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Présentation

  • : Démocratie? Ou Ploutocratie?
  • : Pas d'issue aux grands défis de l'humanité (pétrole, eau, famines, biodiversité, érosion, climat...) sans changement de paradigme et TOTALE remise en question tant au niveau individuel que pluriel (mode de vie, économie, progrès…)
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Tonnes CO2/personnes/an

2 = capacité d'absorption de la terre
4 = moyenne mondiale (2 fois trop)
8 = émission moyenne d'un Européen (4 fois trop)
20 = émission moyenne d'un Américain (10 fois trop)
0,09 = émission moyenne d'un Burkinabé
0,06 = émission moyenne d'un Ethiopien

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Bon à savoir

- La production d'un kilo de bœuf nécessite autant d'eau qu'une douche (débit de 18 litres par minute) quotidienne de 5 minutes pendant 2 ans.


- En Europe, chaque tête de bétail est subsidiée à plus de 2 euros par jour, soit un peu plus que le revenu journalier des 2/3 de la population mondiale.

 

- Le total des actifs financiers (crédits et spéculations) atteint 6,7 fois le PIB mondial!

 

- Dans le Pacifique Nord, les courants océaniques charrient des millions de tonnes de plastique. Leur accumulation couvre désormais une zone grande comme 6 fois la France.


- Seuls 1,6% des dépenses militaires ou 4,3% des subventions agricoles sont nécessaires pour assainir les besoins en eau de 80% des Africains.


- La fortune des 3 individus les plus riches de la planète est supérieure au PIB des 48 pays les plus pauvres (600 millions de personnes).


- Les pays en développement, qui subissent durement les dérèglements climatiques, ont produit moins de 20% des 350Gt (giga tonne) de CO2 accumulé dans l’atmosphère depuis 1850, alors qu’ils représentent 80% des terriens.


- Pour la banque mondiale, de 2006 à 2008, les prix alimentaires ont augmenté de 85%. Dans les pays pauvres, les dépenses alimentaires représentent 60 à 90% des budgets des ménages…


- Un plein de 50 litres de bioéthanol correspond à  250 kg de maïs, de quoi nourrir une personne pendant une année.


- Par an, les avions commerciaux émettent autant de CO2 que toute l'Afrique.


- L'élevage industriel consomme autant de céréales qu'Indiens et Chinois réunis (moitié de la population mondiale).

- La production, le stockage, le transport et le conditionnement d'une calorie alimentaire issue de l'agriculture conventionnelle nécessite 40 calories fossiles!


- D'autres chiffres ici

 

Archives

Citations & Livres

Aucun être humain ne vient au monde pour éviter à ses frères la peur de mourir en niant le corps par le travail et l'intellectualisation du monde. [Raoul VANHEIGEM] Adresse aux vivants sur la mort qui les gouverne et l'opportunité de s'en défaire

 

Ce que fait actuellement la logique de marché, c'est jouer sur la méfiance radicale de l'être humain à l'égard du détachement, ancrée dans l'énergie angoissée du besoin, pour pouvoir inverser l'énergie renonçante du Désir en énergie compulsive de l'envie. [Christian ARNSPERGER] Ethique de l'existence post-capitaliste

 

Le discours économique a une fonction terroriste, celui d'évincer le citoyen du débat [cité par Marie Martin-Pêcheu] Bio-économie

 

La monnaie et l’économie existent parce que l’homme n’a pas confiance en son prochain, qu'il suppose – souvent à raison - vouloir obtenir un échange gagnant. Il veut des garanties. Mais les garanties ne tiennent pas leurs promesses et se révèlent incapables d’empêcher l’injustice. [Didier LACAPELLE] Manuel d'anti-économie

 

Pour ceux qui connaissent le sens profond des choses, les paroles brèves sont des commentaires ; Pour ceux qui se fient aux apparences, les vastes discours ne sont que des abrégés imprécis. [Mawlânâ Djalâl Od-Dîn Rûmî] La geste de Taliesin

 

Notre époque a besoin d’une grande bouffée d’air frais, qui la revivifie. Vienne le temps où chaque individu, rejetant l’apathie dont tire sa force le pouvoir léthargique qui l’opprime, se change en guerrier sans armure et sans autre arme qu’une invisible force de vie. Qu’il combatte sans relâche pour ce qu’il a d’unique et de plus cher au monde, sa propre existence, vrai champ de bataille où nerfs, muscles, sensations, pensées répondent à la sollicitation de désirs obnubilés par la passion de jouir et que contrarient, refoulent, mutilent et nient les mécanismes d’une économie qui exploite le corps à l’égal de la terre. [Raoul VANEIGEM] Nous qui désirons sans fin


A travers le voile de notre vision rationnelle, la lumière du Réel se brise, et la transforme en une autre vision, comme la lumière du soleil dans la pluie donne l'arc-en-ciel. L'homme, devenu conscient du soleil, comprendra l'arc-en-ciel d'une facon différente. Mais celui qui aura le courrage de tourner le dos à ce qui n'est que l'arc-en-ciel, verra le soleil lui-même. L'homme ressent en lui-même et en son monde, la promesse d'une Réalité qui, à l'origine de son développement rationnel, se cache. [Karlfried GRAF DÜRCKHEIM] 
La percée de l'être ou les étapes de la maturité


L'écologie extérieure sans écologie intérieure n'est qu'illusion. Si intérieurement, l'esprit est mu par des violences passionnelles, cela se traduira inévitablement en comportements extérieurs. Intérieur et extérieur sont interdépendants. Sans un changement intérieur de mentalité et de relation, vouloir un changement à l'extérieur est illusoire. [Denys RINPOCHE]


