter que tout cela ne dégénère en violence. Car de la violence, il n'y en a déjà que trop actuellement, surtout dans ces régions. Et c'est ça qui cause les plus grands carnages, les centaines de milliers de morts. 

Jusqu'à présent, Ebola aurait fait 2 400 morts. L'ONU anticipe en tout environ 10 000 morts jusqu'à la fin de l'épidémie. Mais selon notre ami Pierre Lance, fidèle chroniqueur d'Alternatif-Bien-Être, des milliers de vie pourraient être sauvées grâce à un produit naturel aussi simple, bon marché et sans risque que le... chlorure de magnésium. 

Mais ne comptez pas sur les médias ni sur les gouvernements pour en parler.

C'est pourquoi cet article est à faire circuler de toute urgence. En nous y mettant tous ensemble, je pense que nous pouvons faire bien plus, contre cette épidémie, que toutes les armées, que tous les grands médias qui sèment la panique (c'est leur fond de commerce, apparemment), et même que l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) manifestement influencée par le lobby pharmaceutique, vu son peu d'intérêt pour les solutions naturelles, et son empressement à vouloir vacciner des millions d'innocents avec des produits qui n'ont même pas été correctement testés pour leur innocuité. 

Le chlorure de magnésium peut stopper les effets du virus Ebola !

par Pierre Lance


On est en train d’affoler toute la planète avec l’épidémie africaine causée par le virus Ebola. La médecine conformiste avoue son impuissance : elle ne dispose d’aucun traitement efficace. 

Pourtant les laboratoires du complexe pharmaco-industriel mondial sont en effervescence et s’appliquent fiévreusement à trouver un médicament ou un vaccin contre le nouvel ennemi public N° 1. 

Bien entendu, aucun des ultra-diplômés penchés sur le problème ne songe à examiner si quelque substance naturelle ayant fait ses preuves ne pourrait pas venir à bout du monstre microscopique. Pourquoi en effet étudier cette hypothèse, dont l’inconvénient majeur, si elle se révélait positive, serait de ne pas rapporter le moindre dollar ? Car enfin, soyons réalistes, gardons un oeil sur le CAC 40 et si l’on vous propose le fameux choix « la Bourse ou la Vie », c’est évidemment la Bourse qui doit l’emporter. 

Heureusement, il existe encore des personnes désintéressées dont le seul souci est la santé de leurs semblables et qui préfèrent la Vie à la Bourse. Telle est mon amie Marie-France Billi, ancienne conseillère municipale de Nice, qui s’était déjà illustrée lors de l’épidémie de chikungunya qui désola la Réunion en 2006. Cette femme de cœur et de courage connaissant depuis trente ans les vertus thérapeutiques du chlorure de magnésium, s’était dit qu’il pourrait bien être efficace contre le chikungunya. ( Le chlorure de magnésium est reconnu pour son action anti-stress, pour le renforcement du système immunitaire et la stimulation de l’organisme.) 

Elle expédia à la Réunion des dizaines de télécopies conseillant son utilisation contre cette maladie, que les médecins impuissants regardaient progresser les bras ballants. Et elle reçut quelques jours plus tard des dizaines d’appels et de messages de remerciement de Réunionnais guéris grâce à elle. 

Aussi continua-t-elle ses envois. La nouvelle du remède-miracle se répandit dans l’île et tous les pharmaciens furent bientôt en manque de chlorure de magnésium. Le corps médical, pour sa part, continua de traiter par le mépris l’emploi de ce magnésium, passant à la trappe les remarquables travaux du Professeur Pierre Delbet, membre des Académies de médecine et de chirurgie, qui découvrit durant la première guerre mondiale les vertus thérapeutiques du chlorure de magnésium et qui démontra son efficacité, notamment contre le cancer. (Pierre Delbet est un des personnages du 2e tome de mon livre « Savants maudits, chercheurs exclus », Guy Trédaniel Éditeur.) 

Mon regretté ami André Passebecq, ancien directeur du Ceredor et de la revue Vie et Action, ancien chargé de cours à la Faculté de Bobigny, expédia lui-même 6 kg de chlorure de magnésium à ses amis réunionnais. Si les journaux télévisés signalèrent bien, fin mars 2006, que l’épidémie semblait stoppée, aucun ne dit le moindre mot de la campagne d’information de Marie Billi ni des effets bénéfiques du chlorure de magnésium. Même Nice-Matin, qui avait révélé l’action de Marie Billi, ne consacra pas une ligne à cette réussite. Le mensonge par omission semble parfois être devenu la spécialité des grands médias français, un peu trop soumis au complexe pharmaco-industriel. 

Or, il se trouve que Marie-France Billi, émue comme tout un chacun par les actuels ravages du virus Ebola, s’est demandée si le chlorure de magnésium ne pourrait pas être une arme efficace contre ce danger. Elle s’est donc mobilisée, ainsi que les membres de son association, pour effectuer sur le terrain un test grandeur nature. 

Et voici ce qu’elle m’a écrit, le 2 septembre 2014 : 

«  Connaissant le pouvoir exaltant du chlorure de magnésium sur les globules blancs macrophages (les premiers en ligne de défense en cas d'attaque virale de l'organisme), j'ai bien sûr tout de suite pensé au chlorure de magnésium dans cette épidémie d'Ebola. J'ai donc envoyé deux infirmiers maliens avec 40 kg de nigari sur le terrain... (Le nigari est le nom japonais du chlorure de magnésium peu raffiné sous forme de poudre blanche ou de cristaux). 

Ils sont arrivés en Guinée et après moult contacts avec les autorités et les médecins, qui n'ont bien sûr rien voulu donner (je m'y attendais), il y a quand même un soignant de la Croix Rouge qui a entendu le message et distribué le nigari sans aucune autorisation officielle et qui a constaté les résultats !!! Et ça marche sur EBOLA !!! 

Une petite précision : Il y a un black-out total envers les malades, qui sont pris en charge par « Médecins sans frontière », lesquels refusent de tester le nigari, prétextant le respect des protocoles, et qui refusent l’accès des malades à tout autre médecin. Donc, ce soignant de la Croix Rouge guinéenne donne du nigari à toutes les personnes présentant des symptômes de la maladie, sans les envoyer à l’hôpital. Et tous les symptômes disparaissent ! » 

Au cours de ses travaux, le Professeur Delbet avait fait ressortir toutes les conséquences bénéfiques pour la santé de la supplémentation en magnésium. Il est ainsi avéré que le chlorure de magnésium :


•        favorise la disparition des crampes ;

•        augmente la résistance des ongles ;

•        évite le blanchiment prématuré des cheveux (les cheveux blancs sont carencés en magnésium) ;

•        évite la formation de calculs biliaires ;

•        préserve de l'eczéma ;

•        favorise la fixation du calcium sur les os ;

•        favorise le travail intellectuel (grand consommateur de magnésium) ;

•        fortifie le système nerveux ;

•        améliore la résistance au stress ;

•        évite les altérations de la prostate ;

•        guérit les verrues ;

•        abaisse la tension des hypertendus ;

•        facilite l'élimination des dépôts athéromateux dans les artères, diminuant ainsi les risques vasculaires ;

•        évite la gingivite expulsive (perte des dents) ;

•        améliore les performances des gens âgés (déficitaires en magnésium) et ;

•        aide à lutter contre le vieillissement.

 

On ne saurait donc s’étonner de ses puissants effets pour lutter contre la fièvre hémorragique causée par le virus Ebola, lequel ne fait sans doute que profiter des carences d’organismes souffrant de malnutrition. 

Pierre Lance 

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Contre la désinformation : L'action conjointe de l'Union Européenne et des lobbys de l'industrie pharmaceutique menace les médecines naturelles. Bientôt, non seulement les traitements alternatifs risquent d'être interdits, mais les sources d'information sur les médecines naturelles disparaîtront elles aussi. 
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19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 09:55

 

 

 

La situation  

Depuis une dizaine d’années l’Union européenne a posé plusieurs directives et règlements visant à « européaniser » encore davantage le droit de la santé. De fait, il y a bien longtemps que les Etats n’ont plus leur mot à dire sur la manière d’encadrer la vente et la distribution des médicaments, des plantes ou même des aliments.

Les mêmes raisons sont invoquées à chaque fois par le législateur européen : il faut harmoniser les règles pour permettre une meilleure circulation des marchandises et protéger les consommateurs.

 

Ce dernier point surtout est mis en avant par la Commission européenne comme si dans la plupart des pays européens, le niveau de protection des consommateurs était notoirement bas et que les autorités nationales étaient bien incapables de protéger leurs ouailles !

 

Code communautaire sur les médicaments, directive sur les médicaments traditionnels à base de plantes, et maintenant règlement sur les allégations de santé, toutes ces normes européennes sont venues limiter un peu plus la liberté des professionnels de la santé et  permettent une élimination progressive et méthodique des plus petits d’entre eux. Cela veut dire aussi moins de choix pour les patients et à terme une qualité de produits inférieure à celle d’aujourd’hui.

