Les solutions sont là, à portée de main, elles existent. Il
suffit de le vouloir et de laisser, pour une fois, notre fibre humaniste et solidaire (à l'origine des sociétés) s'exprimer pleinement avec un contrôle régulier et attentif des multiples
incursions de notre indéfectible égo.
L'histoire est jalonnée de merveilles et de grands progrès humanistes mais elle est aussi le
reflet sanglant de notre égo.
Le local, le convivial, la gratitude, le nécessaire, l'humilité et l'autonomie devraient être nos lignes directrices principales.
Il faut délégitimer le capitalisme qui ne survit que grâce à la spéculation, le crédit, la publicité, l'obsolescence programmée… Capitalisme qui ne survit donc que grâce à la crédulité, la
paresse et le comportement moutonnier de l'humain. Un humain segmenté, fragmenté et formaté à l'envi par une minorité avide et égoïste.
Il est temps de mettre fin à
l'hypocrisie ambiante du capitalisme, soit disant que « la satisfaction égoïste individuelle concoure à la satisfaction collective » (Dogme1). C'est certainement la plus grossière erreur jamais commise dans l'histoire de
l'humanité. Vivre en société est un acte solidaire! Par obligation de survie dès les premiers pas de l'homme...(Dogme3 et Dogme4). Et aujourdhui? La Nature n'est plus si hostile mais à force de domination
et d'égoïsme nous finirons par retourner à l'âge de la pierre pour réapprendre la solidarité.
« Viens m’aider ! Celui qui fit comprendre à son semblable le sens des mots est le fondateur inconnu de toutes les sociétés humaines » [Jacques
Duboin]
Il est temps de réagir en commençant par une redéfinition des indicateurs de richesses (eau, environnement, social, énergie…), puis par une réforme monétaire, économique et institutionnelle et politique et enfin par une réforme agraire et territoriale… Toutes les sciences et disciplines
sont nécessaires et aucune ne doit être inféodée à une autre.
Fini les progrès, la science ou les technologies de puissance au service de la domination et de
l'aliénation de l'humain. Pas question d’un retour a des pratiques ancestrales pas toujours bonnes mais une promotion de nouvelles techniques douces
visant l'autonomie et la pérennité (agroécologie, permaculture, écoconstruction, maison passives, solaire, géothermie, phytothérapie, aromathérapie, etc.).
Fini la marchandisation à outrance au bénéfice d'une poigné de profiteurs. Priorité au local, la taille humaine et à l'autonomie des peuples. Il faut promouvoir le local à tout prix sans plus jamais tenir compte des avantages comparatifs purement comptables. En promouvant le local et la taille humaine (à définir), l'autonomie, le respect de l'autre et de l'environnement s'imposeront naturellement.
Dans une mégapole, l'autre est souvent un étranger. Dans une petite communauté dont les besoins vitaux sont satisfaits (espace vital, nourriture, abri…) on apprend à se connaître, on se respecte
et, à force de communication et de rétroaction positive, on fini par lisser toutes nos aspérités de jalousie, de jugement et de narcissisme. Dans des
petites communautés, il y existe un cercle vertueux de la coopération, du dialogue constructif et de la nécessité vitale de contribuer au bien-être de la communauté.
Une source d'énergie, une alimentation, un logement et un environnement sain, c'est tout ce dont l'homme a réellement besoin. Si ces conditions sont remplies ainsi que le local et la
taille humaine, le reste, la santé, le bien-être, le bonheur, la reconnaissance et la satisfaction coulera de source.