L'économie politique a placé sur un podium quelques-unes de nos dispositions naturelles les plus vilaines : le matérialisme, l'esprit de compétition, la gloutonnerie, la vanité, l'égoïsme, la myopie intellectuelle et la toute bête cupidité. [Hazel HENDERSON] cité par Fritjof Capra dans Sagesse des sages

Si la logique en place est si tenace, c'est peut-être que quelque chose au fond de nous même y collabore - quelque chose qui participe de l'angoisse et du déni de notre condition d'humains. Les voies de sorties, les plus pertinentes de l'économie capitaliste ne sont donc pas économiques. Elles sont existentielles. [Christian ARNSPERGER] Critique de l'existence capitaliste, Pour une étique existentielle de l'économie

Notre siècle de rationalité matérialiste, de pesanteur minérale, de substances toxiques largement répandues, d'une science presque totalement asservie au profit, a porté atteinte au monde sensible qui constitue l'enveloppe vivante et vitale de notre planète. Il semble que ce ne soit qu'à l'aune du sacré que nous pourrions mesurer l'ampleur de notre responsabilité. "J'entends par sacré ce sentiment humble où la gratitude, la connaissance, l'émerveillement, le respect et le mystère s'allient pour inspirer nos actes, les éclairer et faire de nous des être très présents au monde, mais affranchis des vanités et des arrogances qui révèlent bien davantage nos angoisses et nos faiblesses que notre force." [Pierre RABHI] Conscience et environnement

Comme une rivière crée les berges qui la contiennent, l'énergie en quête de vérité crée sa propre discipline sans aucune forme de contrainte; et comme la rivière trouve la mer, l'énergie trouve sa propre liberté.
[Jiddu KRISHNAMURTI]
Le sens du bonheur

Vous devez être le changement que vous voulez voir dans ce monde.

[GHANDI]

Richesse c'est pouvoir. C'est le pouvoir d'acheter; c'est un droit de commandement sur tout le travail d'autrui.
[HOBBES]


Science sans conscience, n'est que ruine de l'âme
[RABELAIS]


Rien n'est si dangereux qu'un ignorant ami; Mieux vaudrait un sage ennemi
[Jean de la FONTAINE]

Chaque fois que l'humanité est amputée d'une de ses langues, une de ses cultures, un de ses peuples, ce sont ses propres enfants qui deviennent orphelins d'une partie d'elle même.
[Patrick BERNARD] www.icrainternational.org

Les paradis fiscaux ne sont pas qu'un phénomène marginal réservé à quelques milliardaires, quelques affairistes et beaucoup de mafieux. C'est, au contraire, « une infrastructure essentielle de la finance internationale ». Christian Chavagneux & Ronen Palan


La richesse se mesure au nombre de choses que nous pouvons laisser intactes
[THOREAU]

 

8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 11:19

mahomet_charb_bd_charlie_hebdo_0.jpgChanger sa photo de profil facebook, par solidarité, par indignation… Ecrire "je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire". Comme tout le monde… Comme tout le monde pense que c'est Voltaire qui a écrit cette fameuse phrase. Comme tout le monde pense qu'Al-Qaïda et les méchants barbus sont à l'origine des attentats du 11 septembre. Comme tout le monde croit au marché et à la croissance alors que Bernard Maris écrivait dans sa "Lettre ouverte aux gourous de l’économie qui nous prennent pour des imbéciles".

 

"Le marché en soi, seul, le marché comme totalité, n’a pas de cohérence. N’a aucune valeur, ni conceptuelle, ni réelle. Avis aux nigauds qui croient que les marchés, laissés à eux-mêmes, ont des humeurs, des vapeurs, et dirigent le monde. Avis à ceux qui croient en la « démocratie des marchés », à la « dure loi des marchés », à la « tyrannie des marchés » et autres nigauderies. Aucun économiste ne conteste cette faille, pas même Friedman, qui raconte en se tapant sur les cuisses que rien n’a été inventé depuis Adam Smith (1723-1790. Oui, vraiment de quoi rire)."

Lire: Dogme 1, le marché est pur et parfait

 

Bernard Maris n'est plus. Bernard au même titre que ses collègues caricaturistes de Charlie Hebdo qui se battaient justement pour qu'on ne pense pas comme tout le monde!

 

Trompé de cible? Pourquoi? Pour encore plus haine? plus de pensée unique et de bêtise? Plus de radicalisation? Avec un Jan Jambon qui sort tout à coup des bois pour tenter d'arrondir les angles? Avec un Zemmour tout sourire? Méfions-nous tous autant que nous sommes. Des poilus aux interhamwé en passant par les nazis, khmer, djihadiste, inquisiteurs, tradeurs ou consommateurs aveugles que nous sommes. La mort, l'extrémisme et l'amalgame sont tellement faciles. La vie, la tolérance et la critique le sont beaucoup moins. Faut-il que l'histoire se répète indéfiniment? Faut-il chaque fois passer par le pire pour obtenir le meilleur? Le plus triste c'est qu'il semble que nous butions toujours sur la même pierre. Une fois bien engoncé dans notre confort gras et égoïste plus d'effort, plus de critique, plus d'empathie… Du coup, place à la bêtise, la destruction et retour à la case départ.

 

Peut-on? Ne peut-on pas? Le bon sens profond parle de lui-même. Il sait que tuer ou mentir est mal. Il sait que "pas d'autre dieu que moi" ou "une femme vaut la moitié d'un homme" est absurde. Mais peu importe ces croyances tant qu'on les vit sans en faire du prosélytisme et des morts. La croyance et la critique fondent justement notre bon sens, c'est ce qui nous rend humain à la fois merveilleux et monstrueux.

 

Tuez. Fauchez donc… Le beau, le vrai, lui, est éternel.