 

Ne restera à l’issue de ce grand déluge normatif qu’une poignée d’acteurs économiques capables de faire face à l’administration et ses exigences. On les connait du reste : les Nestlé, Danone, Bayer, Pfizer, et autres Mercq ont de beaux jours devant eux. L’administration européenne se charge d’exécuter pour eux tous leurs concurrents…

 

Et le dernier coup en date est venu de l’Agence européenne de sécurité des aliments ou EFSA (European Food Security Agency) avec la molle complicité de la Commission européenne et du Parlement européen.

 

En 2006, la Commission européenne propose un règlement visant à encadrer les allégations thérapeutiques liées aux aliments. Jusque là tout va bien. Qui en effet pourrait s’opposer à l’idée de contrôler des industriels des compléments alimentaires dont par ailleurs, beaucoup considèrent qu’ils sont allés trop loin dans leurs communications commerciales ?

 

Mais sous prétexte de corriger cet excès, l’administration est passée d’un extrême à l’autre en interdisant quasiment toute communication sur les allégations thérapeutiques.

 

Le règlement 1924/2006/CE … et son application !  

Le texte de 2006 pose un principe simple : l’ensemble des allégations thérapeutiques associées à des aliments doivent faire l’objet d’un dossier déposé auprès de la Commission.

 

Par exemple, pour avoir le droit de dire que les pruneaux ont un impact éventuel sur la digestion, il faut constituer un dossier, le déposer et surtout que ce dossier soit accepté. C’est là que le bât blesse.

 

44 000 dossiers ont été déposés. La commission a réduit ce nombre à 4637 en raison des doublons ou des triplés, chaque pays ayant déposé ses propres allégations et par définitions certaines se recoupaient.

 

Sur ces 4637 dossiers déposés en 2008, seuls 222 ont été autorisés en 2012. Pendant quatre ans, les fabricants de compléments alimentaires ont donc continué à vendre des produits assortis d’allégations sans savoir s’ils seraient à terme dans l’illégalité ou non.

 

Toutes les autres allégations ont été refusées ou sont en attente d’une décision, ce qui revient au même. La Commission européenne propose un registre des allégations de santé sur son site Internet : http://ec.europa.eu/nuhclaims/

 

L’EFSA en effet, considère que seule la liste des 222 allégations peut être utilisée. Mais sur ce dernier point, tout le monde ne semble pas d’accord !

 

Résultat :  

-        Une insécurité juridique maximale pour les professionnels de la santé qui doivent appliquer des règles floues dont les interprétations varient d’un pays à l’autre, voire d’une région à l’autre.

 

-        Les administrations nationales sont sur les starting blocs pour contrôler toutes les entreprises du secteur mais à partir d’un texte flou et incertain. Si elles choisissent d’interpréter le règlement de manière stricte, c’est-à-dire de limiter à 222 le nombre d’allégations autorisées, la plupart des entreprises de complément alimentaire deviendront hors la loi du jour au lendemain.

 

Le risque dans les quelques mois à venir est double :

 

>>> d’une part, toutes les petites d’entreprises du secteur mettront la clef sous la porte parce qu’elles ne pourront plus vendre leur produits. En effet, l’information est essentielle pour de nombreux compléments alimentaires dont les qualités éventuelles sont ignorées des consommateurs. La Lysine par exemple, qui contribue à la croissance des os, à la formation du collagène et des anticorps ne saurait être vendue sans être assortie d’une information adaptée.

 

S’il est logique que cette information soit encadrée, il est dangereux de l’interdire totalement.

 

>>> car en définitive, le résultat de cette approche est une baisse globale du niveau d’information des consommateurs.

 

En clair, l’application du règlement aura un résultat exactement opposé aux principes qu’il prétend défendre : la protection du consommateur et le développement des PME.

 

Pour les citoyens et les consommateurs de santé cette situation est inacceptable.  

 

Le coup d’état de l’EFSA (l’Agence européenne de sécurité des aliments).

 

Alors que le règlement 1924/2006 prévoyait trois types de procédures pour les dossiers, l’EFSA a décidé unilatéralement de n’en retenir qu’une : la plus complexe, la plus exigeante et la plus coûteuse en demandant notamment des études « randomisées » pour prouver les allégations de santé des produits concernés.

 

Ainsi, alors que le règlement ne demande fabricants de compléments alimentaires que de démontrer les effets nutritionnels des produits, l’EFSA quant à elle, exige de faire la démonstration des effets « physiologiques » de ces mêmes produits.

 

Si on reprend l’exemple des pruneaux cela veut dire qu’il faut en faire avaler à des milliers de personnes pendant plusieurs mois et constater les effets d’un tel régime par rapport à un groupe de personnes qui n’en prendrait pas avant de pouvoir dire que les pruneaux ont probablement un effet laxatif !

 

L’EFSA a  donc largement outrepassé le mandat que la Commission lui avait donné.

 

Mais l’EFSA est allée plus loin dans la dictature et l’hypocrisie. Exigeant que les dossiers soient remis avant le 1er janvier 2008, elle a produit un guide spécial pour aider les professionnels de la santé à compléter les dossiers après que l’ensemble des dossiers ont été déposés !

 

Et l’administration d’ajouter que les refus ne portent pas à conséquence puisque les dossiers refusés peuvent être déposés une deuxième fois. Mais la seconde tentative est soumise à une autre procédure plus complexe et plus coûteuse que la précédente !

 

Quand nos responsables politiques rendent les armes…

 

Mais il y a pire : le système institutionnel européen bien que complexe, est censé disposer de garde fous face à l’unilatéralisme éventuel des technocrates européens.

 

Mais, ni le parlement européen, ni le conseil des ministres qui ont entériné la décision l’EFSA par deux résolutions du 21 et du 30 mars 2012, n’ont émis de réserves face à l’autoritarisme inédit de l’administration européenne.

 

Interrogé sur le sujet un Député européen s’est contenté d’expliquer que ce débat durait depuis six ans et que les députés n’avaient plus le temps de se pencher sur un sujet auquel ils ne comprenaient rien !

 

On se demande s’il est vraiment nécessaire d’aller encore voter !

 

Si nos responsables politiques eux même trouvent les débats politiques trop longs et complexes pour s’y intéresser, il est peut être temps de réagir avant que ne meure totalement notre démocratie.

 

L’enquête de l’ombudsman européen  - une autre institution européenne – montre qu’il y a un malaise.  Mais ce soupçon officiel d’irrégularité ne changera pas la situation. Le mal est fait. L’EFSA a opéré sans contraintes ni contrôles.

 

Il est temps que l’ensemble des citoyens se mobilise face à ce déni de démocratie. La question n’est pas uniquement de savoir si l’on risque de perdre le choix de se soigner autrement – ce qui est le cas – mais aussi de savoir si nous acceptons définitivement de déléguer à des administrations inconnues des questions politiques que seuls des responsables élus devraient pouvoir trancher !

 

Certains ont commencé à le faire :

 

Début 2012, les associations PAN Europe et Générations futures ont dénoncé les conflits d’intérêts des experts de l’EFSA en soulignant dans un communiqué du 30 janvier 2012: « le rôle clef de Susan Barlow » (ndlr : Présidente de l’un des groupe de travail de l’EFSA) et ajoute : « L’EFSA bafoue ici ses propres règles [2] qui disent que la procédure desélection des experts doit être transparente et être appliquée de manière cohérente. »[i]

 

En février 2012 l’Observatoire de l’Europe Industrielle a publié un rapport inquiétant sur l’existence de conflit d’intérêt au sein de l’EFSA dont de nombreux experts travaillent à la fois pour l’administration européenne et de grands groupes industriels.

 

Le rapport[ii] précise : « L’ensemble des experts de l‟EFSA qui sont décisionnaires en la matière n’offrent pas tous des gages d’indépendance. De nombreux membres de ces groupes d’experts ont des liens avérés avec des entreprises du secteur des biotechnologies, de l’alimentation et des pesticides. »

 

 Heureusement, la mobilisation dans le secteur s’organise.

 

Outre une campagne lancée en Angleterre par la « Alliance for Natural Health »[iii], une campagne a été lancée aux Pays-Bas : http://www.sup.nl/petition/fr.php et en France, l’IPSN sonne le tocsin en lançant une pétition adressée au Parlement européen pour que soit votée une nouvelle résolution sur l’application du règlement 1924/2006 : http://institut-protection-sante-naturelle.eu/video/Petition1204/Petition1205.html

 

L’enjeu de cette pétition est immense. Ce problème va bien au-delà d’une simple question de compléments alimentaires. Il s’agit de combattre une prise de pouvoir sans précédent de l’administration européenne, c’est-à-dire d’un déni évident de démocratie assorti d’une complaisance coupable des députés européens !

 

Outre notre liberté thérapeutique, c’est aussi notre droit le plus fondamental dans une démocratie – le droit de vote – qui a été bafoué !

 

Il ne reste qu’un espoir, saisir le Parlement européen d’une pétition pour que le dossier soit rouvert et que cette fois, les députés européen et les ministres européens fassent leur travail !

 

Un dernier espoir….

 

Il faut savoir qu’il existe une nouvelle procédure de pétition auprès du Parlement européen qui permet de faire adopter des textes sur les questions qui nous préoccupent. Cette procédure est entrée en vigueur à partir au mois d’avril 2012.

 

Pour cela, nous devons réunir un million de signatures en provenance de 7 pays européens différents. Il ne s’agit que d’un petit million de signatures sur les 492 millions de citoyens européens… mais nous devons les réunir.

 

Désormais la Commission européenne n’est plus la seule à pouvoir proposer de nouveaux textes juridiques. Les citoyens européens peuvent le faire aussi. C’est un de nos droits. Servons-nous en !

 

Augustin de Livois sur http://institut-protection-sante-naturelle.eu/actualites/reglement-19242006ce-etats-des-lieux/


[i] http://www.i-dietetique.com/pdf/CP300112_efsa_infiltration_TTC_final-1.pdf 

[ii] http://www.corporateeurope.org/sites/default/files/conflits_indigestes_0.pdf 

[iii] http://www.anh-europe.org/news/three-eu-campaign-update

 


 

 

Pétition : http://institut-protection-sante-naturelle.eu/video/Petition1204/Petition_signature.html

 

Statistiques officielles sur l'état de la santé en France (ci-dessous) disponible sur http://institut-protection-sante-naturelle.eu/

"Les médicaments prescrits sur ordonnance tuent plus que les accidents de la route, la pneumonie ou le diabète."

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24 mai 2010 1 24 /05 /mai /2010 00:03

 

http://img.over-blog.com/310x500/2/62/13/53/EXPOVACCIN-2/COMPLOT-MONDIAL-SANTE.jpgLa fameuse campagne de vaccination contre la pandémie de grippe H1N1 n’a pas fini de faire parler d’elle. Du moins dans les médias alternatifs.

 

* Grippe H1N1: la France exprime sa solidarité avec l'OMS (entre crapules!!!)

* Baxter admet avoir transmit des souches du virus H1N1 (contre lequel ils conçoivent des vaccins) à des sous-contractant.

* Enquête parlementaire sur les liens entre experts, labos et politiques dans la gestion de la grippe A H1N1?

 

En Belgique, c’est le collectif Initiative Citoyenne (noyau de 3 femmes) qui s’est mobilisé.

 

Aujourd’hui, ce collectif a besoin de nous pour lancer une nouvelle action en justice et dénoncer le contrat qui lie le gouvernement Belge à la firme pharmaceutique GSK (publié sur 3 pages dans le journal Le Soir du 5 mai 2010). Un contrat qui fait penser à la crise économique et financière que les grecs subissent de plein fouet (dont les fondements démocratiques sont allègrement contournées) : privatiser les bénéfices et socialiser les pertes, au détail près que dans le cas du présent contrat il s’agit non seulement de socialiser les pertes financières mais aussi les pertes humaines (intrinsèquement impossible, puisque tout l'or du monde ne vaut pas la vie d'un seul insecte).

 

L’ensemble du contrat entre GSK et l’Etat Belge est téléchargeable ici. Point besoin de recherches approfondies comme dans l’inimitable traité de Lisbonne aussi tarabiscoté qu’inconsistant, ici tout est noir sur blanc dès la table des matières : un rapide coup d’œil aux points 12 et 14 des pages 22 et 23 donne une très bonne idée de ce que GSK appelle Limitation de responsabilités. Grosso modo ça se résume en « tout pour vous, rien pour nous » ou encore « c’est nous qui merdons mais c’est vous qui payez les pots cassés ». Exactement ce qui se passe en ce moment avec la crise financière et tout le reste dans les années à venir si nous continuons à gober la bouche ouverte le vent médiatique dominant.

 

Que faire pour aider initiative citoyenne? AVANT LE 28 MAI 2010 (reste 3 jours)!


Prendre un bic et une feuille (ou sur votre PC copié-collé) et écrire :

 
Je soussigné(e)………………………………………résidant à………………………………………………………(rue et numéro)……………………………(code postal & localité)

confirme par la présente mon souhait de figurer parmi les signataires de la future plainte pénale relative à l’affaire de la grippe A/H1N1. J’ai conscience que cette plainte restera fidèle en tous points à la philosophie du collectif Initiative Citoyenne. Je précise que la signature du présent document ainsi que tous les éventuels coups de mains ou dons à Initiative Citoyenne sont volontaires et ne résultent nullement de pressions financières, physiques ou morales. Je joins à ce document, une photocopie recto-verso de ma carte d’identité.


Date : / / Signature :

--------------------------------------------------------------------------

Le tout à envoyer à :
Muriel Desclée
22rue de Gesves
5340 Faulx-Les-Tombes

Ps : la copie de carte d’identité c'est uniquement pour se prémunir contre toute plainte en retour contre l'usage de faux et faux en signatures…

 

 

N'ayez pas peur. Les collègues de Josey Aimes avaient aussi peur...

 

Mais à un tel niveau, la justice peut-elle quelque chose ? Ne fait-elle pas aussi partie du système (Cfr. l'affaire Fortis et bien d'autres)? Ce n’est pas Erin Brockovich, ni Monsanto contre un groupe de citoyens, il s’agit d’un cartel pharmaco-financier contre la population mondiale et pour la première fois de manière aussi évidente contre la population occidentale. Concernant le tiers-monde, c’est monnaie courante mais ça ne nous a jamais mobilisé. Trop loin. Trop peu concerné. Trop décentré… Le film The Constant Gardener n’est pourtant pas loin de la réalité. Heureusement, depuis peu, mondialisation carnassière oblige, le centre nombriliste occidental commence à être touché : Twin Towers, H1N1, crise économico-financière. Haro sur le baudet ! Que se passe-t-il ? Tout semblait si bien tourner ? Eh oui, le hic c’est que toute cette richesse apparente (iPod, bagnole, home cinéma) se fait toujours au détriment d’autres (les hommes, la terre, la vie) ailleurs (espace et temps) sur la planète.

 

Ce genre de cartel existe aujourd’hui dans tous les domaines : santé, alimentation, textile, cosmétique, matières premières (or, cuivre, uranium, pétrole, coton, hevea, bois), armes, drogue, etc. Rien à voir donc avec la noble et liturgique « concurrence libre et non faussée » (Cfr. DOGME6). Ces cartels sont aussi puissants qu’aveugles car mu par un seul et unique objectif qui consiste à accumuler le plus possible d’un concept abstrait nommé monnaie, argent ou pognon auquel on a donné tous les pouvoirs, même celui de faire des petits tout seul!

 

Pour en revenir à l’aspect sanitaire, une certaine Claire Séverac à mené sa petite enquête. A l’image de Marie-Monique Robin concernant Monsanto, Claire s’est attelée à démystifier cette campagne phobique de vaccination. Claire, une femme, comme Marie-Monique, comme Erin Brockovich, comme Josey Aimes, comme Vandana Shiva (alimentation), comme Wangari Maathai (forêts), comme Rima E Laibo (codex Alimentarius). Toujours des femmes. Souvent des femmes. Les femmes gardiennes de la maison, de l’oikos et du nomos le droit, la culture. Des femmes plus sensibles qui ont compris que le monde est régi par des forces trop Yang, trop dominatrices, trop masculines. Les hommes eux s’intéressent à notre chère monnaie patriarcale : Patrick Artus, Jean-Marie Harribey, Frédéric Lordon.

 

 

Tout le texte ci-dessous est tiré du lien http://artdevivresain.over-blog.com/article-veulent-ils-vraiment-notre-peau-50735615.html

 

"Le déclencheur ça a été ce qui se passait sur la grippe H1N1 j'ai trouvé que là, ils nous prenaient vraiment pour des imbéciles et que ce n'était pas supportable. Mais il ne suffit pas de crier, il faut aussi chercher les preuves. Donc je me suis embarquée dans quelque chose que je croyais relativement simple et, en fait, c'est une pelotte d'intrigues, c'est un vrai polar. C'est une pelotte d'intrigues de gens qui touchent, d'experts qui sont achetés, de politiques qui ferment les yeux, de multinationales qui font leurs choux gras sur notre crédulité. Et donc quand on rentre là-dedans, c'est un truc incroyable. Donc, voilà, j'ai mis des mois et des mois à essayer de démêler une partie de l'écheveau." 

 

"Personnellement, j'ai trouvé la réponse qui fait que j'ai commencé, à mesure que j'écrivais ce livre, à changer complètement de vie. Parce que ce sont des prises de conscience qui font très mal mais ce sont des évidences, parce que j'ai recherché tous les documents, les documents du Sénat, les documents de la Commission européenne, les communiqués des laboratoires, les procès intentés par Monsanto et  par les agrochimistes. J'ai retrouvé les documents originaux. Donc, effectivement, quand tu as les preuves sous le nez... Au début, quand on commence les recherches, l'on se dit "ce n'est pas possible", "j'hallucine", "je suis folle", "je n'ai pas compris", "c'est trop gros!"."

 

"Il y a aussi beaucoup de gens, sur le net, qui parlent de complot et qui vont très, très loin. Je ne peux pas aller aussi loin, je ne sais pas s'il y a vraiment une vélléité d'eugénisme et de tuer une partie de la population mondiale parce qu'on est trop nombreux, ça c'est des thèses qui vont très loin. Je ne sais pas si c'est vrai, je n'ai aucune preuve là-dessus."

 

"Ce que je sais, c'est qu'ils se foutent royalement de ce qui peut nous arriver à partir du moment où ils remplissent leurs caisses, ça c'est clair".