"Podran cortar todas las flores pero nunca detendran la primavera" [Pablo Neruda]

 

"Ils pourront couper toutes les fleurs mais ils ne seront jamais les maîtres du printemps"

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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 11:31

http://www.toutautrechose.be/wp-content/themes/theme-TAC/flatter/assets/images/logo.png« STOP ! Les idées de solidarité, de consensus et de concertation sont remises en question. Le seul horizon qui nous est désormais imposé est celui de l’austérité. Comme si, au nom d’une prétendue rigueur, il n’y avait d’autre solution que de rogner dans les salaires, les pensions, les services publics, la culture, la recherche scientifique, l’aide au développement… Comme si, au nom de la sécurité, il n’y avait d’autre choix que de diminuer nos libertés, de nous monter les uns contre les autres et de nous mettre sous surveillance. Comme si, au nom de la sacro-sainte compétitivité, la seule option était de détricoter notre modèle social et de reporter à plus tard les défis environnementaux et climatiques. Comme s’il n’y avait pas d’alternative.

Aujourd’hui, nos gouvernants accélèrent la destruction de cette cohésion qui fait notre richesse, pour nous imposer la politique du fort qui écrase les faibles. Cette politique est injuste, ne fonctionne pas et nous entraîne dans une société de la violence. Injuste parce qu’elle frappe systématiquement les plus fragiles et qu’elle les stigmatise. L’allocataire social, le chômeur, le pensionné ou l’immigré sont soupçonnés d’abuser du système, voire de le menacer. Injuste parce qu’elle ne s’attaque pas à la spéculation, la dérégulation de l’économie, l’évasion fiscale des plus riches et l’augmentation drastique des inégalités. Mais aussi inefficace comme l’histoire le montre : les politiques d’austérité échouent systématiquement à atteindre leurs prétendus objectifs. Les pays d’Europe auxquels on impose ces recettes s’enfoncent dans la pauvreté, les inégalités, voire la violence. Nous ne voulons plus d’une société qui a peur de l’autre, peur d’elle-même, peur de son avenir. Nous disons stop à cette marche en arrière !

TOUT AUTRE CHOSE ! Nous, femmes et hommes, jeunes et moins jeunes, salarié-es, indépendant-es, pensionné-es, sans emploi, parents, profs, étudiant-es, artistes et associations, appelons aujourd’hui à prendre le chemin de la confiance et de la solidarité ! Nous voulons construire une démocratie où le citoyen ne soit plus à la merci des lobbys et du pouvoir de l’argent, où chacun puisse se faire entendre. Nous croyons qu’il ne suffit pas de résister, de défendre les acquis, de préserver un modèle de société essoufflé. Que c’est d’un vrai débat démocratique que surgiront les alternatives. Qu’il faut bâtir tout autre chose. Qu’il faut intensifier le débat citoyen pour créer notre avenir commun. Que c’est dans l’exercice de nos droits que nous construirons notre bien-être partagé. Que seul le renforcement des liens sociaux nous permettra de faire face aux défis que pose notre société multiple et bigarrée. Que nous n’avons pas de problème budgétaire, mais un problème fiscal. Que l’on ne peut poser la question de la pauvreté sans poser celle des inégalités sociales et de genre. Que parler de bien-être partagé n’a de sens que si nous prenons en compte celui du reste du monde et celui des générations futures, sans oublier que la planète a des ressources limitées. Qu’une réelle justice fiscale est possible et que nous pouvons assurer une transition écologique tout en garantissant la justice sociale.

Citoyens de tous horizons, nous appelons à démultiplier le débat public, partout en Belgique, en Flandre, à Bruxelles, en Wallonie. Avec nos partenaires flamands de « Hart boven Hard », nous appelons chacun à signer ce manifeste et, plus encore, à agir avec nous pour inventer et construire ensemble une société tout autre, qui retrouve le chemin de la solidarité ! C’est maintenant qu’il faut ouvrir un débat reliant tous les secteurs malmenés et fédérer les innombrables innovations locales. Il y a urgence à agir avant que la machine infernale du tout à l’argent ne broie ce qui nous reste de libertés. »

Rejoignez-nous sur : www.toutautrechose.be

 

 

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2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 15:29

siteon0-e5814.png

L’Initiative citoyenne européenne (ICE) auto-organisée contre TAFTA et CETA connaît un succès fulgurant. Lancée il y a à peine plus d’un mois, elle est déjà proche du million de signatures !

 

À ce jour, seules l’Allemagne, l’Autriche et la Grande Bretagne ont franchi le seuil de signataires, qui pourront ainsi être « officiellement » comptabilisés dans l’ICE. En Belgique nous n'en sommes qu'à 42%, il manque encore près de 9.000 signatures pour atteindre les 15.750 nécessaires.

 

Jean-Claude Juncker, nouveau Président de la Commission européenne et ex-dirigeant du plus grand paradis fiscal de l’Union européenne, le Luxembourg, fêtera ses 60 ans le 9 décembre. Nous pouvons lui offrir un cadeau inoubliable en contribuant à atteindre en quelques jours le million de signataires.

 

Pour cela, nous avons besoin de votre aide :

Signez l’ICE ;

Relayez ce message auprès de vos proches, vos amis, dans vos réseaux... ;

Suivez l’état des signatures en direct, pays par pays.

 

 

https://www.collectifstoptafta.org/l-actu/article/urgence-ice-stop-tafta-et-ceta

 

 

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 10:50

http://www.autrement.com/sites/default/files/couvertures/quand-l-aust-rit-tue_9782746738027.jpgOn savait avec Richard Wilkinson et Kate Pickett que les inégalités tuaient. On sait maintenant avec David Stuckler et Sanjay Basu, respectivement sociologue et professeur de médecine, que c’est aussi le cas des politiques d’austérité*. Ainsi, la santé de la population s’est-elle améliorée dans les Etats qui ont activement mis en œuvre le New Deal de Roosevelt (baisse des suicides et des maladies infectieuses). L'Islande où la population suivie par son gouvernement s'est opposée aux plans de relance du FMI et qui a largement augmenté ses dépenses publiques, a vu son taux de chômage descendre sous la barre des 5% et enregistrer une croissance de 3% en 2012. Mieux encore, les investissements dans la santé publique s'autofinancent (3 euros de PIB en plus pour 1 euro investi).