 

"Ce qui fait que nous, lorsque l'on est "citoyen normal", l'on ne comprend pas très bien pourquoi telle décision, pourquoi on nous pousse à la vaccination, pourquoi quand on sait qu'un médicament est mauvais ou qu'un pesticide est cancérigène, il continue à être vendu. On apprend des tas de trucs complètement aberrants. Le purin d'orties est interdit en France. On peut avoir une amende et même de la prison si on fait du purin d'orties, alors que c'est un truc naturel, et, par contre, les pesticides sont autorisés. Les OGM, ils ont fait passer une loi avant, qui est l'"équivalence en substances", qui fait que l'on n'a pas besoin d'étiqueter quelque chose quand il comprend un OGM, mais, par contre, si un agriculteur ou un éleveur dit que son lait ne contient pas d'hormones, ou que sa semence ne contient pas d'OGM, il se fait attaquer, parce qu'on n'a pas le droit. C'est assez bizarre!"

 

"Toutes les lois sont faites pour protéger les multinationales et pas les citoyens. [...] Oui, j'ai fini par reprendre le terme de complot,  parce que je pense qu'il y a REELLEMENT un complot, parce que, comme on le dit dans l'armée américaine, "une fois, c'est un hasard, deux fois c'est une coïncidence, trois fois c'est UN COMPLOT". Quand tu fais trois fois la même connerie, c'est plus une connerie, c'est voulu, sinon tu ne la refais pas. Au bout du bouquin, l'on ne peut pas dire autrement,  au bout de l'enquête, on ne peut pas dire autre chose que: SI CE N’EST PAS UN COMPLOT, C’EST UNE BANDE ORGANISEE, PIRE QUE LA MAFIA, qui organise tout de A à Z, pour se faire du fric, à grande échelle.

 

"Je l'ai appelé sciemment le "complot" à la fin, en sachant vraiment ce qui m'attendait, parce qu'effectivement les médias préfèrent rejeter en bloc la "théorie du complot", parce que c'est confortable de ne pas avoir à enquêter et de ne pas avoir à se poser des questions.

 

Et puis, il y a quand même aussi beaucoup de journalistes, qui sont mouillés. Ce n'est pas la majorité, mais, enfin, tu les vois très rapidement quand tu fais une enquête."

 

"D'abord, ça ne se passe pas que dans les médicaments ou que dans la médecine, c'est la même chose avec les pesticides, la même chose avec l'élevage... Enfin, c’est le même plan appliqué PARTOUT. C'est à dire: "on n'en a rien à foutre de détruire les écosystèmes, on n'en a rien à foutre de détruire la nourriture, la santé... De toute façon, plus ils détruisent, plus on est clients de leurs substances."

 

C'est un livre qui raconte simplement ce qui se passe en s'appuyant sur des preuves irréfutables, parce qu'elles sont à la portée de tout le monde, sur Internet ou en allant fouiller sur les sites des organisations et des institutions de santé."

 

"Il faut commencer à dire: NON! Non, on n'achetera pas de produits contenant des pesticides, Non on n'achètera pas des produits qui ont trois fois plus que nécessaire de sel ou de sucre. [..]

 

Ne pas se laisser avoir par leur campagne, en laquelle ils viennent, la main sur le cœur, nous dire: "il faut absolument vous faire vacciner". En plus, c'est dégueulasse, parce que souvent  ils disent "si ce n'est pas pour vous, faites leur pour protéger vos proches. Quelle est la mère qui n'a pas envie de protéger son enfant? Donc, c'est quand même limite quoi! Quand on regarde, en plus, ce qu'il y a dans les vaccins, etc., etc., etc...

 

Voir aussi

Expovaccins

Pharmacritique

Info Michel Dogna

Votre Sante

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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 09:45

nanotechnologie02Les nanotechnologies, comme le nom l’indique, sont des technologies pratiquées à l’échelle du nanomètre (nm), à savoir 1 milliardième de mètre. Pour fixer les idées, voici un petit tableau comparatif :

 

Cheveu humain (épaisseur)

80.000 nm

Cellule sanguine 

7.000 nm

Virus

100 nm

Molécule d’eau (H2O)

0.3 nm

Atome quelconque

0.2 nm

 

Le fait de travailler à si petite échelle pour différents matériaux (Or, Titane, Carbone, Zinc,…) leur confère des propriétés physico-chimiques hors du commun. Le nano-cuivre est élastique à température ambiante. Le nano-carbone est 100 fois plus résistant et 6 fois plus léger que l’acier. Le nano-argent est un antibactérien puissant. Ce ne sont là que quelques exemples représentatifs des « propriétés Superman » des nanomatériaux.

 

A l’image de l’adolescent qui s’identifie à son héros de jeux ou de BD favoris, « homo-technicus » ingurgite et exploite donc très vite ces prouesses technologiques en se prenant lui-même pour Superman. A la recherche de nouveaux marchés, nos grand technocrates ont tôt fait de commercialiser la « potion magique » sans se poser de questions. Au royaume du pognon et de la techno-science, prudence et conscience n’ont évidement pas droit au chapitre.

 

Car si ces matériaux ont des propriétés extraordinaires, il va sans dire qu’il existe un revers de médaille qui tombe assez vite sous le sens lorsqu’on observe le petit tableau ci-dessus. Quel est le comportement de ces « petites-minis-microscopiques » particules face aux barrières biologiques, aux cellules vivantes ??? Et qu’advient-il de ces petites merveilles une fois libérées dans la nature ??? Voilà deux questions bien embarrassantes auxquelles maitre pognon armé de sa technoscience ne souhaite point répondre pour le moment. Les perspectives de gains et de profits à court terme sont pour le moment encore bien trop importantes par rapport à l’hypothétique, possible, envisageable problème futur. Quitte à faire marche arrière à posteriori, (si c’est encore possible) comme on l’a fait pour l’amiante ou la vache folle (avec tous les coûts humains, financiers et environnementaux que cela comporte), pour le moment, on fonce !

 

- Le passage des barrières biologiques pourrait certes permettre un dosage et un ciblage adéquat dans le domaine médical, agronomique ou alimentaire mais il pose sérieusement question quand on sait que ces nanoparticules peuvent affecter l’ADN, code source de la vie. Présentes partout dans l’organisme et sans obstacle aucun, ces nanoparticules pourraient s’avérer d’aussi puissants, si pas plus dangereux, prédateurs que les virus dont nous aurions toutes les peines du monde à nous débarrasser. Avec le passage des barrières céphaliques, hépatiques ou placentaires on peut imaginer le pire. Des expériences in vitro ont déjà démontré une baisse de l’immunité, une désorganisation des fonctions cellulaires et une altération de l’ADN. Cfr. Notes (1)&(2)

 

- Une autre propriété importante des nanoparticules provient de leur haute réactivité chimique due à une plus grande surface de contact. Atout particulièrement intéressant en matière de catalyseur mais forte réactivité avec l’oxygène qui entraine la formation de radicaux libres particulièrement nocifs pour la santé humaine (athérosclérose, diabète, maladies neuro-dégénératives, cancer, ….).

 

- Rappelons qu’en sus de ces deux « formidables » propriétés, les nanoparticules sont peu ou pas « biodégradables ». A cette échelle le terme biodégradable n'a d'ailleurs plus de sens. Seules des techniques couteuses de centrifugation ou d'attraction pourraient les isoler ou les confiner en certains points (comme le nucléaire). Que faire une fois que ces particules se retrouvent dans l’eau, l’air, la terre, les arbres, les plantes, les animaux ? Les multiples problèmes de pollution de l’air par l’émission de particules fines (nanoparticules de carbone) des moteurs diesel ne devraient-ils pas nous mettre la puce à l’oreille ? (3) La présence de plus en plus inéluctable de métaux lourds en fin de chaine trophique ne devrait-elle pas nous alarmer ? Les difficultés de dépollution des sols en métaux lourds et matières toxiques ne suffisent-elles pas ?

 

Qu’à cela ne tienne, l’engouement est à son comble, l’explosion des brevets est faramineuse. Rien que dans le domaine alimentaire plus de 400 entreprises réparties dans le monde entier s’intéressent aux nanotechnologies(4). Les Etats-Unis y consacreront 3,7 milliards de dollars pour la période 2005-2009. L’Europe y consacrera 7,5 milliards d’euros pour la période 2007-2013, ce qui représente le montant par habitant le plus important du monde.

Pour 2005, le chiffre d’affaire de ce secteur et celui des semi-conducteurs s’élevait à 300 milliards de dollars, à peu près autant que le montant des exportations de l’OPEP. Nouveau moteur de l’économie, les magnats des nanotechnologies pactisent avec ceux du pétrole, des TIC, des biotechnologies, de l’alimentaire, du narcotrafic et des armes.(5)

 

Leur utilisation est de plus en plus importante pour toute une série de domaines de la vie quotidienne : électroménager, électronique, revêtements, soin corporel, cosmétique, textile et alimentation. Crème solaire anti UV à base de dioxyde de titane (TiO2) ou d’oxyde de zinc (ZnO). Crèmes anti-rides à base de fullerènes, molécules de carbone associées sous forme d’hexagones ou pentagones à toxicité potentielle. Vêtements aux fibres imbibées de nanoparticules d’argent pour en réduire l’usure. L’ionisation facile de l’argent le rend en effet bactéricide et détruit donc les microorganismes responsables de l’usure. Le nano-argent trouve d’ailleurs de plus en plus de débouché dans le domaine médical avec par exemple des bandages et pansements en nanoparticules d’argent en vente libre dans les pharmacies. Et tant qu’on y est, pourquoi ne pas imaginer des vêtements Batman avec des fibres textiles composées de nanoparticules de titane ou de carbone pour résister aux intempéries ou aux chocs ?