 

Par contre dans les pays qui suivent des politiques d'austérité c'est l'inverse: taux de suicide et maladies infectieuses en hausse, développement de dépendances à l'alcool, la drogue, etc. En Grèce, l'usage de l'héroïne a augmenté de 20% entre 2010 et 2011, notamment chez les jeunes, frappés par un taux de chômage de 40%. La Grèce a aussi vu un triplement des infections au VIH, un doublement du taux de suicide, une hausse des homicides et un retour de la malaria. 500 suicides supplémentaires en Italie, 1000 au Royaume-Uni…

 


 

La crise n'est pas une fatalité à subir, elle est voulue et décidée par les politiques et les gouvernements qui préfèrent rendre des comptes à l'argent plutôt qu'aux gens. Répondre à la logique du profit et de la concurrence plutôt qu'à celle du partage et de la coopération. Tout est une question de choix, des politiques d'aides, de taxation et d'impôt juste pour le bien de tous(2) ou des politiques d'austérité et de coupes rases dans les dépenses publiques pour le bien de quelques-uns.

 

Des politiciens endoctrinés, dénués de bon sens, prêt à se tirer une balle dans le pied en signant des lois ou des traités comme le traité transatlantique, prêt à critiquer l'autre(3) comme la cause de tous nos maux, prêt à stigmatiser l'étranger comme en 40 après la crise de 1929.

 

(1) Quand l'austérité tue. Epidémies, dépressions, suicides : l'économie inhumaine, par David Stuckler et Sanjay Basu, Éditions Autrement, 2014, 334 p, 21 euros.

(2) http://www.hetgrotegeld.be/index.php/les_grosses_fortunes/Nouvelles/show

(3) N-VA : la nouvelle (extrême-) droite tombe le masque.

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25 mai 2012 5 25 /05 /mai /2012 11:43

 

 

La crise n’est pas derrière nous, nous sommes en plein dedans. La majorité des partis politiques classiques sont donc pour le Mécanisme Européen de Stabilité. Ils disent que c’est l’ambulance nécessaire pour soigner le malade Greg. Ils disent que sans ça on abandonne les Greg et on laisse tomber l’Euro. Ils disent aussi que nous devons le faire par solidarité.

 

Vrai ou Faux, avant de décider quoi que ce soit qui touche à la constitution d’un pays et donc à la souveraineté de ses habitants, pourquoi sommes-nous si peu au courant ? Même s’il existe un parlement qui est contre, nous savons très bien que des lois ou directives contre lesquelles la majorité s’insurge, finissent quand même par passer (OGM, Commerce, Nucléaire, etc.). Aujourd’hui les règles ou lois qui risquent de passer concernent, ni plus ni moins, la constitutionnalisation de l’austérité. Après avoir perdu toute marge de manœuvre en matière monétaire, les gouvernements abandonnent le levier de la politique budgétaire. Toute l’artillerie répressive de l’appareil d’Etat sera mobilisée dès qu’un citoyen ne sera pas d’accord de vider ses poches.

 

N’oublions pas que c’est exactement ce genre de mesures qui ont propulsé Hitler au pouvoir. En témoignent les multiples percées de l’extrême droite un peu partout en Europe !

 

Dire non au MES ne signifie nullement un manque de solidarité envers le peuple Greg, bien au contraire ! Les grecs l’ont d’ailleurs bien compris en disant qu’ils ne voulaient pas de l’argent de la Troïka. Dire non c’est surtout un manque de solidarité envers les responsables de la crise: responsables non élus et toujours aux commandes ! On se sert de la crise pour continuer à fonctionner avec un système mortifère et inégalitaire fondé sur la dette et le crédit.

 

En Irlande et aux Pays-Bas, il y aura référendum. En France il y a l’appel des 200. En Allemagne aussi. L’Angleterre et la Tchéquie sont contre.

 

En Belgique, le référendum n'est pas prévu par la Constitution. Mais puisque nos élus se préparent à la modifier sans nous consulter, pourquoi nous gêner ?

 

WWW.CONSTITUANTE.BE Une chance inouïe de véritable expression démocratique !

 

=> Interpelez nos parlementaires

=> Inscription (par procuration ou non) à l’assemblée citoyenne constituante du 23 juin

 

J’ai eu l’occasion de rencontrer Marie-Rose Cavalier, ancienne parlementaire très accessible, dynamique et animée d’un profond idéal.

 

 

Il faut aussi savoir que le MES sera approuvé en fonction de la contribution financière des signataires. Plus un pays donne de l’argent, plus il a de poids. Seule la France, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne peuvent donc réellement freiner l’institution de ce mécanisme. Même si la contribution belge n’est que de 3,5 %, il n’en reste pas moins qu’une modification unilatérale de la constitution est anti-démocratique.

 

 

 

Plus d’informations :

MES, TSCG… l’Europe du pire !

Loin de sortir les Etats et la zone euro de l’emprise des marchés financiers, le MES la renforce encore. Les banques, qui peuvent emprunter à 1 % auprès de la Banque centrale européenne (BCE), prêteront au MES à un taux nettement supérieur. Le MES prêtera aux Etats à un taux encore supérieur et ces fonds serviront à payer la charge de la dette qui entrera dans les coffres des banques. C’est la solidarité version néolibérale, les banques solidaires avec elles-mêmes.

 

Un véritable coup d’Etat se prépare le 21 février

 

la Regle d'or , le MES et le TSCG : 3 NON SENS ABSOLUS

 

Le nouveau traité de l’Europe austéritaire

 

C’est quoi ce MES qui fait hurler tant de gens ?

 

Traité MES, Pacte budgétaire, Mécanisme de stabilité, TSCG : c’est quoi tout ça ?

 

Le FESF, l’UE et la « BANQUE-MES » : le coup final de l´esclavage des peuples, par l’endettement

 

Plus officiel : 

Synthèse du pacte budgétaire

 

Le mécanisme européen de stabilisation : Comment ça marche ?

 

Règlement établissant le fonds européen de stabilité financière


Rapport du Sénat à propos du mécanisme de stabilisation


Mémo de la Commission sur le fonds communautaire

 

 

 

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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 11:28

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Heureusement qu’il y en a au moins un qui semble pensif !

C’est quoi l’idée ? « Voyez, nous aussi on regarde le foot, on est comme vous ». Si c’est le cas, que faites-vous encore là ? Et qu’attendons-nous pour instaurer le tirage au sort à la place du droit de vote ? Une bande de marionnette rien de plus ! Compétentes ou incompétentes peu importe ! Juste des marionnettes. D’ailleurs, il semblerait même que plus elles sont compétentes plus elles sont malléables et manipulables à l’envi ! Des bonnes petites pâtes à modeler facile à travailler. Des unités de production, elles sortent à la chaine, comme nos bagnoles, sentant bon le cuir et le plastique neuf, prête à servir, à foncer, à dépasser.  Fiables à 100% ! Du bon matos mon général !

 

ENA, Oxford, Cambridge, Harvard ou Barefoot College! Laquelle de ces écoles est-elle la plus proche  d’un enseignement digne de ce nom, visant avant tout l’autonomie plutôt que le larbinisme, précepte de base de l’économie ! En économie, le moindre exercice du sens critique est banni: « Parce que c’est comme ça, un point c’est tout ! »

 

 

Né au Rajasthan, en Inde, le Collège des "Va-nu-pieds" redonne confiance aux ruraux en leur réapprenant leurs savoir-faire trop souvent dénigré. Le concept commence à se répandre un peu partout dans le monde. Son fondateur, Bunker Roy, nous explique :

 

« Les va-nu-pieds professionnels » sont des ruraux, des femmes et des hommes comme tout le monde travaillant au Collège des va-nu-pieds. Même si la plupart d'entre eux ont peu ou pas de qualifications, ils travaillent et s’engagent à améliorer la qualité de vie des défavorisés, des exclus et exploités. Bénévoles, ils ne sont tenus par aucun contrat écrit. Ils peuvent partir quand ils le souhaitent. Certains y sont depuis plus de 20 ans. Le salaire maximum est de 150$ par mois. Les différences salariales n’excèdent jamais le double des moins bien payés. Le salaire est un salaire de subsistance et non de marché. Les conditions de vies sont rudimentaires. Tout le monde s’assied, mange et travaille a même le sol.

 

Axées sur la confiance, la tolérance, la patience, la compassion, l’égalité et la générosité, les relations de travail possèdent une dimension spirituelle. Toutes les discussions sont ouvertes et toutes les décisions sont prises collectivement  et de commun accord. Tous les membres du collège sont considérés comme égaux sans distinction de sexe, de caste, d'appartenance ethnique, d'âge ou de scolarité.

 

Pour être admis au Collège des va-nu-pieds, il faut être sans emploi, ne pas savoir lire ou écrire ou à peine. Hommes, femmes, enfants, vieillards y sont admis et formés par des va-nu-pieds médecins, sages-femmes, dentistes, infirmiers, électriciens (énergie solaire), foreurs et pompeurs d'eau, architectes, artisans, designers, maçons, charpentiers, menuisier, programmeurs informatiques et comptables. Des milliers sont passés par le collège et sont maintenant responsables de tout un village.

 

Le Collège encourage l’apprentissage par la pratique, aucun certificat ou diplôme n’est délivré. La communauté elle-même assure la certification. L’emploi généré par le Collège des va-nu-pieds est parvenu à inverser l’exode urbain. Si l’on peut améliorer la qualité de vie dans sa communauté en offrant un service essentiel, à quoi bon migrer dans des bidonvilles aux lendemains incertains ? L’objectif premier du Collège est de redonner confiance et espoir aux communautés rurales. Remettre en avant leurs qualités et savoir-faire pour vire de manière plus autonome et digne. Des gens très ordinaires radiés par la société font des choses extraordinaires qui défient l’entendement. 

 

N’est-ce pas un merveilleux exemple de participation, implication et responsabilisation ? Il ne s’agit pas d’un chef, d’un patron ou d’un professeur mais d'une communauté, miroir de nous-mêmes !

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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 13:44

tirage-au-sort-300x199Démocratie ? Vous avez dit démocratie ?

Pouvons-nous rester de marbre devant les  récentes élections françaises où les électeurs n’avaient plus le choix qu’entre deux candidats dont 75% des français ne voulaient pas ? Quid du jeu des chaises musicales entre Poutine et Medvedev ? Peut-on croire à la démocratie quand on sait les sommes colossales nécessaires aux campagnes électorales ? Que dire de Berlusconi, Milosevic, Blair, Sharon, Aznar, et tant d’autres, avec pour chef de file George W. Bush Junior qui, tel un saint, main sur la bible, affirme haut et fort, qu’il faut combattre l’axe du mal pour la démocratie !