 

Dans l’alimentation, on peut retrouver des nanoparticules d’enrobage ou comme auxiliaires de production (adjuvants, disperseurs, chélateurs, additifs). Les exemples ne manquent pas. Complément alimentaire constitué de poudre de nanoparticules de calcium et de magnésium. Incorporation de nanoparticules d’argent pour un effet antibactérien. Films d’enrobages contenant des nanoparticules de d’oxyde de zinc ou de dioxyde de titane pour faire écran aux UV sont sur le marché. D’après les estimations du groupe « Helmut Kaiser », plus 300 nano-aliments sont déjà sur le marché. Et d’ici 2015, ils constitueraient 40% des aliments industriels ! Toujours d’après ce même groupe, le marché global des nano-aliments s’élevait à 5,3 milliards de dollars en 2005 et atteindra les 20,4 milliards en 2010.(4)

 

Pourtant, depuis 2004 le nombre de rapports et de mises en garde non taxés de technophobes ou de « gentils écolo » se multiplient. En 2004, la Royal Society du Royaume-Uni tirait la sonnette d’alarme sur les nombreuses lacunes dans la connaissance des risques liés aux nanoparticules. En septembre 2005, le SCENIHR met le doigt sur les insuffisances en matière de toxicologie et d’écotoxicologie. Le CCNE (Comité consultatif national d’éthique-France) insiste sur la responsabilité du financement par l’industrie de la recherche concernant le risque, qu’il considère comme une priorité éthique. En septembre 2007, l’INRS (Institut national de Recherche et de Sécurité –France) appelle à une prévention accrue sur les lieux de travail concernés par la production et la manipulation de nanoparticules et de nanomatériaux. Dans un rapport de juillet 2007, l’U.S FDA insiste sur le fait que la pharmacocinétique et la pharmacodynamique des nanoparticules diffèrent de celles des particules « normales » et constate que les études de toxicité n’en tiennent pas compte. Juillet 2008 : L’AFSSET estime que les nanomatériaux présentent un risque potentiel pour les travailleurs exposés et préconise la mise en place de systèmes de confinement dans les industries.

 

Pour clore, un petit extrait de la conférence 2009/2010 sur les nano-aliments issus du site du groupe Helmut Kaiser (4). 

« Si aux nouvelles découvertes en matière d’analyse et de décodage d’ADN - qui permettent aux industries de prévoir, contrôler et améliorer la production agricole - on ajoute les techniques de manipulation des molécules et atomes alimentaires, la future industrie alimentaire possède de puissants moyens de ‘design alimentaire’ avec bien plus de capacité et de précision, et ce à moindre coût et de manière ‘durable’ ».

 

N’étant pas un pro de la traduction, je laisse le passage en anglais, bien plus parlant et éloquent !

«On the one side, further breakthroughs in crop DNA decoding and analysing enable the industries to predict, control and improve the agricultural production. On the other side, with technology of manipulating the molecules and the atoms of food, the future food industry has a powerful method to design food with much more capability and precision, lower costs and sustainability».

 

De la splendide prose technocrate qui croit dur comme fer à la croissance, au développement et au progrès. Une prose forcée qui n’a également pas omis de placer son fameux « sustainable », son leitmotiv passe partout. Une prose surfaite qui nous parle de puissance, de contrôle, de performance ou de « design » à propos de nourriture comme s’il s’agissait d’un projet ou de la conception d'une bagnole ou d’un pot de yaourt. Avec une frontière entre le vivant et l’inerte de plus en plus floue, la perception de l’homme démiurge n’atteindrait-elle pas des sommets ?

 

Tels les soldats du Reich avançant sur l’Europe, l’hydre techno-capitaliste étend son ombre…

 

Choisissez vous êtes libres : pétrole, OGM, nucléaire ou nanotech ???

Si vous pas content, il y existe aussi « inondation, sécheresse, famine, froid polaire, neige ou pluie intempestive, tempête, guerre, bombe, terrorisme, coulée de boue, érosion, marée noire, pluie acide, incendie, pollution, cancer, drogue, alcool, suicide, etc. ». Choisissez vous êtes LIBRES !

 

Texte largement inspiré du dossier Grappe du 31 octobre 2009 : Nanotechnologies : Les nanoparticules sont parmi nous...

 

Le Grappe rappelle qu’il plaide pour l’adoption d’un moratoire sur la mise sur le marché de produits manufacturés contenant des nanoparticules ou des nanomatériaux et susceptibles d’être, inhalés, ingérés ou absorbés par voie cutanée (la clause de sauvegarde peut être invoquée au niveau national face à l’Union européenne dont l’arsenal législatif actuel est totalement laxiste à l’égard des nanotechnologies).

 

Les produits commercialisés à ce jour doivent faire l’objet d’un retrait programmé de marché, jusqu’à ce que leur innocuité pour l’homme et les écosystèmes ait été établie. De toute manière, un étiquetage distinctif doit être imposé.

 

Le Grappe lance un appel à tous les responsables politiques pour qu’ils mettent tout en œuvre pour que la législation européenne prenne en compte de manière spécifique les risques liés aux nanoparticules, comme le demandent la plupart des spécialistes en la matière.

 

Sur le sujet, le site pièces et main d'oeuvre mérite détour.

 

Notes:

(1) Friends of Earth Australia, Europe and USA : “Out of the laboratory and on to our plates ; a report by G.Miller and Dr Rye Senjen, mars 2008. en ligne sur http://www.foeeurope.org/activities/nanotechnology/index.htm

(2) The Royal Society and The Royal Academy of Engineering : Nanosciences and nanotechnologies ; July, 2004. http://www.nanotec.org.uk/finalReport.htm

(3) http://www.questionsante.be/outils/particulesfines.pdf

(4) Helmut Keiser group : http://www.hkc22.com/Nanofoodconference.html

(5) Rapport sur l'évolution du secteur des semi-conducteurs et ses liens avec les micro et nanotechnologies. Claude Saunier, Sénateur, Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (21/01/2003). Cfr. http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/Bottom_up.pdf

 

Info:

Conférence débat sur les nanotechnolgies le mardi 16 mars à 20 h à l’ULB, local H1309 (bâtiment H de la faculté de droit en face de la bibliothèque des sciences humaines sur le campus du Solbosch de l’ULB à Ixelles).

 

Entrée : 2 €, gratuit pour les étudiants.

 

Transports en commun : Bus 71 et Tram 94 (arrêt ULB)

 

Le débat initié par le scientifique Paul Lannoye s’ouvrira en présence et avec la participation de Thérèse Snoy (Ecolo, présidente de la commission santé du Sénat), de Jean Cornil (PS), de Francis Massin (Managing Director de la S.A. Nanocyl), de Dominique Lison de l’Unité de toxicologie industrielle et de médecine du travail (UCL), de Benoit Nemry (Research Unit of Lung Toxicology KUL), de Marc Vandercammen (CRIOC) et de Marc Fichers (Nature & Progrès).

 

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9 octobre 2009 5 09 /10 /octobre /2009 23:18

Gary Null, ainsi que le personnel des soins de santé de l’Etat de New-York accusent la FDA d’avoir violé la loi en approuvant à la va-vite quatre vaccins contre la grippe porcine sans avoir pris les mesures pour déterminer scientifiquement et la sécurité et l’efficacité des vaccins…

 

La plainte ne cherche pas uniquement à annuler «l’autorisation» illégale de ces quatre vaccins contre la grippe H1N1. La demande est également faite au tribunal d’émettre une ordonnance (injonction), qui interdirait toute exigence de vaccination obligatoire.

 

Turner précise que « la FDA est obligée de déterminer si un vaccin est sûr et efficace avant de pouvoir être administré au public ».

« Nous témoignons du fait que la FDA n’a pas établi que ce vaccin était efficace ; elle n’a pas non plus établi que ce vaccin était sans danger. », précise l’avocat.

 

La combinaison vaccin/adjuvant que l’on appelle vaccin contre la grippe porcine N’A APPAREMMEMNT JAMAIS ETE TESTEE QUANT A SA SECURITE, NI APPROUVEE PAR LA FDA. Si les accusations qui font l’objet de la plainte s’avèrent exactes, cela voudrait dire que la FDA aurait, de manière flagrante, tourné le dos à la science médicale et violé ses propres règles en approuvant, non seulement ces quatre vaccins, mais également les adjuvants chimiques potentiellement meurtriers.

Lire la suite sur alterinfo.net

 

En France: Vaccin anti-grippe A : quinze millions d’enfants vont jouer les cobayes

En Autriche: Plainte de Jane Burgermeister pour génocide programmé

 

Dans le monde le 10/10/2009:

Nombre de cas connus : 448 362

Taux de contagion mondial : 0,0066%

Décès dans le monde : 5 124

Taux de mortalité (par rapport au nombre de cas avérés) : 1,1428%


En comparaison, chaque année, la grippe saisonnière ordinaire tue entre 250 000 et 500 000 personnes, soit plus de 1000 morts par jour (chiffres officiel de l'OMS). En cinq mois la nouvelle grippette n'a fait que 5124 morts. Dans le même laps de temps la grippe ordinaire en aurait fait 200 000!

Source : http://terresacree.org/grippeporcine.html#situation

 

Film documentaire "SILENCE ON VACCINE" (50 min.)
IMPORTANT : l'Office Nationale du Film (ONF) a permis la sortie du documentaire sous  condition qu'aucune personne, aucun commerce, ne puisse acquérir le film pour la revente. De plus aucune publicité ne sera faite pour faire connaître la sortie du film en DVD.


Et en Belgique : (Texte ci-dessous repris sur Initiative Citoyenne et téléchargeable ici)

 

Cela fait des mois qu’on parle de cette grippe A. Cela fait déjà plusieurs semaines qu’un projet de loi d’exception a été déposé en catimini et jamais, dans l’histoire de notre pays, ces mesures liberticides n’ont été aussi proches d’être votées et d’entrer en application, au détriment de nos libertés les plus fondamentales !

 

Outre la diffusion de produits sans autorisation de mise sur le marché, cette loi de pouvoirs spéciaux permet des réquisitions et des vaccinations qui pourraient devenir obligatoires à tout moment.

Elle parle également d’un logiciel d’enregistrement des patients vaccinés. Dans le même temps, nous n’avons pas obtenu, nous semble-t-il, de réponses satisfaisantes sur les risques de ce futur vaccin et la façon dont ils ont été évalués.

 

Bien pire encore, en date du 15 septembre, la Commission Européenne a indiqué que :

« Les Etats Membres peuvent autoriser temporairement la distribution d’un produit médical non agréé en réponse à la diffusion soupçonnée ou confirmée d’agents pathogènes. Ceci comprend les situations de pandémie, telle que la pandémie Influenza A(H1N1). Dans pareil cas les titulaires de l’autorisation de mise sur le marché, les fabricants et les professionnels de santé sont exemptés de toute responsabilité civile ou administrative pour toutes les conséquences résultant de l’usage du vaccin quand l’usage d’un vaccin non autorité est recommandé ou requis par l’autorité compétente en réponse à la situation pandémique…»

 

Alors que le vaccin contre la grippe A contient des substances toxiques (squalène, thimérosal, polysorbate, etc), il va être recommandé à des publics particulièrement fragiles qui risquent d’en faire les frais (femmes enceintes, enfants, malades chroniques,…). Des toutes-boîtes seront largement distribués par les communes « afin de toucher un maximum de citoyens, y compris ceux n’ayant pas de médecin traitant », peut-on lire dans les journaux !

 

Initiative Citoyenne qui rassemble déjà + de 1000 citoyens dont + de 30 médecins compte dès lors poursuivre avec détermination son travail d’information honnête et transparente et sa tâche de défense de nos libertés démocratiques. Mais nous avons besoin de vous, notre démarche étant celle de citoyens (bénévoles) pour des citoyens !

 

Comment nous aider à défendre la liberté d’information et de soins ?

Chaque citoyen, qu’il soit Belge ou étranger, peut nous aider et ceci, de différentes façons, chacun selon ses moyens !

 

- Vous pouvez soutenir notre travail d’information en écrivant à des journalistes et aux responsables politiques afin de leur faire part de votre avis.

- Vous pouvez faire connaître nos démarches et l’existence de notre blog autour de vous

- Vous pouvez proposer votre aide en matière de traduction français/néérlandais si vous avez une bonne connaissance de la langue.

- Vous pouvez faire un don, quelque soit le montant et quelque soit le pays où vous vivez.

 

Comment ces dons vont-ils être utilisés ?

D’une façon totalement transparente et claire, via le compte ouvert par Initiative Citoyenne pour:

 

a) Couvrir les frais d’avocats et ainsi défendre au mieux nos libertés démocratiques.

b) Couvrir les frais de photocopies pour la gestion des informations et des dossiers

c) Couvrir les frais de salles pour les conférences de presse et le contact avec les journalistes

d) Couvrir les frais de dépliants explicatifs et d’information

 

Comment faire un don à Initiative Citoyenne ?

Par virement national, européen ou international, vous pouvez nous faire un don :

 

Numéro de compte bancaire : 363-0594444-68

IBAN format papier : IBAN BE82 3630 5944 4468

IBAN format électronique : BE82363059444468

Code BIC de ING Belgique (Swift ING) : BBRUBEBB

 

Au final, que peut-on espérer ?

Que chacun prenne ses responsabilités afin de garantir au maximum que :

- la vaccination ne puisse être rendue obligatoire suivant le seul bon vouloir de l’OMS, l’EMEA ou de tel ou tel « expert »

- des mesures anti-démocratiques injustifiées qui mettent le parlement hors-jeu ne puissent être adoptées surtout quand il existe une telle controverse !

- le libre arbitre des citoyens basé sur une information équitable et honnête puisse l’emporter, chacun devant être libre, en toutes circonstances, de se faire vacciner OU NON.

 

Initiative Citoyenne vous remercie de votre attention et de votre soutien !

Une action faite PAR des citoyens POUR les citoyens…

 

Plus d’infos :

http://initiative.citoyenne.over-blog.com

www.murieldesclee.org

www.infomicheldogna.net

http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/

http://terresacree.org/grippeporcine.html

 

 

Echange entre la ministre Laurette Onkelinx et Initiative Citoyenne

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3 janvier 2009 6 03 /01 /janvier /2009 00:32

L'approvisionnement en eau douce de qualité n'est pas trivial. Notre planète est couverte à 71% d'eau salée. Cette surface contient 97,2% du volume d'eau total. Les 2,8% d'eau douce restant se répartissent en 2,2% pour les glaciers, 0,6% pour les nappes phréatiques et SEULEMENT 0,01% pour les eaux douces de surfaces: cours d'eau, lacs et rivières. Ce sont ces 0,01% qui refroidissent nos centrales, alimentent nos usines, abreuvent nos industries, maisons et gosiers… Dans 99,9% des cas, cette eau ressort toujours plus sale et plus polluée qu'a son entrée. Alors, en bon humain technocrate qui ne pense qu'à court terme, nous cherchons des solutions...


 

Pour y voir clair, voici une bonne partie d'un article paru dans le dossier écologie du Courrier International n°927 du 1er au 20 août 2008 (1). Enfin, je trouve le temps d'en parler!

DES USINES DE DESSALEMENT QUI POUSSENT COMME DES CHAMPIGNONS
Avec la diminution des précipitations qu’entraîne le réchauffement climatique, de nombreux pays se tournent vers le dessalement d’eau de mer pour s’approvisionner en eau douce. La logique est en apparence simple : plus de 70 % de notre planète étant constitués d’océans, il suffit de retirer le sel de cette eau et de regarder avec délectation nos réservoirs se remplir. Les usines de dessalement poussent d’ailleurs comme des champignons un peu partout dans le monde (surtout dans les pays riches). Severn Trent, l’une des dix entreprises privées de gestion de l’eau au Royaume-Uni, assure actuellement la construction d’une de ces installations pour la résidence Maravia Country Club Estates à La Paz, dans le sud de la Basse-Californie, au Mexique. La ville d’El Paso, au Texas, a inauguré en août 2007 la plus grande usine de dessalement à l’intérieur des terres qui existe au monde ; elle alimente essentiellement la base militaire de Fort Bliss, en cours d’agrandissement. En Australie, pays gravement touché par la sécheresse, c’est un joint-venture israélien qui bâtit une centrale, tandis qu’à Bahreïn, Etat riche en pétrodollars et connaissant le même boom immobilier que d’autres pays du Moyen-Orient, on examine diverses offres en vue de la construction d’une gigantesque centrale capable de satisfaire ses besoins croissants en eau. L’Inde a quant à elle commandé une étude de faisabilité à General Electric. Bref, les exemples ne manquent pas. “Plusieurs entreprises privées proposent une bonne vingtaine d’usines de dessalement de l’eau de mer pour la seule côte californienne”, ajoute Wenonah Hauter, présidente de l’association de consommateurs Food and Water Watch. “La plupart de ces projets se trouvent à proximité de grands espaces où le manque d’eau a toujours limité le développement.” En d’autres termes, partout dans le monde on s’apprête à construire de gigantesques usines de dessalement dans les années à venir. Mais ce n’est pas parce que tout le monde a soif. En fait, c’est surtout l’argent qui va couler à flots. Reste à savoir si les progrès et la solution à la crise de l'eau viendront avec.


“Même avec les projets actuels, qui visent à tripler la production mondiale, avec notamment des usines de dessalement à énergie nucléaire, cette technologie est incapable de satisfaire la demande en eau douce dans le monde,
assure Maude Barlow (auteur de Blue Covenant: The Global Water Crisis and the Coming Battle for the Right to Water [Alliance bleue : la crise mondiale de l’eau et la future bataille pour le droit à l’eau, paru chez New Press en mars 2008], fondatrice du Blue Planet Project et directrice nationale du groupe de pression Council of Canadians). D’une part parce que le dessalement est une technologie très coûteuse, ce qui explique qu’on trouve ces usines surtout en Arabie Saoudite, Israël, Australie, Etats-Unis mais peu en Afrique et Amérique Latine (légèrement changé par rapport au texte original (1)). Et, d’autre part, parce que l’humanité détruit son patrimoine d’eau douce trop rapidement pour que, la technologie puisse compenser. Les gouvernements et les entreprises se jettent sur le dessalement comme si c’était la panacée. C’est compréhensible de la part du secteur privé : l’or bleu peut générer des bénéfices considérables. En revanche, le fait que les gouvernements ne prennent aucun recul pour examiner de façon plus attentive cette prétendue solution miracle pose un énorme problème.”