 

Démocraties ? Pouvoir du peuple ? Démocratie avec un  gouvernement Bush « full pertrol » entretenant des liens étroit avec les plus dangereux dictateurs de la planète ? Démocratie avec un gouvernement Obama « full Wall Street » détruisant toute velléité nationale d’autonomie des peuples ? Démocratie avec des Chirac ou Sarkozy experts en détournement de fonds publics ? Démocratie avec des Blair ou Cameron brillants soldats de l’ultralibéralisme Thatchérien ? Démocratie avec un Berlusconi propriétaire de la quasi-totalité des médias de son pays ? Démocratie avec des Reynders ou Lagarde manipulant à merveille la langue de bois à l’image de Jacques Attali, expert ès économie de Mitterrand, qui ose déclarer en ricanant : « un économiste, c’est celui qui est toujours capable d’expliquer le lendemain pourquoi la veille il disait le contraire de ce qui s’est produit aujourd’hui » !

 

Égalité & Pouvoir

Le pouvoir est antinomique à l’égalité des peuples et donc à la démocratie. Cependant, il est indissociable de la nature humaine et de la possibilité d’organisation d’un grand groupe d’individus. Nous ne pouvons donc nous en passer ou faire comme s’il n’existait pas… Le pouvoir est source de jalousie, d’inégalités et de grincements de dents. Le pouvoir confère à celui qui le possède un ascendant sur les autres, frères ou sœurs, maris ou femmes, chômeurs ou travailleurs, croyants ou non. Celui qui le possède en perd son esprit critique, sa lucidité et est toujours tenté d’en user et d’en abuser. Le pouvoir possède une gigantesque capacité de corruption/perturbation du bon sens et de la clairvoyance commune. Il se faufile de manière perverse et insidieuse pour faire de nous des experts de la manipulation. Ceci vaut évidement pour toute forme de pouvoir, certaines, bien plus perverses que d’autres. Le pouvoir d’un gourou peu scrupuleux ou d’un évangéliste intégriste sera souvent bien plus préjudiciable à la société que celui donné par la possession d’une arme à feu.

 

Il existe des hommes politiques vertueux. Des hommes qui décident de faire de la politique par idéal et pour le peuple. Mais ces hommes sont rares. Jaurès ? De Gaule ? Lincoln ? Kennedy ? Sankara ? Lumuba ? Bolivar ? Des hommes de poigne et de caractère qui en général se font assassiner. Sinon, la plupart font bien plus de la politique par orgueil et ambition (grandes valeurs de notre société) que par altruisme et idéal. Et pour le peu qui débutent par idéal, leurs vertus cèdent rapidement la place au rutilant bal des vampires auquel s’adonnent tous leurs semblables. Les valeurs tombent, les vices grimpent. Rien de monstrueux, rien de bien méchant, c’est humain ! Le pouvoir nous monte à la tête, qu’on le veuille ou non. Attiré par la force, la richesse ou l’estime des autres, on pense être investi d’une cause qui nous dépasse. La foule y croit et nous acclame et c’est là que tout commence… Napoléon, Staline, Hitler, Pol Pot...

 

Alors… Les hommes se réunissent et essayent de comprendre. Tant de haine, de mort et de souffrance… Pourquoi ? Le fond de leurs âmes leur dictent tout bas que c’est mal et qu’ils feraient bien de ne plus recommencer. Alors, dans un élan de lucidité, ils s’asseyent et rédigent des textes et des lois pour que ça n’arrive plus. « Plus jamais ça » disent-ils. Ils créent donc une sorte de garde-fou contre la bêtise humaine. Seules les lois et les règles sont en mesures de contrer nos dérives sociales.

 

« Sans la protection du droit, la loi du plus fort, la "loi de la jungle", domine tous les peuples de la terre.  Partout où le droit recule, les plus faibles (qui sont aussi les plus nombreux) sont exposés aux brutalités des puissants. » [Etienne CHOUARD]

 

Ce fût donc les grands principes fondateurs du siècle des lumières avec la déclaration universelle des droits de l’homme ou les grandes proclamations post holocauste. Malheureusement, rien à faire, les dérives refont surface ! Pourquoi ? Pourquoi diable sommes-nous si incapables de cadrer notre côté sombre ? N’y aurait-il pas un truc tout bête qui nous échappe ?

 

Rousseau disait : « l’homme est bon par nature, c’est la société qui le corrompt ». Certains s’empressent alors de rétorquer : « Mais Monsieur Rousseau, ce sont les hommes qui composent la société ! » Soit ! Mais il existe néanmoins des règles bien établies qui régissent cette société. Ces règles, ce sont les lois et la constitution d’un pays. C’est ce qu’on appelle « l’État de Droit » ou « Le Contrat Social ». Donc, si l’homme dérape encore, c’est soit que le contrat social n’est pas respecté, soit qu’il est mal pensé. Il y a un peu de l’un et beaucoup de l’autre.

 

Le siècle des lumières résulte d’une révolution bourgeoise en réponse à l’absolutisme d’une société élitiste ayant pour fondement les liens du sang ou du mariage. Alimentée par une conception judéo-chrétienne cette injustice fût contrebalancée par le mérite, la sueur de nos fronts, ou plutôt, à la sueur du front des aristocrates, des riches. Souillée et trop longtemps dédaignée, l’aristocratie a alors érigé en valeur suprême les libertés individuelles. L’idée n’était pas mauvaise mais elle taillait une part trop belle à l’individu, ce qui forcément induit des inégalités. Inégalités exacerbées par le capitalisme qui trouve dans le libéralisme le parfait ferment à l’assouvissement du Moi sans les Autres ! Or, qu’on le veuille ou non, l’homme fait société. Voilà pourquoi le contrat social est mal pensé. Il est tellement mal pensé que nous devons constamment y remédier. Nous déployons des énergies colossales pour tenter de le cadrer au mieux. Un contrat social bancal dès le début car pensé par des aristocrates. Le libéralisme n’était pas libérateur pour le peuple mais pour l’aristocratie. C’est par elle et pour elle que le libéralisme a été pensé. Faire croire qu’ils instauraient un pouvoir « pour le peuple » en se réappropriant le terme démocratie est la plus belle supercherie de l’histoire.