 

LES OCÉANS SONT PEU À PEU RONGÉS PAR L’ACIDE

Cet aveuglement est compréhensible, car en prenant un peu de distance, ces gouvernements tomberaient immanquablement sur des questions qu’ils n’ont pas envie de se poser. Des études récentes montrent ainsi que le réchauffement climatique provoque non seulement l’assèchement des terres émergées et la fonte des barrières de glace, mais aussi une augmentation exponentielle de l’acidité des océans (2, 3 & 4). Ce qui pourrait nous conduire tout droit au cauchemar annoncé par Stephen Hawking: "la Terre pourrait finir comme Venus, avec une température de 250°C et des pluies d'acide sulfurique."


Le journaliste Les Blumenthal expliquait récemment dans les publications du groupe de presse américain McClatchy Newspapers que les océans présentent d’ores et déjà un taux d’acidité de 30% supérieur à celui enregistré au début de la révolution industrielle, et ils absorbent chaque jour 22 tonnes de dioxyde de carbone. D’ici à la fin de ce siècle, ils pourraient être 150% plus acides.


L’acidification des océans est provoquée par l’absorption dans la mer du CO2 produit par les activités humaines, à raison de 22 millions de tonnes par jour. Il en résulte une formation d’acide carbonique ayant pour effet de diminuer la quantité de minéraux nécessaires au développement d’un certain nombre d’organismes marins (3 & 4).


La vaste campagne mondiale de dessalement, déjà montrée du doigt à cause de ses lacunes technologiques et de ses rejets colossaux, tient-elle compte de cette augmentation spectaculaire de l’acidité des océans ? Eh bien non, pas vraiment. Je ne pense pas que les partisans du dessalement prennent en compte l’acidification qu’entraîneront des rejets croissants de saumure dans les mers, confirme Maude Barlow. Pour chaque unité d’eau douce ainsi produite, c’est une unité équivalente de saumure toxique qu’on rejette dans les océans. Actuellement, les usines de dessalement produisent 19 millions de mètres cubes de déchets chaque jour. On estime que leur production aura triplé d’ici à 2015, et les rejets de saumure et l’acidification des océans seront multipliés d’autant.


Et il ne s’agit là que des conséquences du dessalement, sans parler des processus naturels que la crise climatique a fait apparaître dans notre univers toujours plus aride. Avec le réchauffement de la planète, les océans absorbent en effet des quantités croissantes de dioxyde de carbone et autres gaz à effet de serre. Ils se réchauffent et rejettent ces gaz dans l’atmosphère, créant une réaction en chaîne destructrice. A force de dessaler la moindre goutte d’eau accessible, nous pourrions bien, à terme, ne plus trouver que de l’acide à la place des océans. Comme le déclarait à Les Blumenthal l’océanographe Richard Feely, de la National Oceanic and Atmospheric Administration, à Seattle, tout converge vers des conséquences dramatiques. Certaines hypothèses annoncent même un bouleversement de l’ensemble de l’écosystème.


Le dessalement n’est absolument pas une solution raisonnable à la crise mondiale de l’eau, assène Maude Barlow. Ces usines sont des monstres polluants, extrêmement gourmands en énergie et produisant une saumure toxique qui tue la vie aquatique à des kilomètres à la ronde. Wenonah Hauter, de Food and Water Watch, ne dit pas autre chose : Loin de résoudre le problème de la pénurie d’eau, le dessalement est une technologie onéreuse qui risque d’avoir de nombreux effets secondaires. Nous serions mieux avisés de chercher à prévenir le mal en cessant de polluer, de détourner et de gaspiller l’eau. Espérons seulement que nous en prendrons conscience avant d’avoir entièrement changé les océans en acide.


Concernant l'acidification des océans, les conclusions de Pierre Kaldy dans Le Figaro vert (2) ne disent pas autre chose non plus: "Depuis deux siècles, les océans ont patiemment absorbé le tiers des émissions de gaz carbonique dues à l'homme, mais cette capacité semble avoir atteint ses limites."


Et voilà homo "economicus-technocratis" bien conscient du problème, qui veut sauver sa peau, mais qui est incapable de changer de mode de pensée. Incapable de changer de paradigme. Pas si simple pour un homme moulé à l'unique égo-économico-techno-science qui éduque à l'emploi d'œillères et à l'ignorance ou la destruction de tout ce qui pense ou agit différemment.


La déssalinisation comme la production d'agrocarburant sont typiques d'une pensée bloquée en mode "technocrate condescendant" qui fait, trop souvent, pire que bien. Voir à ce sujet Dogme économique & Condescendance technocratique ou Compenser nos émissions de CO2 en plantant des arbres.


La déssalinisation comme la production d'agrocarburants sont des technologies excessivement énergivores, excessivement polluantes, qui ne font qu'aggraver le cas planétaire qui devient de plus en plus critique, aussi bien au niveau social qu'écologique: voir La décroissance, l'argent et Moi.


Références

(1) Le dessalement n'est pas la solution miracle

(2) Les océans intoxiqués par le gaz carbonique (à lire)

(3) Les chercheurs s'inquiètent de l'acidification rapide des océans

(4) L'acidification des océans menace dangereusement les coraux

 

Pour suivre cette problématique d'acidification des océans de plus près, voici un blog qui y est entièrement consacré: http://oceanacidification.wordpress.com/

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29 août 2008 5 29 /08 /août /2008 23:54

Un billet de Michel Walter pour Terre sacrée

On n’y pense pas, mais sans l’acier galvanisé nous ne pourrions ériger de gratte-ciels, ni d’ailleurs fabriquer de voitures, voire la grande majorité des machines qui envahissent le quotidien de plus en plus d’humains.

L’acier galvanisé est fait d’une âme de fer mélée à un peu de carbone et plongée dans un bain de zinc en fusion. Le zinc assure une protection durable contre la corrosion. Ainsi 76 ans après son érection, l’Empire State Building tient-il toujours debout. Sans le discret zinc, le fer constituant son armature aurait rouillé depuis longtemps et les 102 étages du plus haut building américain seraient actuellement réduits à un amas de gravats.

Or on vient d’apprendre que les mines de zinc seront totalement épuisées en 2025, en même temps que les mines d’or. Et cela partout dans le monde.


Alors, dans 17 ans seulement, fini les villes tout en hauteur, et dans la foulée fini les voitures, fini les machines, fini les robots ?

Dès 2012, on aura juste eu le temps de construire Al Buri à Dubaï qui culminera à 855 mètres d’altitude et quelques derniers autres monstres qui deviendront la fierté des mégalopoles internationales. Et puis pschitt ! Plus de ressources métalliques. On redescendra brusquement au ras des pâquerettes, s'il en reste!

Est-ce possible ? Le début de la fin programmée de notre civilisation telle que nous la connaissons, 25 ans avant la fin annoncée du pétrole ! En voilà une nouvelle. Qu'on ne chante pas sur tous les toits pour que nous continuions à consommer sans réfléchir jusqu'à la dernière miette pour le profit des nantis.

Etes-vous certains, chers amis, que nous disposons vraiment d’une génération pour apprendre à vivre autrement, à nous adapter à cette situation de pénurie progressive de pratiquement tout? Ne faut-il pas commencer des aujourd’hui par exemple à moins gaspiller et à tout recycler? Avant qu’on ait tout épuisé pour les siècles des siècles…

Ainsi soit-il?


Michel WALTER pour Terre sacrée, le 22 août 2008

Source :
http://terresacree.org/aciergalvanise.htm

 

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6 avril 2007 5 06 /04 /avril /2007 23:48

La mobilisation face à l’expansion des aéroports et de leurs trafics est de plus en plus fréquente(1). Evidement ce n’est pas pour des raisons planétaires mais plutôt pour des raisons locales comme les expropriations et les désagréments sonores.

 

Récemment, le magazine Guardian à reçu un exemplaire de traité entre l’Union Européenne et les Etats-Unis qui nous empêcheraient de prendre une quelconque mesure pour réduire l’impact environnemental de ce trafic sans l’accord du gouvernement US (2). Ceci n’est pas le premier accord de ce genre. La convention de Chicago de 1944, soutenue maintenant par 4000 traités bilatéraux(3), impose qu’aucun gouvernement ne puisse taxer le fuel aérien. Les compagnies aériennes ont été nourries au biberon tout au long de leur vie.

 

Le développement d’aéroports est un domaine dans lequel « les règlementations peuvent se faire indépendamment des autres pays »(4). Il est donc tout à fait envisageable de maintenir ou réduire l’accroissement des vols par une restriction des capacités aéroportuaires. Evidement c’est exactement l’inverse qui se produit. Une troisième piste est en cours de construction à Heathrow, et des extensions similaires sont en cours à Stansted, Birmingham, Edinburgh et Glasgow(5). Douze autres aéroports ont déjà annoncé des plans d’extension(6). Selon « the House of the Commons Environmental Audit Committee », l’accroissement prévu par le gouvernement nécessitera « l’équivalent d’un nouvel Heathrow tous les 5 ans »(7).