 

« Tous les hommes naissent libre et égaux en dignité et en droit ». Egalité et liberté sont indissociables. Faites passer l’un avant l’autre et vous versez soit dans l’ultralibéralisme qui prétend que les libertés individuelles priment sur tout le reste soit dans le communisme qui prétend que nous sommes tous égaux. L’égalité s’entend ici au niveau politique ! Nous sommes tous potentiellement différents mais égaux devant la loi et le pouvoir ! Communisme et libéralisme sont indissociables. Nous devons penser un système qui garantisse le fragile équilibre entre égalité et liberté : ni trop de l’un, ni trop de l’autre.

 

A l’aube de ce XXIème siècle plein d’espoir mais aussi plein de doutes et de craintes dont la principale étant les profondes dérives et le déficit démocratique de plus en plus criant, il est temps pour nous de relire l’histoire et la psychologie pour tenter mieux.

 

Contrairement à ce que bon nombre d’ouvrages et livres d’histoire prétendent, la Grèce antique, il y a 2.500 ans, a connu une vraie démocratie et ce durant plus d’un siècle ! Ce n’est donc pas une utopie.

 

Donc pour faire simple et résumé voici les quelques ingrédients indispensables à l’avènement et la pérennité d’une démocratie digne de ce nom :

 

1. Principe d’égalité (Tocqueville)

Sélection des candidats du pouvoir par tirage au sort. Un citoyen en vaut un autre. Remplacement du simple fait de poser un bulletin dans une urne par la possibilité de faire directement partie du pouvoir. « Un citoyen égal un pouvoir » et plus « Un citoyen égal un vote » !

 

=> finie la course au pouvoir, à l’argent et à celui qui crie le plus fort

=> finies les candidatures tronquées d’une élite « intellectuelle » pistonnée

=> finis les arrivistes, prétentieux et ambitieux

=> finie la non implication des citoyens

=> finis le centralisme et l’irresponsabilité

=> finie la violence institutionnelle

=> finis la corruption et le règne de l’argent

=> finie la schizophrénie des citoyens (Besoin de l’État mais oppression de celui-ci. Membre de la masse mais aspirant à plus.)

 

Impliqué, le citoyen se sentira pleinement responsable de ses actes et choix pour la cité. C’est très certainement la clé de voûte d’une bonne démocratie : la nécessité de l’égalité impliquant la responsabilité individuelle et commune. Ceux qui n’auraient pas la fibre du bien commun mais la satisfaction immédiate de leurs désirs personnels y réfléchiront à deux fois en pensant: « Ce que j’impose aux autres aujourd’hui risque de me toucher demain ou les autres risquent de me l’imposer demain ».

 

Dinnombrables penseurs (Platon, Aristote, Montesquieu, Rousseau, Tocqueville, Kant, Marx, Castoriadis, Rancière, etc.) démontrent et reconnaissent que lélection est fondamentalement aristocratique et que seul le tirage au sort est démocratique. Etienne CHOUARD.

 

2. Principe de séparation des pouvoirs (Rousseau)

Écriture et changement des règles du pouvoir par un groupe de personnes différent de celui qui exerce le pouvoir. Nous pensons que c’est déjà le cas aujourd’hui mais les interactions et délits d’initiés sont légions. Les garde-fous sont outrepassés pour la bonne et simple raison que c’est toujours le même gratin qui accède aux mêmes postes et de manière récurrente. C’est donc bien plus le principe « des portes tournantes » que celui de la séparation des pouvoirs qui prévaut actuellement. Par ailleurs, le parlement, censé représenter le peuple, voit ses pouvoirs constamment bafoués, piétinés ou portés aux calandes grecques. Idéalement, le parlement rédige les lois et le gouvernement vise à leur application sans en trahir l’esprit ! Or dans la plupart de nos « démocraties » actuelles, les gouvernements se permettent aussi bien d’écrire que de faire appliquer les lois. Ils sont à la fois juges et partie ! Pour terminer, séparation des pouvoir ne signifie en aucun cas autonomie des pouvoirs. Ils doivent se contrôler l’un l’autre sans arrêt à la manière du fonctionnement du corps humain par boucles successives et itératives de rétroactions positives et négatives. L’erreur est humaine. Elle fait même partie du processus vital. Ce qui est mortifère c’est la persévérance dans l’erreur.

 

Lire la suite ici (autres principes, critiques, comment procéder, 5 pages format pdf)

Over-blog limite maintenant le nombre de caractères à 130.000.

 

Bibliographie, issue du formidable site d’Etienne CHOUARD

 

Philippe BRETON, « L'incompétence démocratique : La crise de la parole aux sources du malaise (dans la) politique »

 

Mogens Herman HANSEN, « La démocratie athénienne à l’époque de Démosthène »

 

Bernard MANIN,  « Principes du gouvernement représentatif »

  

Yves SINTOMER, « Le pouvoir au peuple »

 

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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 11:44

La récente élection de François Hollande comme président français représente-t-elle un espoir de changement ? L’élection d’Obama après Bush a-t-elle changé la donne ? Pauvres électeurs naïfs et démunis que nous sommes. Par paresse, confort et identification sociale, nous ne demandons qu’à croire, espérer et adopter les mêmes attitudes que la masse. La psychologie des masses était le meilleur allié d’Hitler. Les plus gros mensonges passent mieux devant une foule qu’en face à face.