 

Un tiers du transport international de passager transite par l’Angleterre. Le nombre de passager a été multiplié par cinq au cours des 30 dernières années(9). Le gouvernement prévoit qu’il aura plus que doublé pour 2030 pour arriver à 476 million de passagers par an(10). Le mot « prévoir » est probablement mal choisi. En offrant une telle capacité, le gouvernement s’assure effectivement d’une croissance certaine, rien de plus.

 

Tout le monde semble assez conscient de l’impact du trafic automobile ou de l’industrie sur le climat, par contre on ignore assez bien l’influence du trafic aérien. Et pourtant ces effets sont loin d’être négligeables. Ceci provient du fait que c’est la plus rapide source d’émission de gaz à effet de serre et que ces gaz sont directement libérés dans la haute atmosphère. Il en résulte que l’effet de serre des émissions aériennes est 2.7 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone seul (11). La combustion du carburant aérien libère entre autre de l’oxyde d’azote et de la vapeur d’eau. L’oxyde d’azote détruit la couche d’ozone. La vapeur d’eau forme des cristaux de glace dans la haute atmosphère (cirrus) qui capturent la chaleur terrestre. Selon les estimations du « Tyndall Centre for Climate Change Research », si vous additionnez l’effet du CO2 et celui de la vapeur d’eau (avec précaution car ils ne sont pas directement comparables), les émissions aériennes seules dépasseraient de 134% l’objectif du gouvernement pour l’émission globale de gaz à effet de serre en 2050(12). Le gouvernement à une technique infaillible pour traiter ce genre de problème. Les émissions du trafic aérien international sont tout simplement exclues de l’objectif.

 

A cet égard, dans l’état actuel des connaissances, il apparait impossible de concilier développement durable et croissance du trafic aérien. S’il y avait une réelle volonté, toutes les autres sources du réchauffement planétaire pourraient être remplacées ou réduites sans véritablement affecter notre liberté. Par contre, il n’existe aucune solution viable à long terme pour les moyens de transports à grandes vitesses.

 

Pourtant l’industrie clame qu’elle peut réduire ses émissions au moyen de nouveaux développements technologiques. Mais comme la Commission Royale sur la Pollution Environnementale le fait remarquer, ce but reflète plus un souhait plutôt qu’une réalité future(13). Il y a quelques contraintes technologiques basiques qui rendent toute amélioration substantielle impossible à envisager. Le premier problème réside dans le fait que nos avions ont une durée de vie remarquablement longue. Le Boeing 747 vole depuis 36 ans. Le “Tyndall Centre” prévois que le nouvel airbus A380 volera encore en 2070(14). Passer à des modèles plus efficaces représente un coût trop important.

 

Certains ingénieurs ont envisagé des avions à ailes creuses dans lesquelles les passagers prendraient place. La consommation de carburant pourrait ainsi être réduite de 30%. Mais la question de sécurité et de stabilité de ces avions est loin d’être prouvée(15). C’est pourtant l’idée la plus prometteuse actuellement. Comme le Conseil Consultatif pour la Recherche Aéronautique en Europe l’a dit, « dans l’état actuel des connaissances, les 10 prochaines années ne seront pas marquée par des progrès majeurs en la matière »(16). Et si l’efficacité s’améliore effectivement, cela ne résout pas nécessairement le problème. Les avions plus efficaces ont tendance à être plus bruyant (17) et à produire plus de vapeur d’eau (18). Même si la promesse de réduction de consommation de 30% pouvait être atteinte, elle n’annulerait seulement qu’une fraction du carburant supplémentaire causé par une demande toujours croissante.

 

Les compagnies aériennes continuent de parler d’avions fonctionnant à l’hydrogène mais, même si les problèmes techniques étaient résolus, le désastre serait encore plus important qu’avec les avions actuels. Comme la Commission Royale l’annonce : « passer du kérosène à l’hydrogène remplacera le dioxyde de carbone par un accroissement trois fois supérieur en vapeur d’eau »(19). L’usage de bio fuels nécessiterais plus de terre arable que la planète n’en possède(20). Le gouvernement Britannique admet qu’ « il n’y a actuellement pas d’alternative viable au kérosène comme carburant aérien».

 

Les nouvelles données de consommation de carburant tant pour des trains ou des bateaux à très grande vitesse évoquent des émissions de carbone comparables à celles des avions(22). Tout cela signifie que si nous voulons mettre un terme au réchauffement terrestre, il nous faut cesser nos déplacements à des niveaux de vitesses largement supérieurs à ceux que la planète peut supporter.

 

Malgré une forte démocratisation des prix, c’est encore ceux qui ont un grand pouvoir d’achat qui voyagent le plus. Les gens possédant une seconde résidence à l’étranger prennent en moyenne 6 vols aller-retour par an (24), alors que ceux qui n’ont pas les moyens ne seraient responsables que de 6% des vols (25). La majeure partie de l’accroissement du transport de passagers prévu par l’Etat proviendra des 10% les plus riches (26). A contrario, ceux qui seront le plus violement affectés par les changements climatiques feront partie des plus pauvres. Déjà, d’après des climatologues, les sécheresses actuelles en Ethiopie, causant la mort de million de personnes, sont associées à l’accroissement de température de l’Océan Indien(27). Près de 92 millions de Bangladeshi pourraient devoir quitter leurs terres au cours de ce siècle(28) juste pour nous permettre de faire nos courses à New York.

 

Voler tue. Nous le savons tous, et nous le faisons tous. Et, à moins d’une prise de conscience solidaire, nous ne cesserons de le faire que quand les gouvernements reverront leurs politiques et commenceront à fermer des aéroports.

 

[Traduit du texte We Are All Killers de George Monbiot]

 

References:

1. John Vidal, 20th February 2006. Heathrow protesters seek help of direct action group. The Guardian. And see http://www.planestupid.com/  

2. Andrew Clark, 20th February 2006. ‘Open skies’ air treaty threat. The Guardian.

3. Royal Commission on Environmental Pollution, 29th November 2002. The Environmental Effects of Civil Aircraft in Flight. Special Report.

4. Department for Transport, December 2003. The Future of Air Transport. White paper.

5. John Vidal, ibid.

6. ibid.

7. Select Committee on Environmental Audit, 10th March 2004. Third Report. http://www.publications.parliament.uk/pa/cm200304/cmselect/cmenvaud/233/23305.htm#a5

8. Department for Transport, ibid.

9. ibid.

10. Select Committee on Environmental Audit, ibid.

11. Intergovernmental Panel on Climate Change, 2001. Aviation and the Global Atmosphere. http://www.grida.no/climate/ipcc/aviation/064.htm

http://en.wikipedia.org/wiki/Contrail

http://www.atmosphere.mpg.de/enid/Le_climat_en_quelques_mots/-_La_haute_atmosph_re_402.html

12. Alice Bows, Paul Upham, Kevin Anderson, 16th April 2005. Growth Scenarios for EU & UK Aviation: contradictions with climate policy. Tyndall Centre for Climate Change.

13. Royal Commission on Environmental Pollution, ibid.

14. Tyndall Centre for Climate Change, 2005. Decarbonising the UK - Energy for a Climate Conscious Future.

15. Royal Commission on Environmental Pollution, ibid.

16. Cited by the Select Committee on Environmental Audit, ibid.

17. Royal Commission on Environmental Pollution, ibid. Paragraph 4.22.

18. Thematic network of the European Commission on Aircraft Emissions and Reduction Technologies, 27th November 2000. Report on the European Workshop “Aviation, Aerosols, Contrails and Cirrus Clouds” (A2C3), Seeheim near Frankfurt/Main. http://www.aero-net.org/a2c3/a2c3_summary.pdf

19. Royal Commission on Environmental Pollution, ibid.

20. See http://www.monbiot.com/archives/2004/11/23/feeding-cars-not-people/

21. Department for Transport, ibid.

22. I have draft figures from Roger Kemp at the University of Lancaster and George Marshall of the Climate Outreach Information Network, which I will publish in Heat: how to stop the planet burning, in September.

23. Mori poll conducted for Freedom to Fly MORI Poll, January 2002. Cited by Friends of the Earth et al, in Aviation: the plane truth. http://www.foe.co.uk/resource/factsheets/aviation_myths.pdf   

24. HACAN/Clear Skies, 2005. Cited by Transport 2000 in Facts and figures: aviation. http://www.transport2000.org.uk/  

25. Civil Aviation Authority, 2004. Cited by Transport 2000 in Facts and figures: aviation. http://www.transport2000.org.uk/  

26. Department for Transport, Cited by Friends of the Earth et al, in Aviation: the plane truth. http://www.foe.co.uk/resource/factsheets/aviation_myths.pdf

27. James Verdin, Chris Funk, Gabriel Senay and Richard Choularton, 2005. Climate science and famine early warning. Philosophical Transactions of the Royal Society, doi:10.1098/rstb.2005.1754.

28. eg http://www.independent-bangladesh.com/news/jan/17/17012005mt.htm#A3

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