 

 

Les hommes politiques n’ont que faire du bien être de leurs citoyens, la seule chose qui les préoccupe c’est de remporter un maximum de voix. Ils sont fourbes et narcissiques. Même vertueux au départ, ils finiront par hurler avec les loups. Parce que le pouvoir corrompt et fabrique de l’inégalité, quelle que soit sa nature. Les politiciens nous attrapent donc avec des mots, des phrases publicitaires, des rêves. Et nous qui ne demandons qu’à croire et à penser le moins possible du moment que notre petite sphère égotique semble satisfaite, nous gobons tout. C’est la faute à Ben Laden. C’est la faute à Kadhafi, aux chinois, à l’intégrisme, au terrorisme, au marché… Mais le discours semble tout de même évoluer : des notables en passant par les méchants barbus ou bridés, on parle plus souvent des marchés. 

 

 

 

 

En janvier 2012, Hollande débute un discours en disant qu’il va devoir affronter un puissant ennemi. Un ennemi qui n’a pas de visage, qui n’a pas été élu, qui ne présentera pas sa candidature mais qui gouverne : le monde de la finance ou de manière plus subtile, le marché! Mais qu’est-ce que cet hydre immonde sans tête qui semble faire si peur ? Le marché n’est rien d’autre que la confrontation de l’offre et de la demande. Mais cette confrontation n’est possible que par le biais de la monnaie. Et c’est là que le bât blesse car c’est toujours les grands détenteurs de capitaux qui sont en position de force par rapport aux autres. Ces grands détenteurs sont en effet en mesure de mettre en concurrence les différentes demandes pour faire jouer la concurrence et ne sélectionner que les plus bas prix. Ces gens ne voient le monde qu’à travers le prisme déformant de l’agent et de fait, tronquent la réalité sociale, économique et environnementale. Le marché tel que nous l’entendons souvent n’est donc rien d’autre que la petite classe très sélect des possédants de cette planète : les PDG et administrateurs des grandes multinationales, les invités du sommet de Davos, les ploutocrates.

 

« Reste à voir comment vont réagir les marchés ! », c’est ce qu’on entend après chaque élection. Mais alors, pourquoi vote-t-on, puisque ce sont toujours les marchés qui ont le dernier mot ? Sommes-nous en démocratie ? A quoi bon ? C’est très certainement cette question qui pousse les gens à voter extrême droite. Car l’extrême droite, en plus de sortir des énormités, a le mérite de souligner cette injustice. Et même quand elle remporte près de 20% des voix, elle ne possède aucun député. Le vote ne serait-il pas le petit susucre pour calmer la bête ? Certes il a été acquis à grand coup de luttes sociales mais n’est-il pas le meilleur alibi des puissants de ce monde ? « Vous vous plaignez ? Mais voyons, n’est-ce pas vous qui avez choisi cet homme politique ? ». Le vote n’est-il pas un excellent moyen pour flatter l’égo et le désir de liberté et d’égalité des peuples tout en l’asservissant ? La démocratie par le biais du scrutin universel ne serait-elle qu’un succédané sournois de la dictature ? Nos démocraties n'ont-elles pas accouché de Bush, Poutine, Berlusconi, du FMI, de l'OMC, de la Banque Mondiale?

 

La psychologie des foules fonctionne aussi très bien par l’instrumentalisation de la peur. Naomi Klein l’a très bien démontré dans son livre : « la stratégie du choc ». C’est normal et c’est coutumier de l’histoire. Les nantis ont toujours réussi à se maintenir au pouvoir en transformant l’histoire et en pactisant avec l’ennemi. Bush n’est-il pas parvenu à envahir l’Irak par la peur du terrorisme ? Ne nous fait-on pas accepter un maximum de réformes antisociales sous prétexte de lutter contre la crise ? Crise dont les responsables sont encore aux commandes !

 

 

 

Comment voulez-vous que notre brave Hollande lutte contre le marché alors qu’il n’est pas prêt à remettre en cause son principal privilège ? A savoir, l’émission monétaire, vecteur de tout échange et puissance suprême de notre économie marchande monétaire mondialisée.

 

Ainsi, plutôt tôt que tard, François Hollande va devoir choisir entre rompre avec ses promesses électorales et hurler avec le marché. Bien sûr, comme tout politicien qui se respecte, il le fera avec la traditionnelle langue de bois et la manipulation des foules...

 

Lire aussi

Les élections, un grand moment démocratique ?

Hollande, les retraites et l'essence : premiers ajustements en vue

 

Note :

Texte de l’article 123  du traité de Lisbonne « Il est interdit à la Banque Centrale Européenne (BCE) et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées “banques centrales nationales”, d’accorder des découverts ou tout autre type de crédits aux institutions ou organes de la Communauté, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la BCE ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite. »


En clair: les États de la zone euro ne peuvent plus créer leur monnaie, même pour raisons justifiées. Ils sont asservis. Ils l’empruntent dès le premier euro à des fonds de pension, des gestionnaires d’assurance vie ou de placement de valeurs monétaire, monnaie toujours créée à l’origine par les banques commerciales privées, rendues de ce fait souveraines. Une dette publique artificielle (en France, elle n’existait pas avant janvier 1973) apparaît. Aujourd’hui de 1600 milliards d’euros, elle enfle sans fin par le cumul des intérêts qu’il faut chaque année emprunter; plus de 1340 milliards d’euros depuis 1980.  Les intérêts qui créent la plus grande partie de nos déficits publics diminuent nos capacités d’investissements. Les services publics sont progressivement asphyxiés et  notre patrimoine collectif vendu à vil prix.

Si nous ne mettons pas un terme à cette confiscation de démocratie économique, nous rejoindrons les pays pauvres d’ici peu.


Source : http://engagement2012.wordpress.com/

 

 

 

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